L'AC Ajaccio s'incline avec des regrets à Lyon

O Lyonnais 2-0 AC Aiacciu (1-0)

Scopi : Lovren (25a), Lisandro Lopez (7a)

Avveritmenti : Bouhours, Mutu pà l’ACA

Stadiu di Gerland (Lyon), Dumenica u 16 di Sittembri di u 2012

Spettatori : Circa 30 000
Tempu : Dolci ; Tarrenu : assai bonu

Arbitru : M. Varela

OL : Vercoutre - Réveillère, Bisevac, Lovren, Dabo - Gonalons, Malbranque, Grenier – Bastos, Gomis, Lisandro

Bancu : Koné, Monzon, Lacazette, Briand, Mvuemba, Makengo, Fofana

Addestratori : Rémi Garde  

ACA: Ochoa – Diawara, Poulard, Medjani, Bouhours – Faty –Mostefa, Pierazzi, Diarra, Belghazouani – Eduardo

Bancu : Sissoko, Mutu, André, Tiberi, Lippini, Cavalli, Delort

Addestratori : Alex Dupont

Défait, l’ACA, à Gerland. Les Ajacciens n’ont pas réussi à faire trembler les filets, et à imposer vraiment leur jeu face à l’OL. Lovren, sur corner et Lisandro sur un contre, auront eu raison d’un collectif pourtant bien en place, comme à son habitude. Diarra et Eduardo, pourtant sollicités, n’ont pas trouvé la faille, malgré un bon nombre d’opportunités. La rentrée de Mutu n’y a rien fait, et il faut désormais que les Oursons se déconcentrent, avant un nouveau déplacement à Bordeaux, où il faudra ramener minimum un points pour ne pas se mettre à douter.

 

 Le début de match est assez crispé. L’ACA reste bien groupé, et ne sort que peu de son camp durant le premier quart d’heure. Face à des Lyonnais en confiance, les défenseurs ajacciens ne se jettent pas, et on tente de construire par l’arrière. Rien à signaler d’un coté comme de l’autre, si ce n’est ce plat du pied de Diarra, à la 17e minute, qui avait pris tout le monde de revers dans son appel de balle, et qui aurait mérité mieux. C’est Lovren qui sauve les siens en contrant sur la ligne.

 

Ochoa se chauffe, la défense craque

A vingt minutes de jeu, c’est le statut quo, et Vercoutre et Ochoa passent une fin d’après-midi plutôt tranquille. L’ACA va peu à peu sortir de sa moitié de terrain, et prendre rapidement le jeu à son compte, obtenant corners et touches dans les trente mètres adverses. Mais comme le Lyon ne dort jamais vraiment, c’est au final Gomis qui offre la première occasion du match. Sa frappe en pivot est joliment détournée en corner par Ochoa. Mais le portier Mexicain sera moins inspiré sur le coup de pied arrêté, manquant d’autorité, et laissant à Lovren le loisir d’ouvrir le score de la tête. La défense est passive, et Pierazzi ne parvient pas à empêcher le défenseur d’ouvrir le score : vingt-cinq minutes et 1-0 pour les locaux.

Les Lyonnais sont désormais aux commandes, et ont la possession pour eux (60% - 40% pour les hommes de Rémi Garde). L’ACA, lui tente de réagir, mais Eduardo est toujours aussi esseulé devant. Belghazouani multiplient les courses balle au pied, et les milieux comme Faty et Mostefa dézonent pas mal, sans que cela n’ait un effet probant. Les attaquants n’y sont pas, et ça se ressent. Les Lyonnais procèdent par à-coups, et sur l’un d’eux, Gomis récidive, et voit son ballon frôle le montant (36a). Mais l’ACA va finir la première mi-temps sur une note d’espoir : 43e minute, Lovren rate sa passe, et c’est Belghazouani qui se rue balle au pied, un peu trop à la hâte peut-être, puisque le franco-marocain manque une première fois son duel avec Vercoutre. L’ailier droit récupère, mais manque sa remise en retrait pour Eduardo, qui avait suivi, et la défense Lyonnaise se dégage avec de la chance. La pause est sifflée sur cette action, et l’ACA est donc mené à la mi-temps. Le score aurait pu être autre si ce corner avait été mieux négocié par les acéistes, mais voilà, la marque est en faveur des Lyonnais.

