"Nul n'est censé ignorer la loi linguistique qui a son corps de juristes, les grammairiens, et ses agents d'imposition et de contrôle, les maitres de l'enseignement, investis du pouvoir de soumettre universellement à l'examen et à la sanction juridique du titre scolaire la performance linguistique des sujets parlants" (P.Bourdieu, 1982[1])

Dans certains de mes ouvrages, notamment "La légende des noms de famille" (http://www.albiana.fr/Prova/La-legende-des-noms-de-famille-br/-Appellations-dorigine-corse.html) j'avais eu l'occasion de citer les travaux du linguiste sarde Mauro Maxia, auteur notamment d'un intéressant "Dizionario  dei cognomi sardo-corsi".  Voilà que je reçois de M.Maxia une étude sur la "Fonetica storica del Gallurese e delle altre varietà sardocorse", qui vient s'ajouter aux nombreuses publications qui étudient les rapports –historiques, linguistiques, culturels- entre Sardaigne et Corse, et dont on trouvera toutes les références sur Internet (voir notamment http://www.librisardi.it/autore.php?id_autore=898).

Certains États ont recours à des dispositifs législatifs pour limiter le nombre d'emprunts aux langues étrangères. C'est le cas de la France qui a promulgué la loi Toubon (en 1994), dont l'efficacité s'est révélée assez faible. Ainsi, par exemple, le mot "vacancelle" qui a été proposé pour remplacer le mot "week-end", ne semble pas très employé. La Corse n'est pas (encore?) un État, et il n'existe pas (encore?) de terminologie officielle corse qui proposerait des termes plus adaptés pour remplacer certains gallicismes comme aviò ("avion"). 

Jérôme Ferrari, présentait en avant-première, vendredi, à la librairie La Marge son nouvel ouvrage Le Sermon sur la Chute de Rome édité chez Actes Sud. 

Né à Paris en 1968, l’auteur, agrégé de philosophie a enseigné pendant 4 ans, au lycée international d'Alger. Enseignant dans un lycée d’Ajaccio,  depuis 2007,  sa carrière d'écrivain a débuté en 2001 avec un recueil de nouvelles, Variété de la mort et un roman, Aleph Zero.  Chez Actes Sud, il a aussi publié d'autres romans : Dans le secret (2007) Babel (2010), Balco Atlantico (2008) et Un dieu un animal (2009).

En gestation depuis bientôt deux ans, les Assises de la Culture Corse réuniront ce vendredi 27 juillet à partir de 14 heures à l'Université de Corse (Fac de Droit), un nombre important d'acteurs culturels, institutionnels et du monde médias.

Pour comprendre la Corse, ses forces invisibles, ses mécanismes cachés, il ne serait pas superflu de faire un détour par la dernière parution de l'anthropologue Gérard Lenclud. « En Corse, une société en mosaïque » est une compilation de différents articles ethnologiques, dont le plus ancien fut publié en 1979, de ce scientifique réputé, chercheur au CNRS, aujourd’hui retraité.

La culture n’est jamais une entité figée, un héritage, c’est un processus qui se construit dans l’interaction. Elle permet aux hommes de faire société, c’est-à-dire de définir les conditions de leur vouloir-vivre ensemble, les codes pour se reconnaître et se distinguer des autres, en même temps que la façon d’organiser leurs relations avec les autres. Le résultat des interactions n’est pas déterminé : il est parfois positif, parfois négatif.

"Combien de temps le littoral corse résistera-t-il à la pression  immobilière ? L’île de Beauté est encore remarquablement  sauvage et préservée, comparée à la Côte d’Azur ou aux Baléares.  Elle était pourtant promise au même type de tourisme  intensif. Dans les années 1960, des projets fous ont été stoppés net par la violence nationaliste. Les plasticages et le racket,  rebaptisé impôt révolutionnaire, ont durablement découragé  les investisseurs. Le conservatoire du littoral en a profité pour  acheter et sanctuariser des sites d’une beauté exceptionnelle". 

