"Incidents de Furiani" : Les dirigeants et les supporters du SCB ne décolèrent pas !

Les dirigeants et les supporters du SC Bastia ne décolèrent plus depuis les "incidents" qui se sont produits samedi à l'extérieur du stade de Furiani au moment où les 16 000 spectateurs quittaient l'enceinte. Pour eux, et c'est incontestable, ce sont les dispositions prises, sans qu'ils aient été prévenus, pour "protéger" le PSG, qui sont à l'origine de ce qu'il est advenu en fin de soirée. Avec à la clef une demi-douzaine de blessés parmi les supporters traités pour la circonstance sans aucun ménagement. Regardez notre vidéo.

Pour Pierre-Marie Geronimi il est indécent d'entendre le directeur de cabinet du préfet de Haute-Corse, mettre en cause les stadiers du club.
"Ils méritent 20/20. Comme tous les supporters et le public. D'ailleurs les griefs qu'il adresse au club sont battus en brêche par le rapport du délégué. Il n'y a rien de noté sur ce rapport, sauf  l'explosion de deux gros pétards".

Le caillassage du bus du PSG ?
" Oui on a du lancer des sandwiches et des cannettes vides. Après ça un responsable de la police est venu me voir et m'a assuré de son soutien si la Ligue faisait des problèmes à ce propos : Le bus devait arriver à 15 heures. Il est arrivé avec 42 minutes de retard, du coup tout le dispsoitif mis sur place pour l'accueillir a été désorganisé."

Mais petite phrase quand même à l'attention des supporters : "Une cannette ce n'est pas grand chose, mais c'est quand même une de trop. Il faudra faire attention tout au long de la saison à ce genre de comportement."
Troisième point de l'intervention de Pierre-Marie Geronimi : Pourquoi  a t-on bloqué les 16 000 spectateurs sans faire partir le bus du PSG puisqu'on voulait le protéger ?  "Après la fin du match, il s'est écoulé près de 1h30 avant que les Parisiens ne partent. En fait cette décision de bloquer les supporters n'a servi à rien, pusique le bus des visiteurs est parti quand il n'y avait plus personne au stade .C'est incompréhensible."

" D'autant plus ajoutait Pierre-Marie Géronimi "que cette décision avait prise à l'insu des dirigeants."

Reste que ces incidents risquent de refroidir plus d'un spectateur alors que jusqu'à présent tous les efforts des dirigeants ont consisté, on sait de quelle façon, à faire de Furiani le plus grand lieu de spectacle de Corse.

"Frappés, gazés, blessés" : pour Anthony Agostini, qui s'exprimait au nom de l'ensemble des supporters du SCB, les scènes vécues samedi ramènent 20 ans en arrière.
"Avant le match on également lancé des signaux forts aux supporters. Le PSG ce n'est pas que le PSG : En cas d'incident, ça peut tourner, aussi, à l'affaire d'Etat."
Après avoir assuré de son soutien les supporters et les spectateurs blessés et remercié le club de s'être mis à l'écoute de ces derniers, Anthony Agostini a rappelé toutes les actions engagées par les supporters pour améliorer tout ce qui l'être à Furiani.

" Mais peu ou pas d'écoute de la part des pouvoirs publics. Les gens ont été frappés, gazés et blessés. Samedi, ils ne savaient plus où aller. Toutes nos préconisations sont restées lettre morte.  Mais on a verbalisé et molesté sans ménagement et contrairement à ce que l'on soutenu, les forces de l'ordre ont bien utilisé le flash-ball".
Et de prévenir : les supporters bastiais se rendront samedi à Nice. Dès lors il importe que les pouvoirs publics prennent les dispositions qui s'imposent. "Nous ne supporterions pas d'être une fois encore désignés, comme on a déjà l'habitude de le faire, coupables de ce qu'il adviendra.

Témoignages

Davia Baldi et Patrice Durik figurent parmi les blessés qui sont venus témoigner lundi matin à Furiani.
Davia Baldi, qui porte les stigmates d'un violent coup de matraque derrière la tête, raconte:

" Quand j'ai quitté la tribune est je me suis trouvée devant un attroupement. D'un côté les CRS, de l'autre des supporters qui demandaient pourquoi on ne les laissait pas rejoindre leurs voitures. Puis les coups de matraque ont commencé. J'ai voulu me porter au secours d'un homme qui était à terre en criant : " Arrêtez vous allez le massacrer. ". Et quand je me suis penchée j'ai été frappé derrière la tête".
A deux pas de là Patrice Durik - c'est l'homme que l'on voit frapper alors qu'il est au sol dans la vidéo mise en ligne sur Corse Net Infos peu après les faits - narre les événements qui lui valent aujourd'hui de marcher avec une béquille.

" J'ai reçu un premier violent coup au genou. Quand je me suis relevé j'ai eu droit aux gaz lacrymogènes et à un nouveau coup sur mon genou blessé. Après les faits je suis allé faire état de des incidents auprès d'un responsble de la police. " On s'en fout. Si vous avez été blessé allez à l'hôpital puis au commissariat déposer plainte contre X" m'a t-on répondu."
Aujourd'hui arrêté pour huit jours, il devra sans doute subir une nouvelle intervention chirurgicale à ce genou déjà opéré à cinq reprises.

                                                                                                              Charles MONTI

Putenza turchina : Un public plus que parfait "

Le groupe de supporters PUTENZA TURCHINA et la « sessione SUTTANACCIA », tiennent à réagir contre les propos de ces dernières heures concernant les incidents qui ont suivi la rencontre de SAMEDI contre le PARIS ST GERMAIN. Nous déplorons les propos et le rapport de force qui a été entrepris par la préfecture et les forces de l'ordre présentent en nombre lors de cette rencontre.

Ce samedi 22 septembre 2012, la rencontre perdue (certes par le SC BASTIA avec quand même une salve d'honneur que l'on ne verra jamais ailleurs lorsque une équipe prend un 4 à 0 chez elle) mais notre public à été plus que parfait, resté dans un bon état d'esprit,et festif comme le soulignaient les dirigeants du SC BASTIA lors de leur conférence de presse. Nous sommes conscients que le PSG reste le PSG (club de la capitale), avec tout ce qui lui incombe.

A ce jour nous tenons à apporter notre soutien à nos dirigeants et nos joueurs dans ce

début de saison difficile et qui nous porterons vers des jours meilleurs.

Le groupe PUTENZATURCHINA et sa « sessione SUTTANACCIA » étaient encore présents après le match pour enlever le matériel sur la pelouse, et c'est à ce moment que nous avons assisté à "un feu d'artifice" venant des forces de l'ordre, nous avons vu monté plusieurs lacrymogènes dans le ciel à la hauteur de la gare et nous avons pu entendre des cris de femmes et d'enfants effrayés par ce qu'ils subissaient dehors. Cela est inadmissible.

Notre club à souffert de tout cela depuis des années, n'a jamais été épargné par les

autorités qu’elles soient du football ou de l'état. Nous demandons donc aux TURCHINI qui le souhaitent d'être et de rester exemplaires comme cela à été le cas lors de ces 2 dernières saisons et de ne pas rentrer dans le jeu malsain où les pouvoirs publics veulent que nous soyons mêlés avec le SC BASTIA.

Notez bien que ceci n'est pas un communiqué provocateur de notre part mais seulement un constat.

Allora marti sera TUTTI IN FURIANI et FORZA BASTIA

l'ensemble du groupe de supporters PUTENZATURCHINA.

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