Les territoires insulaires face aux schémas Climat-Air-Energie : Il convient d’élaborer quelque chose de fiable 

La mise en place de buts stratégiques doit impérativement répondre à des objectifs internationaux en matière de protection du climat et plus encore tendre vers l’autosuffisance énergétique. En clair, lutter contre le réchauffement et les émissions de polluants atmosphériques.

Cela se passait mardi au palais des congrès d’Ajaccio en présence de Dominique Bucchini, président de l’Assemblée de Corse qui a prononcé l’allocution d’ouverture, Maria Giudicelli, conseillère exécutive chargée de l’Energie, Louis Galantine, du Conseil de Guadeloupe, Alin Guezello, du conseil régional de la Réunion, Manwane Bejgane, directeur de l’Environnement et des politiques territoriales.

Au menu de cette journée marathon, les enjeux et les objectifs de la CTC, l’établissement de Schémas Régionaux Climat Air Energie, le lancement du plan Climat Energie Corse, la présentation des projets des conseils régionaux de Guadeloupe, de la Réunion et de la Martinique.

 

La fluctuation du prix du baril

Pour la Corse, l’enjeu est d’importance, comme le soulignait Maria Giudicelli lors de ses interventions :

« C’est effectivement une journée importante au cours de laquelle nous allons dessiner les contours d’une stratégie qui doit nous conduire vers une autonomie énergétique à l’horizon des années 2050. On a voulu bien sûr mettre en place une réflexion partagée avec les territoires insulaires, à savoir la Guadeloupe, la Réunion, la Martinique et la Corse. Conformément aux lois Grenelle, nous devons chacun élaborer un schéma régional climat-air-énergie. En fait, nous devons définir et décliner les stratégies que nous devrons mettre en œuvre au cours des prochaines années  pour tendre vers cette  autonomie énergétique parce que nous avons une dépendance aux produits pétroliers supérieure au taux national. Notre production électrique et de l’énergie dépend fortement de l’apport des produits pétroliers.

Cela a forcément des conséquences compte tenu du prix du baril qui explose et des conséquences environnementales qui en découlent. »

 

- Autrement dit, un travail de longue haleine pour les générations qui arrivent ?

Tout à fait. Nous sommes obligés d’écrire la feuille de route que nous entendons mettre en œuvre afin que nos futures générations tendent vers un environnement préservé. Les énergies renouvelables, la maîtrise de la demande d’énergie, toute la problématique  liée aux transports et à la mobilité (les voitures électriques à promouvoir par exemple) en clair, toute cette énergie doit nous amener vers une autonomie énergétique. »

                                                                                                      Propos recueillis  par J.F.

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