Annette Luciani, enseignante de formation, vit sa passion pour l’art et la littérature loin de la vie trépidante des grandes cités à la Casa Giafferri, dont la vocation culturelle, dans un écrin à couper le souffle de Poggio di Venaco, n'est plus à démontrer ! 

Dans un essai fort documenté et aux solides argumentations, le journaliste Jean-Michel Verne retrace, sur un mode nerveux et en moins de 250 pages, le démontage d'un formidable réseau de corruption et trafic d'influence comme de détournement de fonds publics et de blanchiment de fonds douteux. Un réseau qui a fait main basse notamment sur un pactole par essence du genre nauséabond. Les déchets ménagers de l'agglomération marseillaise et des communes limitrophes des Bouches-du Rhône.

Françoise Ducret, de la librairie Le point de rencontre à Bastia, nous conseille :
Au fil du Temps,  Junko Nakamura, éditions Memo :
« De petits haïkus, accompagnés d’empreintes de papiers découpés composent un tour de l’année au fil des saisons et de la végétation. Une couleur pour chacune d'elles. Un album harmonieux et délicats . Quatre couleurs pour les quatre saisons, pour apprendre le jardin au fil du temps aux plus jeunes »

Les éditions Plon ont crée un nouvelle collection appelée Entretien. Collection intéressante et intelligente dans laquelle se déroule, entre deux auteurs,  un faux dialogue composé de questions fictives et de réponses authentiques. Dans Entretien avec René Descartes, Mazarine Pingeot construit avec le philosophe  un dialogue d'outre-tombe basé sur des questions fictives, celle de l'écrivain, et sur des réponses réelles, celles de Descates, tirées de ses ouvrages.

Événement immanquable, accueillant une pléthore d’exposants pour plus de 200 000 visiteurs dont 30 000 professionnels, le Salon du Livre de Paris représente pour la Collectivité Territoriale de Corse une occasion idéale pour affirmer sa position en matière de culture et d’édition.

Avec son premier ouvrage, « Fenêtre sur l’étrange » Mathieu Henry nous invite à observer la mécanique de vies sans histoires qui glissent doucement dans le fantastique et « l’extraordinaire ».

Jean-Pierre Castellani, professeur émérite à l’université François Rabelais à Tours, chargé de cours à l’université Pascal Paoli de Corse de 1987 à 2009, coordonnateur du  recueil Une enfance corse, co-édité par « Bleu autour » et par « Colonna éditions » vient de faire paraître aux éditions  EST Samuel Tastet édition un essai sur Marguerite Yourcenar : « Je, Marguerite Yourcenar : d’un Je à l’Autre ».

 Le jury du Prix de la Collectivité Territoriale de Corse s'est réuni le mardi 31 janvier 2012 pour désigner, parmi les ouvrages présélectionnés, les lauréats du Prix 2011 en langue française et en langue corse.

Il n'était pas facile pour Éric Reinhardt de réussir son retour après le succès de son précédent roman, Cendrillon. C'est chose faite, cependant, avec Le Système Victoria. Ce roman fait partie des livres qu'on ne referme qu'à demi, tant la tension et les interrogations que l'auteur a créées sont grandes.

On est frappé, lorsque l’on aborde le phénomène O.V.N.I., par la constance de ces «apparitions» dans l’histoire de l’humanité et l’on en retrouve la trace depuis que l’homme a accédé à la connaissance. Des fresques du néolithique jusqu’à aujourd’hui sur les cinq continents, il ne se passe un jour sans que quelque part dans le monde une nouvelle manifestation du phénomène soit signalée. Même dans des textes sacrés des religions on retrouve leurs traces.

Avec " Même les anges aiment la mer"Jérôme Camilly signe un nouveau roman aussi joli qu'enigmatique. Il nous livre un récit qui "accroche de bout en bout" avec ses chroniques sensibles d'un quotidien traversé de souvenirs, de bonheurs, de regrets, retraçant par petites touches le chemin de vie d'un quinquagénéraire nostalgique mais lucide.

Le livre, objet d'art ou départ immédiat vers un ailleurs, reste une valeur sûre de Noël. Voici quelques idées de cadeaux et les coups de cœur des libraires qui vous aideront à faire votre choix et surtout à faire plaisir !    

