U Rinnovu Naziunali dénonce les graves dysfonctionnements de la Commission départementale de consommation des espaces agricoles de la Haute-Corse (CDCEA) et son inadaptation à la spécificité insulaire. Cette commission, censée préserver les terres agricoles, favoriserait, selon le mouvement nationaliste qui s’appuie sur l’exemple du PLU d’Oletta, la spéculation immobilière. U Rinnovu en appelle à l’Assemblée de Corse (CTC) et demande le gel des PLU. Explications pour Corse Net Infos de Paul-Félix Benedetti, élu territorial et chef de file d’U Rinnovu Naziunali.
Le 1er octobre dernier, l’Agence nationale pour la démoustication et la gestion des Espaces Naturels a tenu son assemblée générale à Fort-de-France en Martinique. Avec comme ordre du jour, la mise en place des axes d’intervention prioritaires dans le cadre du programme européen « Life. » A cette réunion, participaient les cinq partenaires du projet, à savoir Eid Méditerranée, Eid Rhône-Alpes, Conseils Généraux de la Martinique, de la Guyane et de la Corse-du-Sud.
Parmi les nombreux dossiers examinés par le conseil général de la Corse-du-Sud, celui concernant le Projet Régional de Santé (2012-2016) présenté par le directeur de l’ARS a connu un vif succès. Il a été voté à l’unanimité par les conseiller généraux.
L’adoption du cahier des charges de la nouvelle Délégation de service public (DSP) maritime, fin septembre, à l’Assemblée de Corse (CTC), continue de faire des vagues dans le monde politique et syndical. Les nationalistes modérés de Femu a Corsica, qui ont porté la fronde lors des débats, se sont abstenus au moment du vote. Pour Corse Net Infos, le président du groupe, Jean-Christophe Angelini, revient sur les points litigieux.
Paul Giacobbi, président du conseil exécutif de Corse, a décidé de réagir vendredi, aux récentes prises de position relatives à la prorogation des arrêtés Miot. Dans une communiqué il rappelle que "conformément aux engagements qu’il a pris en séance publique, il a écrit au Premier ministre concernant la prorogation des arrêtés Miot, un courrier. Il a également déposé un amendement en ce sens, à la loi de finances pour 2013." Paul Giacobbi précise encore " que cette affaire essentielle ne pourra trouver une solution définitive que dans le cadre d’une évolution constitutionnelle qu’il appelle de ses vœux." Le texte de la lettre à Jean-Marc Ayrault et le contenu de son amendement .
Après l'appel à la mobilisation générale lancé par Femu A Corsica contre la suppression des arrêtés Miot, les autres groupes politiques insulaires ne voulant pas laisser, aux seuls nationalistes modérés, la barre de manoeuvre, leur ont emboîté le pas. Dans une cacophonie médiatique de mauvais augure pour réaliser le front commun nécessaire et faire plier l'Etat.
Femu A Corsica a lancé, mercredi, à Ajaccio, un appel à la mobilisation générale contre la suppression des Arrêtés Miot qui sera effective, si rien n'est fait, au 1er janvier 2013. Son leader, Gilles Simeoni, qui a fait de cet enjeu son cheval de bataille, explique, à Corse Net Infos, que les Corses doivent faire front commun à tous les niveaux, parlementaire, régional et dans la rue, derrière cette revendication. Selon lui, le rapport de forces politique est la seule manière d'obtenir un engagement clair et ferme de l'Etat.
Femu a Corsica a donné, mercredi à Ajaccio, une conférence de presse, appelant à une mobilisation générale afin d’empêcher la fin du régime dérogatoire issu des arrêtés Miot, dans l’île. Devant le mutisme de l’Etat, et à l’arrivée de la date du 1er janvier 2013, qui verra le retour au droit commun, en matière d’imposition sur les biens immobiliers transmis par voir de succession, "il est urgent qu’une démarche collective de tous les politiques corses et de la population soit envisagée, dans le but d’obtenir une dérogation législative" clament haut et fort Jean Biancucci, Gilles Simeoni et Jean-Christophe Angelini.
Le Front de Gauche a été le seul groupe de l'Assemblée de Corse (CTC) à avoir voté contre la Délégation de service public (DSP). Membre de la majorité territoriale, il a bataillé ferme pour tenter d'amender un cahier des charges trop libéral à son goût. En vain. L'élu communiste, Michel Stefani, explique, à Corse Net Infos, les raisons de ce vote à contre-courant et sa consternation de voir plébisciter des objectifs bien éloignés des intérêts qu'il défend.
