Pietrosella : Alerte à la pollution au Rupione

(Photos Marilyne Santi)
(Photos Marilyne Santi)

Ces trente dernières années, une dizaine d’accidents se sont produits en Méditerranée, ayant entrainé le déversement en pleine mer, de polluants atteignant ou non le littoral.  La façade maritime Corse, de plus de 1 000 km, présente à la fois un intérêt environnemental, économique et social qu’il faut préserver. Les évènements liés au trafic maritime, représentent l’un des principaux facteurs de risques de pollution avec 20 737 navires en transit, et 31,7 millions de tonnes de matières polluantes et dangereuses pour le canal de Corse en 2010. 

Plusieurs évènements de pollutions maritimes de petites ou moyennes ampleurs se sont déjà produits autour de l’île, auxquels il faut rajouter les rejets illicites, surtout dus aux dégazages.

Ces évènements démontrent que le risque zéro n’existe pas. C’est pour cette raison, qu’il est important de prévenir les risques de pollution en préparant les dispositifs à mettre en place, et en s’entrainant régulièrement afin d’acquérir et d’entretenir les savoir-faire communs.

Le 25 février 2002, le préfet de Corse-du-ud a approuvé le Plan ORSEC POLMAR-Terre, plan de lutte contre les pollutions maritimes. Outil opérationnel de lutte et de gestion de crise, celui-ci doit être régulièrement testé à l’occasion d’exercices les plus réalistes possibles.

En règle générale, la lutte doit commencer en mer sur les lieux même de l’accident, puis très vite sur le littoral. 

Le département de Corse-du-Sud, teste régulièrement les plans de protection des sites du volet POLMAR-Terre de l’ORSEC à l’occasion d’exercices de grande ampleur qui visent aussi à identifier, former et tester les moyens humains et matériels, qui seront chargés de la lutte à terre dans les premières heures de la crise.

Le dernier exercice a ainsi réuni une centaine d’acteurs sur trois sites d’exercices le 20 octobre 2011 à Porto-Vecchio. 

Jeudi, la formation pratique de nettoyage du littoral, se passait sur la plage du Ruppione. Les personnes formées étaient issues des services de l’état (DDTM2A, DDTM2B, DIRM, DREAL), et des services de secours et de sécurité civile (SDIS2A, UIISC5). 

Echange sur les répartitions des rôles

Dans le cadre du dispositif ORSEC, (Organisation de la Réponse de Sécurité Civile), des exercices et des formations sont régulièrement organisés dans le département afin de tester les plans de protection des sites du volet POLMAR-Terre, (POLlution MARine).

Un exercice de nettoyage du littoral sur la plage du Rupione, à Pietrosella, a été organisé jeudi, mettant en place le dispositif POLMAR-TERRE, volet pollution marine du dispositif ORSEC départemental. Il a pour objet de faire face à une pollution accidentelle maritime de grande ampleur par hydrocarbure ou tout autre produit.

Cet exercice s’intègre dans la formation organisée du 2 au 4 octobre par la DDTM, (Direction Départementale des Territoires et de la Mer), de Corse du Sud, en lien avec le CEDRE, (CEntre de Documentation, de Recherche et d’Expérimentation sur les pollutions accidentelles de l’eau), et le CETMEF, (Centre d’Etudes Techniques Maritimes et Fluviales), avec le concours de la commune de Pietrosella. A destination des maires, des responsables des services des collectivités locales et de l’Etat, cette formation vise à échanger sur la répartition des rôles et les moyens de faire face à une pollution accidentelle.

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Commentaires: 1
  • #1

    figarella (samedi, 06 octobre 2012 08:34)

    si il y avais que cela ,hier j ai fait une marche bucolique de 6 klm ,pour moitié sentier et le reste asphalte.une honte j ai slalomé entre divers déchet,roue ,pneu,bouteille ,canette,papier gras, journaux,et autre gravât,tout cela ne se voit pas, bien cacher dans le maquis ,sauf que a pied en promenade on marche dedans sur 6 klm au bas mot 2 tonne de merde bravo a tous l être humain est une merde pour la planète le seuil d alerte et dépasser
    depuis belle lurette