                              Lucie CANCELLIERI

Marie-Hélène Ferrari est l'auteur de plus d'une vingtaine de livres. Romans policiers, ou romans intimistes, ces œuvres, suivies par des lecteurs fidèles, connaissent un succès croissant. Les aventures du commissaire Pierucci sont publiées non seulement dans toute la France mais aussi en Italie et au Canada.
Dans cet entretien, l'auteur revient  sur son roman « Le Diable est un ange comme les autres », évoque sa rencontre avec Maud Tabachnik dans le cadre d'Arte Mare et nous présente son livre à venir, « La honte en héritage ».

La mort est l'un des sujets de prédilection en littérature, et la nouvelle oeuvre d'Alexandre Ducommun , qui s'intitule "A l'usage des survivants"" et que publie l'Edition " la gare" Ghisonaccia, retentit comme le glas sur le passage de l'auteur qui s'en est allé Jean-Claude Loueilh.

La communauté littéraire insulaire est en deuil avec la disparition de Jean-Claude Loueilh à l'âge de 68 ans . Cet agrégé de philosophie, connu et apprécié du lectorat en raison d'oeuvres à l'écriture intelligente comme à l'écoute d'une société corse en proie à différents remous, s'était signalé par divers titres parus aux éditions "Fior di Carta" comme chez Albiana où ses "polars" ont toujours eu un retentissement avéré.

Prix Goncourt : Alexis Jenni reçoit le prix Goncourt pour L'Art français de la guerre aux éditions Gallimard.

Prix Renaudot : Emmanuel Carrère lauréat du prix Renaudot pour Limonov aux éditions POL

J'ai déserté le pays de l'enfance, Sigolène Vinson, éditions Plon

« Si, comme les éléphants, les poètes avaient un cimetière, ce serait ici ». Cet endroit, c'est l'Afrique et Djibouti, l'ailleurs déserté  et regretté par la narratrice à la fin de son enfance. Avocate à Paris, le personnage principal, S.V, double à peine caché de l'auteur, Sigolène Vinson, ne supporte plus sa vie dans la capitale, les métros, le ciel gris et lourd et surtout son métier. Elle qui aurait voulu défendre la veuve et l'orphelin se retrouve à plaider pour des entreprises qui licencient.  

Ce roman analyse ce passage, difficile, des aspirations adolescentes aux réalités adultes. Pour S.V, les souvenirs d'enfance s'accompagnent d'odeurs de mer, d'images d'Afars et d'horizons infinis synonymes de liberté.  

Mais pour la narratrice, la distance entre l'enfance et la vie adulte, les souvenirs et l'abrupte réalité est insurmontable, angoissante et la mène tout droit à l'internement psychiatrique. Ce moment de pause, de vide, est surtout un moment de réflexion. Le retour en Afrique, si désiré, si évident est un passage incontournable. Ce n'est que par là que le personnage peut tenter de retrouver un équilibre, d'accéder à une renaissance. Le récit devient alors une sorte de roman d'apprentissage à rebours : le retour aux origines permet à la narratrice de grandir car elle confronte le pays rêvé de l'enfance à cette nouvelle terre qui lui devient étrangère et qui a perdu de sa pureté. 

Sigolène Vinson a repris là un thème éminemment romantique, la confrontation des « grands rêves » aux « petites réalités », comme le disait Sainte-Beuve. Thème romantique et si souvent traité qu'il n'était pas facile d'en éviter les écueils. 

Si l'on peut être déçu par le dénouement attendu et deviné par le lecteur dès le début du roman, l'auteur s'en sort toutefois par une écriture de l'angoisse juste et pertinente et par une évocation  poétique de la nostalgie et du souvenir. 

Paul Giacobbi, président du conseil exécutif de Corse et Pierre Ghionga en charge de la langue corse ont remis jeudi après-midi à l’Hôtel de Région le prix de la CTC qui récompense deux ouvrages, dont un en langue corse, et doté de 5000 euros attribués à chacun des auteurs.