 

Alex Dupont a bien recadré ses joueurs à la pause, mais les dirige toujours depuis la tribune, purgeant là son dernier match de suspension. De retour des vestiaires, l’ACA démarre pied au plancher. Belghazouani se joue de son vis-à-vis, décale pour Faty, le centre su Sénégalais arrive sur Eduardo, qui, seul face au but, préfère reprendre de la tête. Mais le ballon rase le poteau de Vercoutre ! Superbe occasion mais que de défaut dans la finition ! On sent l’ACA mieux dans ses bottes et les Lyonnais sont contraints de reculer quelques peu. Les 60-40 de possession de balle sont en train de s’effacer un temps soit peu en ce début de seconde période.

 

Le jeu va progressivement s’équilibrer, mais les gestes se faire de plus en plus rares dans les vingt derniers mètres. Steed Malbranque s’y essaie de loin coté Lyonnais, et Eduardo manque son contrôle sur un bon ballon de Mostefa dans la course.

 

Les débuts de Mutu, la fin des espoirs

A l’heure de jeu, Alex Dupont donne ses consignes, et change son système. Adrian Mutu, pour sa première cape, remplace Belghazouani. De son coté, Cavalli rentre et récupère le brassard au profit de Pierazzi. Un 4-4-2 en losange, avec Diarra à  droite et Mutu à gauche. 55e minute, corner pour Cavalli, le meneur de jeu trouve Faty au premier poteau, lequel dévie de la tête, et voit le cuir raser la lucarne de Vercoutre. Mais comme la réussite fuit les ajacciens, la possession de balle devant les buts ne suffit pas. Puis c’est Sigamary Diarra qui manque d’un rien l’égalisation à la 73 ème : débordement, petit dribble pour éliminer Réveillère, et son plat du pied trouve Lovren, qui dévie d’un rien au-dessus de sa cage ! C’était la balle du un partout !

Certainement le tournant du match, car sur l’action qui suit, les Lyonnais partent en contre à toute vitesse, Gomis décale pour Lisandro, complètement oublié au second poteau, et qui bat Ochoa sans contrôle : Lyon fait le break, contre le cours du jeu. Cruel pour l’ACA qui avait réussi à refaire son retard technique et qui psychologiquement était repassé devant son adversaire du soir.

 

Andy Delort rentre à un quart d’heure du terme, afin d’épauler Mutu, Eduardo rejoignant le banc de touche. Les lyonnais vont alors faire tourner et gérer leur fin de match en confiance. L’ACA se positionne haut sur le terrain, guettant le moindre ballon perdu dans l’axe Lyonnais, et ils furent nombreux. Mais les Oursons ne les exploitèrent que trop mal, pêchant dans la dernière passe et la fluidité offensive.

 

L’ACA s’incline sans que l’entrée de Mutu n’y change quoi que ce soit. Avec une attaque qui n’y a pas cru et une défense qui s’est fait avoir sur ses deux seuls moments de flottement. Il faudra rester mobilisé, avant de se rendre à  Bordeaux, et surtout se rassurer, après un match sans efficacité  offensive. Gomis, lui, s’est parfaitement joué de la défense, et du reste de l’équipe. Un véritable poison pour l’ACA, une fois de plus. Les Oursons ne gagnent toujours pas à Gerland, et restent sous le signe indien de ce stade qui ne leur réussit décidemment pas.
                                                                                                                  Olivier CASTEL 

Écrire commentaire

Commentaires: 1
  • #1

    Palmira Godwin (samedi, 21 janvier 2017 22:23)


    Today, I went to the beachfront with my kids. I found a sea shell and gave it to my 4 year old daughter and said "You can hear the ocean if you put this to your ear." She put the shell to her ear and screamed. There was a hermit crab inside and it pinched her ear. She never wants to go back! LoL I know this is entirely off topic but I had to tell someone!