Le vote, par l’Assemblée de Corse, vendredi dernier, du cahier des charges de la future Délégation de service public (DSP) maritime a été un profond soulagement pour le président de l'Office des transports. Paul-Marie Bartoli a été, néanmoins, contraint d'accepter un rapport largement amendé et de renoncer à son dada, le service garanti. Il affirme, à Corse Net Infos, assumer pleinement ses choix et croire en l'avenir de la SNCM.
Corsica Libera s’est abstenue de voter le rapport final amendé sur la Délégation de service public (DSP), vendredi soir, en clôture de session à l’Assemblée de Corse (CTC). L’adoption du service social et solidaire, proposé par le STC (Sindicatu di I Travagliadori Corsi), est une victoire incontestable pour le groupe nationaliste qui a porté cet amendement et a bataillé ferme pour le faire valider. Explications, pour Corse Net Infos, de son leader et élu territorial, Jean-Guy Talamoni.
L’opposition de droite a voté le rapport amendé sur la Délégation de service public (DSP) maritime, permettant ainsi son adoption par l’Assemblée de Corse, vendredi soir. L’élu territorial UMP du groupe Rassembler pour la Corse, Camille de Rocca Serra, explique, à Corse Net Infos, les raisons de ce vote et l’importance des amendements apportés qui modifient en profondeur un rapport qualifié de libéral.
Le soulagement de Paul Giacobbi était visible après l’adoption, vendredi, à l’Assemblée de Corse (CTC), du rapport sur la Délégation de service public (DSP) maritime. Profondément amendé, celui-ci a été voté grâce à l’apport des voix de droite, le Front de gauche et Corse Social Démocrate ayant fait défaut. Le président de l’Exécutif territorial livre, à Corse Net Infos, son sentiment sur le rapport amendé et sur le vote.
Une semaine après son naufrage, c’est lesté d’amendements que le cahier des charges de la future desserte maritime a été adopté, vendredi soir, par 26 voix pour, 19 abstentions et 6 voix contre.
Il entérine une DSP sur Marseille pour une durée de 10 ans, une grille tarifaire revue à la baisse avec un prix plancher et un service social et solidaire pour ne pas bloquer l’île en cas de grève.
Suspendue une semaine, la session de l'Assemblée de Corse a repris, ce vendredi matin, sur le chapitre de la desserte maritime après l'examen, jeudi en Commission du développement économique, des 47 amendements. Si Toulon a été abandonné et la durée établie à 10 ans, la surprise est venue en fin de séance avec le recul de l'Exécutif sur le service minimum et le vote du service social et solidaire proposé par le STC.
Lors de la dernière session de l’Assemblée de Corse, le président de la Commission des compétences législatives et réglementaires, Pierre Chaubon, a fait une mise au point sur les travaux concernant l’évolution institutionnelle en cours d’élaboration. Il revient, pour Corse Net Infos, sur la divulgation du rapport de José Colombani qui a suscité la polémique, détaille les priorités de ce dossier majeur et établit un calendrier d’action. Selon lui, l’enjeu est d’approfondir le statut particulier.
Les nationalistes modérés de Femu A Corsica ont mené, avec la droite, la fronde de l’opposition pour le report du débat sur la desserte maritime. Ayant été l’un des plus virulents à fustiger l’indigence du cahier des charges, l’élu territorial, Gilles Simeoni, détaille, à Corse Net Infos, les raisons de ce torpillage en règle. Il revient également sur ses révélations concernant la procédure engagée par Veolia pour annuler la vente de la SNCM et dénonce les pressions qui pourraient en résulter.
Le débat sur la desserte maritime ayant tourné court sous la fronde de l’opposition qui, devant l’indigence du cahier des charges, réclamait son report, la session de rentrée de l’Assemblée de Corse (CTC) a été suspendue pendant une semaine. A l’origine de la proposition, Ange Santini, élu territorial UMP, livre, à Corse Net Infos, son analyse du débat avorté et son sentiment sur le rapport vilipendé.
Le débat sur les transports maritimes, qui a débuté vendredi matin à l'Assemblée de Corse (CTC), s'annonçait difficile, au vu de la polémique qui l'avait précédé dans les médias, il fut carrément houleux. L'opposition, droite et nationalistes réunis, torpille un cahier des charges qu'elle juge illisible et pipé et demande le report du vote. Paul Giacobbi refuse, d'abord, en brandissant le sceptre du délai et du risque de couler corps et biens la DSP. Au final, noyée sous 50 amendements, la session est suspendue et reportée à vendredi prochain.
Pierre Chaubon, président de la commission des compétences législatives et réglementaires s'est longuement exprimé à la tribune de l'assemblée de Corse sur la réforme institutionnelle à laquelle travaille la majorité régionale. Sa communication, marquée également par une mise au point, a consisté aussi à une mise à plat et, surtout, à une mise en perspective des travaux de la Commission sur la réforme institutionnelle. Voici ce qu'en a dit Pierre Chaubon, vendredi, à l'assemblée de Corse.