Francette Orsoni va bientôt prendre le Nord.
Dix jours durant du 20 au 30 Octobre elle va, en effet, participer à Edimbourg  et aux Iles Shetland au Scottish storytelling Festival. Une bien belle aventure pour l'une de nos meilleures conteuses qui sur ce plan aimerait voir son art, ou ceux qui s'en réclament sortir, enfin, des sentiers battus et s'extraire des clichés.

Pierre-François Orenga de Gaffory est un peintre autodidacte qui  peint depuis sa plus tendre enfance et qui s'est découvert une passion pour cet art lors d'une exposition à Bastia de l’artiste peintre  bastiais  Louis Schiavo.

Les XXIIIèmes Rencontres de Chants Polyphoniques de Calvi, A l’iniziu c’era a voce, se dérouleront en la cathédrale  Saint-Jean-Baptiste et en l'oratoire Saint-Antoine, de la citadelle de Calvi, du mardi 13 septembre au samedi 17 septembre. Ce festival international qui est devenu un classique d'arrière-saison de la station balnéaire de Calvi, réunit choristes et solistes de Corse et d’ailleurs. Des ensembles polyphoniques venus du monde entier se produisent au cœur de la citadelle de Calvi pour exprimer l’importance de l’identité dans la diversité. Mongols, Inuits, Tibétains, Africains, Cubains, Sardes, et bien d’autres encore, répondent chaque année à l'appel de ce rendez-vous populaire et culturel.

Lieu de transition et de passage, la porte est, dans toute architecture, symbole universel fort. Qu’elle appartienne au rustique séchoir à châtaignes de Corse ou à la maison de maître, au modeste abri de pêcheur ou à la bergerie, à la demeure maçonnique ou à l’église, la porte sépare du reste du monde pour ouvrir sur un monde autre. Inscrite sur la ligne étroite du seuil, sur le limen qui signe le point de bascule entre le dehors et le dedans, le matériel et le spirituel, la porte présente le double visage de la protection et de l’enfermement, de la séparation et de la liberté.

La poésie est un art majeur;  et le poète a dit Paul Eluard est celui qui inspire plus qu'il n'est inspiré. C'est sans doute ce qui motive Patrizia Gattacecca (nul besoin de présenter ce chantre de la réflexion poétique corse, auteur-compositeur-interprète qui éclaire le paysage culturel de l'île, et Alanu Di Meglio lorsqu'ils viennent à la rencontre du public.

Dans le cadre de la campagne muséale, « En Corse, il y a toujours un musée sur votre chemin », six journalistes de la presse nationale ont répondu à l’invitation de la Collectivité de Corse en venant visiter les musées du Nord au sud de l’île.

Si par une nuit d'été, un voyageur frappe à votre porte, méfiez-vous! Et regardez-le bien!  Peut-être ne demandera-t-il que l'hospitalité? Mais sous son air affable, ne serait-ce pas le diable en personne qui s'aventure dans votre antre ou bien un spectre qui demande votre aide pour passer dans le royaume des morts? Serait-ce seulement Dezio le conteur, venant vous narrer des récits Cruels et fantastiques.

     

Pour leur première séance de dédicaces à la librairie Valentini de Corte, Lily Figari et Pierre-Paul Grimaldi se sont particulièrement distingués. Leur petit ouvrage "Fiori é fiure" a connu un succès qu'ils n'osaient espérer! 

"Fiori è Fiure: Les plantes sauvages en Corse" est un petit ouvrage de vulgarisation à mettre entre toutes les mains. Edité par  "Editions Colonna", ce petit ouvrage n'a pas d'autre ambition que de s'adresser aux promeneurs. Il ne se veut surtout pas scientifique. Il a été co-écrit par Lily Figari , originaire de Figari , de son vrai nom Lily Pompa, journaliste à la retraite (Corse-Matin) curieuse des plantes de l'île et  passionnée de photos,  et Pierre Paul Grimaldi originaire de Balagne et du Fiumorbu, titulaire d'une maîtrise de langue et culture corses, randonneurs émérite en contact permanent avec la nature, tous les deux fervents de botanique et d'ethnobotanique.

