Le Sporting tient l'ACA en échec

Stade François-Coty
ACA : SCB : ( 0-0)
Buts pour l'ACA :
Pour le SCB :
Avertissements
A l'ACA : Bouhours (64e)
Au SCB : Modeste (77e)
Exclusions : Cavalli et Angoula (80e)
Arbitre : M. Duhamel
Spectateurs : 11 000
ACA : Ochoa, Medjani, Poulard, Diawara, Bouhours, Faty, Andre puis Sammaritano (88e) Mostefa, Cavalli,  Mutu puis Diarra (55e), Eduardo (Sissoko, Jemal, Lippini, Pierazzi, Gigliotti)
SCB : Novaes, Angoula, Choplin, Marchal, Harek, Cahuzac, Yatabare puis Ilan (80e) Rothen, Khazri, Modeste, Maoulida puis Cioni (80e) (Bonnefoi, Mary, Palmieri, Thauvin,Sable)

L'ambiance :
Un stade coupé en deux. Une partie en bleu et blanc, l'autre en rouge et blanc. Des chants parfaitement orchestrés des deux côtés avec sur ce plan-là un net avantage pour les visiteurs : Timizzolu a vécu la fête qu'il attendait en ce début de dimanche après-midi. Avec pour commencer un bel hommage à Antoine Sollacaro, rythmé par  ses deux enfants et ponctué par une minute silence impressionnante et un Dio vi salvi Regina émouvant. Les vrais supporters "bleu" et "rouge" étaient de retour au stade François-Coty : Tant pis pour tous qui s'attendaient à voir les Corses se donner en spectacle !
Bien sûr il y eut ce dérapage de la 80e minute, mais le coup de folie passé tout est rentré dans l'ordre. Avec cette image réjouissante des joueurs des deux équipes qui n'ont pas manqué de se congratuler mutuellement au coup de sifflet final

Le match :
Un SCB entreprenant d'entrée de jeu et n'entendant pas subir, un ACA qui a laissé passer l'orage avant de se remettre dans le sens de la marche : le début du match a longtemps basculé d'un côté et de l'autre. Mais si le SCB tira le premier notamment par Modeste après un coup-franc de Rothen (4e) et s'il récidiva à deux reprises par Maoulida (18e et 39e), on doit à la vérité de dire que les bonnes occasions furent ajaciennes. Il y eut tout d'abord ce coup-franc de Johan Cavalli que Novaes alla cueillir sur la tête de Mutu (9e) puis en fin de première période les tentatives de Mutu dont la frappe heurta le montant gauche de Novaes, et celles de Faty qui frôla le montant du même Novaes. Mais ce fut incontestablement Johan Cavalli qui eut la plus nette au bout de son pied, mais si son lob abusa Novaes, il ne trompa pas Choplin qui sauvait sur sa ligne.
L'essentiel du spectacle venait d'avoir lieu.
La suite du match se résuma en effet à trois coups de pieds arrêtés, trois corners en l'occurrence, dont un pour le SCB. Mais ni Modeste, ni Mutu et pas davantage Diarra ne parvinrent à cadrer leurs reprises de la tête
Et puis il y eut cette fameuse 80e minute. Les deux cartons rouges. Des joueurs qui pêtent les plombs sur le terrain. Et la fièvre qui gagne les tribunes.
Et puis aussi vite que la tension était montée elle retomba comme un soufflet.
On joua encore une dizaine de minutes mais le match ne bascula pas pour autant.
M. Duhamel renvoya tout le monde aux vestiaires sans que l'ACA et le SCB aient réussi à se départager.


L'arbitre :
Laurent Duhamel sait, sans doute, ce que le mot derby veut dire. C'est peut-être la raison pour laquelle il a parfaitement maîtrisé son match en première période durant laquelle il a, en effet, plus averti (verbalement) que sévi. Ce n'est pas plus mal. Il poursuivit sur le même tempo en seconde période avec, au bout de l'heure de jeu, un avertissement pour l'Ajaccien Bouhours. Puis un quart d'heure plus tard à Modeste. Sur le coup il eut pourtant tort. Modeste a bien été retenu par le maillot dans la surface. Quant aux deux cartons rouges qui mirent le feu aux poudres M. Duhamel, qui ne pouvait présager ce qui allait suivre, ne pouvait faire autrement.

Le bilan :
Deux points perdus pour l'ACA, un point gagné pour le SCB. Sur l'ensemble du match il n'y a rien à dire, même si au nombre d'occasions l'ACA se situa un peu au-dessus des opportunités bastiaises. Mais d'une façon générale on ne peut affirmer que ce fut un grand match.
Ce fut un derby, parfois âprement disputé, engagé, mais un derby duquel on attend parfois monts et merveilles et qui parfois comme la montagne n'accouche que d'une souris.
Ce fut le cas dimanche à Timizzolu. Rendez-vous à Furiani pour le prochain !

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Commentaires: 1
  • #1

    Tonia (lundi, 22 octobre 2012 10:41)

    Bonjour,

    Un match décevant, à commencer par les deux joueurs qui auraient dû
    donner l'exemple!...Que va t-il se passer à Furiani pour le prochain
    match?...D'une façon ou d'une autre, la Corse fait parler d'elle !