Stade de Furiani : Entre fautes, erreurs et oublis

Divers sujets figuraient *, lundi matin, à l'ordre du jour du conseil de la communauté d'agglomération de Bastia mais au terme de la dizaine de rapports qui étaient soumis à l'approbation du conseil communautaire, la question, récurrente, de la rénovation du stade de Furiani est revenue sur le tapis…

Le débat a été amené par l'ordre du jour de la prochaine réunion de la commission d'appels d'offres de la communauté d'agglomération qui doit examiner des avenants relatifs à l'agrément du stade Armand-Cesari au niveau 1.

" On ne peut pas laisser dire que le stade n'est pas homologué parce que les travaux n'ont pas été faits" a lancé Jacky Padovani, le maire de San Martino di Lota en faisant le reproche à la ligue de football professionnel de faire sempiternellement évoluer ses critères en la matière.
Ange Rovere, lui a emboîté le pas en demandant à LFP de " revenir à la raison" et de poser la question de savoir si elle-meme, qui perçoit des sommes confortables, ne pouvait pas de temps en temps mettre la main à la poche pour aider à la réalisation de ces travaux.

Paul Giudicelli a abondé dans ce sens en soulignant qu'après l'homologation de l'Etat, l'homologation sportive de l'enceinte "nécessitait de courir derrière des normes qui n'arrêtent pas de changer".

 

" Quand on est responsable de ces errements on les assume "

"Désormais  Bastia possède un stade agérable et fonctionnel". Emile Zuccarelli a repris, sans doute à dessein, les termes contenus dans le rapport de la LFP pour répliquer à ceux qui sifflent la CAB. Il n'en demeure pas vrai que lui aussi a relevé la " fuite en avant des normes" de la Ligue, contrainte d'en passer par là en raison des droits de retransmission télé qui constituent les trois quarts des budgets des clubs. 

Pour Jean Baggioni, il s'agit là de "dépenses imposées qu'il faut satisfaire".
D'une façon plus générale le maire de Ville-di-Pietrabugno a relevé que nombre de dépenses supplémentaires avaient été le fait " de fautes, d'erreurs de conception et d'oublis". 

"Au niveau de l'investissement nous sommes allés d'un plafond à un autre. Quand on est responsable de ces errements on les assume."

 

" Qui et pourquoi ? "
Emile Zuccarelli n'a pas manqué alors de rappeler que tout cela découlait du choix architectural opéré en 1994. 

"Je vous dirai pourquoi et qui a pris la décision de construire la tribune Nord contre l'avis des élus" a promis Emile Zuccarelli en soulignant qu'il assumait la continuité de la gouvernance.

"Je mettrai les plans de l'époque sous le nez de tout le monde. Vous verrez que notre tâche a été singulièrement compliquée par les plans sur lesquels nous sommes partis à l'origine."
En dépit de tout ce qui précède le président de la communauté d'agglomération de Bastia n'en a pas moins souligné que Armand-Cesari était un " stade beau, agréable et fonctionnel qui n'a pas coûté plus cher qu'un stade normal :  la dépense n'a pas excédé 2 000€ la place ! "

                                                                                                                                       C. M
* La suite des travaux à venir 

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Commentaires: 2
  • #1

    Ghjuvan'Petru (mardi, 09 octobre 2012 16:36)

    "stade beau, agréable et fonctionnel", un scandale d'entendre cela de la bouche de nos élus.. On nous prend vraiment pour des africains...Merci Monsieur Zuccarelli

  • #2

    jack (mardi, 09 octobre 2012 20:14)

    heureusement qu'ily a monsieur Zuccarelli , en effet il mérite un grand merci" ghjuvanPédru" de toute façon quoi que l'on fasse,les footbaleurs vous n'êtes jamais contents
    pensez aux autres sports qui méritent aussi d'être aidé
    à bon entendeurs salut