C'est samedi soir que s'est ouvert le 18e festival du film de Lama en présence du maire de la commune Simon Baccelli et du président du festival, Mathieu Carta ainsi que de nombreuses personnalités.
Le réalisateur Gilles Legrand et les comédiens Niels Arestrup, Nicolas Bridet et Valérie Mairesse étaient présents à cette soirée d'ouverture à La piscine où ils devaient présenter leur film «  Tu seras mon fils » dont la sortie nationale est programmée pour le 24 août.

L'Institut Régional du Cinéma et de l’Audiovisuel Corse (IRCA), organise le dimanche à l'hôtel HR deCorte un colloque intitulé : ''Voir, montrer, faire... le cinéma Corse''. La matinée sera réservée à un bilan de la saison 2010-2011 de l'IRCA avec son Conseil d'Administration et son Assemblée Générale. Un atelier d'écriture se déroulera en parallèle pour les enfants membres de l'association Ciné Rinovu.  L'après-midi débutera avec la présentation de Ciné Rinovu, la pépinière de jeunes cinéastes de l'IRCA. Suivra un compte-rendu d'expériences de tournages, puis une série de débats sur le cinéma Corse. Les thèmes abordés seront la place de la musique corse dans le cinéma, les liens entre la Corse et l'Italie, la caractérisation du cinéma insulaire, les perspectives de développement de ce dernier. Dans le même temps, aura lieu le tournage d'un film musical par les cinéastes de Ciné Rinovu. Le colloque s'achèvera par la projection du Film de Magà Ettori sélectionné au 64eme Festival de Cannes : La Marche de l'enfant Roi.

Il était attendu depuis quelques années. Aujourd'hui, pour le plus grand bonheur des fans des rallyes et plus particulièrement du tour de Corse auto, c'est chose faite. Pierre Orsini, pilote de légende, seul Corse a avoir remporté cette épreuve mythique qu'est le tour de Corse nous raconte ses quinze ans de rallye.

C'est lui aussi qui est à l'origine de bien des vocations de ces pilotes insulaires qui ont marqué à leur tour l'histoire du sport automobile de notre île.

Portrait . Intellectuelle, journaliste et écrivaine corse, Anne-Xavier Albertini a le parcours de vie hors pair et multicarte d’une femme de  qualités

 Enfin! Un nouveau Vargas!

                                      L'Armée furieuse, de Fred Vargas, éditions Viviane Hamy

 Voilà trois ans que les fans de Fred Vargas attendaient de nouvelles aventures du commissaire Adamsberg et de sa brigade farfelue! Une chose est sûre, ils ne seront pas déçus. Les lecteurs avaient laissé le commissaire dans Un lieu incertain, le voilà à la poursuite de L'armée furieuse.

Dominique Bucchini, président de l'assemblée de Corse, et Paul Giacobbi, président du conseil exécutif de Corse, ont inauguré vendredi au musée de la Corse, à Corte, la nouvelle exposition temporaire "Mare nostrum, les Corses et la mer" qui se poursuivra jusqu'au 30 Décembre.

L'événement était attendu. Ce vendredi à 15 heures, ils étaient des centaines et des centaines de festivaliers, venus des quatre coins de l'île mais aussi du continent  à transformer le sable chaud de la plage de Calvi en une immense discothèque de plein air. En maillot, en short, en tee-shirt, un verre à la main, ils étaient là pour faire la "Teuf".

La municipalité et l’Office de Tourisme de Bonifacio présentent jeudi et  vendredi 
Roméo & Juliette la tragédie de William  Shakespeare dans une mise en scène inédite de Raymond Acquaviva.
Bonifacio, cité médiévale au patrimoine riche, est un lieu d’inspiration sans égal pour de nombreux artistes. l’atmosphère intemporelle qui y règne a fait germer un rêve fou dans l’esprit d’un enfant du pays, le comédien et metteur en scène Raymond Acquaviva : celui d’utiliser ce patrimoine fantastique comme scène naturelle d’une pièce de théâtre.

