Massabeau (Bastia XV) : "On n'a pas encore tapé dans le dur…"

Bastia XV est co-leader de la poule 9 du championnat de France de troisième division fédérale. Et après ? Laurent Massabeau, l'entraîneur bastiais, a vite fait pour vous ramener les pieds sur terre. En tout cas il est homme à relativiser et à avoir conscience que tout reste à faire.

- Alors Bastia XV co-leader?
- C'est le minimum que l'on  pouvait faire avec deux matches à domicile contre un à l'extérieur. Il ne faut pas oublier que, hormis La Valette, nous ne nous sommes pas encore mesuré aux grosses cylindrées du championnat. Mon grand regret reste, aujourd'hui, de nous être raté de la sorte à Gap. Avec une victoire la-bas nous aurions été plus tranquilles

- Le Stade Phocéen, Nice et Eyragues pour le cycle à venir : deux matches à l'extérieur contre un à domicile, cela ne va pas être facile ?
- Avec Nice rétrogradé de Fédérale 1 pour raison administrative nous allons commencer à "taper dans le dur". Mais après cela il y aura encore beaucoup de rencontres à disputer contre des adversaires encore plus costaud, comme Berre par exemple.

- Qu'attendrez-vous de la part de votre équipe?
- La qualité est là. Il lui reste à soigner son collectif qu'elle a exprimé avec une belle constante face à La Valette. Elle doit persévérer dans ce sens, et cultiver l'esprit de groupe sans lequel, en rugby, il est inutile d'espérer pouvoir faire de grandes choses.

- Dimanche Marseille ?
- J'ai hâte de voir comment mon équipe va se comporter face à cet adversaire qui ne doit pas lui être supérieur. A Gap, ce fut vraiment catastrophique. Même s'il faudra tout faire pour gagner, nous risquons de perdre ce match. Mais ce je ne veux surtout pas, c'est que Bastia XV perde son… rugby.

- Qu'elle reproduise son match face à La Valette ?
- Nous allons voir si elle va pourvoir continuer sur sa lancée. L'équipe, c'est vrai, vient de loin mais même si je le répète, le plus dur est à venir, elle n'a pas le droit de gâcher les chances que lui donne le calendrier de prendre des assurances sur le maintien.
                                                                                                                       Charles MONTI

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