Lors du débat sur le budget supplémentaire pour l'exercice 2012, la CTC a voté la possibilité, nouvellement octroyée par l'Etat aux collectivités territoriales, de contracter deux prêts auprès de la Caisse des dépôts et consignations sur une période de 40 ans. Un recours à l'emprunt qui a suscité l'inquiétude et l'incompréhension de l'opposition. Pour pallier son gel des dotations et les carences financières à venir, l'Etat a débloqué une enveloppe de 35 milliards € pour financer les investissements des collectivités territoriales.
" Le Golfe de Porto, inscrit au Patrimoine Mondial de l’Humanité a été placé «sous surveillance» en juillet dernier par l’UNESCO. Les risques liés aux opérations de prospection d’hydrocarbures entre le Var et la Corse avec en perspective un projet de forage exploratoire à 102 milles nautiques de la limite ouest du site, mettent en péril la conservation du bien " s'inquiète Camille de Rocca Serra
Un incident technique, lié aux aléas d'Internet, ne nous a pas permis de vous rendre compte plus tôt de la rentrée politique de Femu a Corsica, dimanche à Corte. Nous nous en excusons.
À l'orée d'un automne politiquement chargé avec la mise en débat à l'Assemblée de Corse de leurs revendications historiques devenues les grands dossiers de la mandature, les Nationalistes modérés ont appelé à la mobilisation générale et donné la parole aux militants. Leurs troupes ont profité de l'occasion pour exprimer leurs inquiétudes.
Le pacte de stabilité budgétaire et sa règle d’or qui impose aux Etats, d’inscrire dans leur législation, l'équilibre des comptes publics sous peine de sanctions, est le grand débat de la rentrée dans la zone euro. Ce mercredi, la Cour constitutionnelle allemande rendra sa décision sur la validité des textes instaurant ce pacte et le Mécanisme européen de stabilité. Le Parlement français devrait les ratifier en octobre. Mais, l’opposition au Pacte et à la politique d’austérité s’amplifie à gauche et divise les Ecologistes. Membre du PNC, élu sur la liste Europe Ecologie, le député européen, François Alfonsi, explique, à Corse Net Infos, pourquoi il faut ratifier le Traité.
Dans le cadre de son mandat européen, le député, François Alfonsi, explique, à Corse Net Infos, ses deux grandes priorités : la création d’un espace méditerranéen européen, déjà voté par le Parlement, et son combat pour le statut de région intermédiaire. Deux grands chantiers qui impacteraient directement la Corse. Le maire d’Osani évoque, également, la politique agricole commune (PAC) qui sera discutée ce mois-ci à Bruxelles.
La Corse ne compte qu’un seul député européen, élu sur la liste Europe Ecologie du Sud-Est de la France. Membre des commissions Développement régional, Budget et Culture au Parlement européen, François Alfonsi, également maire d’Osani et membre de l’exécutif du PNC, explique, à Corse Net Infos, son travail à Bruxelles. Il affirme l’importance d’avoir un député européen pour une région spécifique comme la Corse.
Membre de l’exécutif de Corsica Libera, François Sargentini explique, à Corse Net Infos, la position de son mouvement face à la scission avec Rinnovu Naziunali, position inchangée depuis l’assemblée générale de février dernier. Rejetant toute volonté hégémonique, il estime que chacun fera sa route et que la scission ne fragilisera en rien Corsica Libera.
Elu territorial et chef de file d’U Rinnovu Naziunali, Paul-Félix Benedetti explique, à Corse Net Infos, les raisons de la scission avec Corsica Libera. Refusant la polémique, il entend se concentrer sur les enjeux à venir : reconstituer le mouvement et l’adosser à un projet nationaliste d’A Scelta Patriottica.
Ce n’est pas une surprise, mais c’est désormais officiel. Rinnovu Naziunali, avec à sa tête l’élu territorial Paul-Félix Benedetti, quitte le mouvement Corsica Libera. La scission, évitée de justesse pendant l’assemblée générale de février dernier, entérine une rupture de fait et suit celle des clandestins en juillet dernier.
Les grandes orientations du futur PADDUC, Plan d'aménagement et de développement durable de la Corse, ont été adoptées, fin juillet, à la CTC. Corse Net Infos continue son tour de table politique sur cette question majeure qui va dessiner l’avenir de l’île pour les deux prochaines décennies. Pour Antoine Orsini, élu territorial du groupe Corse Social Démocrate et président de la Commission des finances, de la planification et des affaires européennes, le PADDUC est un modèle global de développement qui ne peut se limiter à des enjeux urbanistiques.