Le concours "Lire, c'est classe" est organisé depuis 15 ans par le conseil général de Haute-Corse en collaboration avec l'inspection  d'académie. Il a pour objectif de promouvoir la littérature ou de la faire  découvrir  aux enfants. Pour cette édition pas moins de 33 classes étaient sur la ligne de départ.

La tribune des chercheurs - la troisième du nom - s'est tenue vendredi dans la salle de délibérations du conseil général de la Haute-Corse. La manifestation oragnisée par la Société des sciences historiques et naturelles de la Corse en partenariat avec l'université de Corte a tenu, comme les précédentes, toutes ses promesses.

Les organisations, Sindicatu Naziunale di l'Attore di Sinema (SNAS), Sindicatu di i Produttori Corsi (SPC), Sindicatu Naziunale di l'Operaii di Sinema (SNOS), se sont réunies pour une réunion de la filière cinéma le 11 juin à Bastelicaccia, et ont mis en place une ''Intersyndicale du Cinéma Corse'' ayant pour objet la lutte contre les inégalités insulaires dont souffrent les professionnels du cinéma en Corse.

C'est parti pour "Cartooning for peace" à Bastia.
Jeudi soir une foule d'invités à répondu à l'appel d'Emile Zuccarelli, de Plantu et de Dominique Demartini qui ont œuvré de concert à la réalisation de cette belle manifestation qui fait une halte de plusieurs semaines au musée de la ville après après avoir fait le tour du monde.
Jeudi l'heure était aux allocutions.
Emile Zuccarelli, Plantu et Dominique De Martini n'ont pas manqué de dire avec beaucoup de sincérité ce que représentait cette manifestation.
Le maire de la ville a dit par exemple sa joie et sa fierté d'accueillir des dessinateurs comme Plantu qui utilisent leur art au service des idées.
Plantu s'est dit pour sa part séduit par l'accueil réservé à l'exposition qui dans d'autres régions du Monde ou de France a parfois suscité bien des réticences.
Quant à Dominique Demartini elle n'a pas trouvé assez de mots pour remercier tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisationn et au succès de cette exposition temporaire.
Après quoi on a pu, tout à loisir même si un peu bousculé, apprécier les dessins de presse exposés.

Ainsi après le siège des Nations-Unies à New-York,  Genève, Paris, Marseille, Bruxelles, Atlanta, Rome, Jérusalem, Boston, Montréal, Wellington, Bogota, La Réunion "Cartooning for peace"  arrive à Bastia pour deux mois.
C'est à voir et à revoir sans modération jusqu'au 29 Août !

Gilbert Romani publie, aux éditions Sonoritas, Gramatica di u corsu, la première grammaire  entièrement écrite en corse.

Cet ouvrage s'adresse d'abord aux élèves de primaire et collèges et à leurs professeurs. Sa simplicité de présentation ainsi que sa clarté en font un manuel pratique et un outil pédagogique d'une grande utilité.

Mais cette grammaire peut être aussi utilisée par tous ceux qui s'intéressent à la langue corse. Et par  ceux, nombreux, qui l'ont apprise en famille, dans la rue ou sur la place des villages et qui voudraient découvrir ou approfondir le fonctionnement de la langue.

Un ouvrage indispensable à avoir dans les cartables et dans les bibliothèques

Créer un espace d'information, de rencontre et de réflexion sur le monde des revues scientifiques, culturelles et littéraires  tel est l'objectif de « la journée de la revue » dont ce sera la 6e édition mercredi  à la bibliothèque patrimoniale Tommaso Prelà.

La Société des sciences historiques et naturelles organise le 24 Juin prochain à partir de 8h30 dans la salle des délibérations du conseil général de la Haute-Corse sa troisième tribune des chercheurs. Le colloque - le troisième de la SSHNC - sera consacré à l'histoire médiévale en Corse et sera animé par les docteurs et doctorants de l'Université de Corse sous la direction du professeur Jean-André Cancellieri.
A quelques jours de l'ouverture du colloque, dont les actes seront publiés dans la bulletin de la Société des sciences ("La Corse d'hier et demain"), Jean-André Cancellieri nous en dit un peu plus sur la manifestation.

