Léo Battesti, président de la ligue corse d'échecs, et Michel Barat, recteur de l'académie de Corse, ont renouvelé pour trois ans, mercredi à Bastia, la convention liant la ligue et l'académie confortant ainsi l'enseignement des échecs à l'école. Un exemple qui depuis a été repris avec succès au niveau national et qui récemment a valu une belle ovation, internationale, à Léo Battesti à Istanbul.
La ligue de Corse d'échecs et l'académie de Corse marchent plus que jamais la main dans la main. Mercredi matin Léo Battesti le président de la première et Michel Barat recteur de la seconde, ont
, en tout cas, décidé de prolonger de trois ans la convention qui lie l'une et l'autre.
Ainsi à raison d'une heure par semaines i scacchi seront enseignés dans tous les établissement qui le voudront. A cette occasion Léo Battesti n'a pas manqué de saluer Michel Barat "
pour son écoute" qui a notamment su répercuter au niveau du directeur général de l'enseignement scolaire , Jean-Michel Blanquer en l'occurrence, le formidable travail en profondeur
effectué sur l'île au point que très récemment à Cachan l'exemplarité corse à été, une fois encore, mise en exergue. " On ne peut être que très fier quand l'image négative de la Corse est
ainsi contrebalancée " a souligné le président de a liga corsa di scacchi.
" Tirer nos jeunes vers le haut, leur enseigner le respect de l'autre et le respect des règles " telle est la philosphie de la ligue corse d'échecs.
" Aujourd'hui, depuis que l'Education nationale chemine à nos côtés, il y a en Corse 30 000 jeunes de 6 à 20 ans qui savent jouer aux échecs " a fièrement insisté Léo Battesti.
Michel Barat s'est réjoui lui aussi des ajustements apportés à la convention qui tout en gardant " la même philosophie, sera plus efficace." " Quant à ceux qui me disent que les
élèves qui s'adonnent à la discipline feraient mieux de faire du Français, je leur rétorque qu'ils font toujours du Français, les échecs entrant dans le cadre d'une pédagogie de
détournement."
Et de citer les exemples de ces milliers de jeunes qui, dans le cadre des tournois scolaires de Bastia et d'Ajaccio, jouent dans un silence de cathédrale. " Il n'y a pas une autre discipline
où l'on pourrait rassembler autant d'élèves dans de telles conditions".
Autre caractérisque des scacchi corsi :" Nous avons 14 animateurs dûment formés pour enseigner les échecs à 7 000 élèves. Leur salaire cumulé est l'équivalent de celui de 2 joueurs de
certaines activités professionnels " a précisé Léo Battesti. " Dès lors, même si la crise est là, les institutionnels devraient nous encourager plutôt que de traîner les pieds " a
t-il ajouté.
Autres preuves du bon exemple corse : Stéphane Escafre, ancien animateur à a casa di scacchi, a repris la formule à La Réunion. Deux ans après, 3 500 élèves s'y adonnaient aux échecs.
Aujourd'hui, président de la ligue, il entame la même démarche en Provence.
Enfin, et parce qu'en Corse la discipline est en éternel mouvement, Michel Rouquette, inspecteur d'académie de Haute-Corse, a exprimé le souhait de voir les échecs s'insérer à l'Internat d'excellence de Corte !
C. M.
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