Napoléon Bonaparte, "le premier ennemi de l'Angleterre", se résolut à apprendre l'anglais lors de sa captivité sur l'île de Sainte-Hélène, où il fut déporté par les Britanniques en octobre 1815 après la défaite de Waterloo.

Au moment où à Cannes  s'achevait  le 64e Festival international du film, un autre événement était attendu du côté de la Croisette, celui de la sortie du livre Festival de passions-un jour à Cannes.

Cet ouvrage de 300 pages raconte l'histoire glorieuse de l'AS Cannes, formatrice de grands noms du football français comme Zidane, Viera, Frey, Luccin, Clichy, Micoud … et du Racing-club de Cannes au sommet depuis 15 ans du volley-ball féminin français.

La TNT en Corse ?
C'est une affaire qui date, déjà, de près d'un an.
Le 6 Mai 2010, en effet, Canal + anticipait le passage au tout numérique avec les chaînes principales. Et à l'époque il fallut s'équiper d'adapteur TNT (Télévision numérique terrestre) ou de télévision récente afin de continuer à regarder les programmes en clair de la chaîne privée.
Dans la nuit de lundi à mardi, ce sont toutes les chaînes qui, à leur tour, passeront au tout numérique. Et il faudra encore s'équiper de la même façon afin de pouvoir regarder tous les programmes.
Pour vous permettre de passer cette étape dans les meilleures conditions voici les bons conseils dispensés par France Télé numérique.

À partir de ce mercredi 26 mai et jusqu'à samedi, la compagnie « Arte'Mouv » organise à Bastia la Plateforme Danse 2011. L'occasion pour ses organisateurs d'en présenter les détails lundi au Théâtre Municipal de Bastia au cours d'une conférence de presse.

Janine Serafini, conservateur honoraire du patrimoine, va régulièrement venir nous racontrer les histoires de l'Histoire.

Première de cette belle série aujourd'hui : " Lorsque le Prince de Galles s’agenouilla devant le tombeau de l’Empereur aux Invalides".

Le 17 mai arrive à Bastia, le tant attendu Jean Teulé dans le cadre du festival « Histoire (s) en mai ». C'est avec un peu de retard que l'écrivain rencontrera le public bastiais, pris dans le tourbillon médiatique du succès de son succulent Charly 9. C'est pour parler de cette œuvre et de son roman « Le Montespan » que Jean Teulé tiendra la vedette de cette 6ème manifestation, ces deux œuvres s'inscrivant parfaitement dans le thème du festival « cour et courtisans ».

Récemment, s'est tenue à Bastia une table ronde sur les liens unissant littérature et Internet. Cette discussion, qui a ouvert le festival « Histoire (s) en mai », ne pouvait être que nécessaire et intéressante, maintenant que la littérature a trouvé un nouveau médium. Autour de cette table ronde, étaient réunis quatre blogueurs : Françoise Ducret, pour le blog de la librairie Le point de rencontre, Stefanu Cesari, pour le blog Gattivi Ochja, Ugo Pangolfi, pour le blog Corsicapolar, Pierre-Laurent Santelli, pour Tarrori è Fantasia.  Les quatre invités ont donc débattu sur une question centrale, qui en appelle d'autres : Internet sert-il ou dessert-il la littérature et la littérature corse en particulier? Qu'en est-il de la notion d'auteur? Toute analyse est-elle bonne à s'afficher sur le net?

Françoise Ducret, invitée de cette table ronde, libraire et blogueuse, répond à nos questions et revient sur cette discussion.

 Le Festival « Histoire (s) en Mai », les 4, 5, 6 et 17 Mai 

Les 4, 5, 6 et 17 Mai se déroulera à Bastia le festival du livre d’histoire et de fiction historique : Histoire (s) en mai.

Cour et courtisans seront à l’honneur de cette sixième édition. Ce thème, toujours actuel et moderne, est, d’après les organisateurs Michelle Corroti et Philippe Peretti : « un des ces phénomènes historiques, qui échappent au temps et surmontent les révolutions ».

Où j'ai laissé mon âme  de Jerôme Ferrari

Pour son sixième roman, Où j’ai laissé mon âme, Jérôme Ferrari, écrivain et professeur de philosophie au lycée Fesch à Ajaccio a reçu le prix France Télévision et le Grand prix Poncetton de la Société des Gens de Lettres. L’auteur accède ainsi à une reconnaissance nationale que sa précédente œuvre Un Dieu Un Animal avait annoncée.

Henri Medori était récemment à la librairie "Les Volcans" à Clermont-Ferrand pour dédicacer à de nombreux amis et admirateurs une partie de ses nombreux ouvrages - Le Bleu de la rivière, Rumeurs d'encre, L'arbre noir, Je suis la vague etc .
Une occasion pour l'auteur, qui est aussi u pueta di a Piazza di a puesia, d'échanger avec ses lecteurs.

Un récit autobiographique, un roman engagé

Pascale Renucci publie aux éditions Albiana un roman autobiographique, un témoignage : Ton Père, ma douleur. Le titre, dès le départ, tisse le canevas d’un récit dont le lecteur ne sortira pas indemne.

 L’auteur raconte sa propre histoire : celle d’une femme, à Paris, prise dans l’engrenage d’un amour fou, irraisonné jusqu’à la violence, presque la destruction.

Jeudi, A Fundazione di l'Universita di Corsica s'associe au bureau des Relations Internationales et au centre culturel universitaire pour accueillir  Edward C. Auble, président émérite de la Paoli Business and Professional Association (de Paoli City, en Pennsylvanie) et Mme Catherine Sorba, réalisatrice du film Looking for Paoli.

 Un premier volet institutionnel se déroulera le matin autour de la construction de partenariat entre l'université,avant la  manifestation Remember Paoli qui se déroulera au CCU.
Vanina Bernard-Leoni nous parle du double événement.

L’Association Musa nostra organise des cafés littéraires pour tout public depuis trois ans maintenant, elle s’impose de plus en plus comme un vrai rendez-vous d’actualité littéraire pour tous les amoureux du livre. Riche et ouverte sur tous les univers l’association offre une tribune à tous ceux qui veulent évoquer leurs coups de cœur du moment. Musa nostra se veut l’association des échanges culturels et des passerelles entre auteurs et lecteurs.

Interview de la présidente de l’association Marie-France Bereni-Canazzi.

"Libérons les crayons" avec le dessin de presse : c'est le thème de l'exposition qui se tiendra du 9 Juin au 29 Août prochains au musée de Bastia.

"Libérons les crayons", manifestation organisée Cartooning for peace de Bastia?

Il n'y a guère que Dominique Demartini, qui a porté l'asociation sur les fonts baptismaux  en Avril 2010, qui peut en parler comme elle le fait.

Avec beaucoup de passion et d'enthousiasme

L’amour est une île, de Claudie Gallay

C’est avec impatience que l’on attendait la sortie du nouveau roman de Claudie Gallay, auteur des Déferlantes, qui avait emporté, en 2009, plus de 300 000 lecteurs. Une chose est sûre, les amoureux de ce livre et les autres ne seront pas déçus. 

Vous voulez entreprendre une visite insolite de Bastia inspirée des histoires et légendes locales les plus surprenantes?
Vous voulez entrer dans le monde de l'étrange et de l'émotion? Traverser le miroir du temps ?
Vous voulez, in fine, ressentir la magie des chants polyphoniques ?
Alors, les "Légendines" de la ville de Bastia, organisées par son office du tourisme, sont faites pour vous !

Les 18es rencontres de BD à Bastia démarrent - officiellement - jeudi à 19 heures au Centre culturel Una Volta. Mais, Dominique Mattei et ses collaborateurs peuvent vous en parler, elles sont bien plus anciennes que cela. " Les premières ont été portées sur les fonts baptismaux trois ans auparavant".
La directrice du Centre Culturel mais plus encore grande inspiratrice, et ce depuis toujours, de BD à Bastia raconte cette belle aventure…