Adrian Mutu à Ajaccio : C'est fait !

Alex Dupont, Adrian Mutu et Alain Orsoni (Photos Marilyne Santi)
Alex Dupont, Adrian Mutu et Alain Orsoni (Photos Marilyne Santi)

Il y avait foule de journalistes mardi après-midi à Timizzolu à l'occasion de la signature pour deux ans de l'international roumain Adrian Mutu à l'AC Ajaccio et sa présentation officielle. La salle de presse du stade François-Coty s'est, en tout cas avérée trop exigüe, pour accueillir les nombreux confrères venus couvrir l'évènement.

Interview à trois voix mardi après-midi à Timizzolu.
Alex Dupont : " Ajaccio a aujourd’hui envie de grandir et la  présence de Mutu montre qu’on est sur le chemin. C’est avec un joueur comme lui qu’on va y arriver. Il ne jouera pas samedi, on va le préparer physiquement.

 Adrian Mutu : Le championnat est quelque chose de très important, et la préparation de celui-ci aussi, pour un joueur.

Alain Orsoni : Il jouera avec le maillot numéro 12 puisque le 10 qu’il désirait n’était pas disponible. Mais c’est peut-être le signe qu’il marquera plus de 12 buts !

- Comment l’avez-vous accueilli ? Avec de la charcuterie corse pour le mettre dans l’ambiance ?

Alex Dupont : Non c’est une chose qu’il découvrira par lui-même. Pour le moment on va le mettre en forme, avec la meilleure préparation possible.

- Finalement vous avez votre Ibrahimovic à vous ?

- Oui exactement, mais Adriano est aussi un grand joueur, et il a bien compris qu’Ajaccio sera plus fort avec lui, mais que sans Ajaccio se serait beaucoup plus compliqué. Il y a système de jeu existant, et il va s’y insérer. Il en est conscient, il est dans cet état d’esprit. Ce sera pour nous un atout offensif supplémentaire, et pas n’importe lequel. Adriano sait que sans l’équipe il ne pourra pas grand-chose et que nous nous serons plus fort avec lui.

-  Vous avez dit " je ne viens pas jouer en France mais en Corse". Pourquoi ces belles paroles ?

Adrian Mutu : Je suis un joueur et je ne veux pas parler politique, la politique est plus grande que moi, mais je suis heureux d’être venu jouer en ligue 1 en France.

- Président, était-ce dur d’obtenir la signature de Mutu ?

Alain Orsoni : Vous savez j’ai l’habitude de faire signer les très grand joueurs, tous les 3 mois à l’ACA  (rires). On connait sa carrière et son talent, on l’a vu jouer dans les plus grands clubs, je crois qu’il ne lui manquait plus qu’Ajaccio, c’est fait ! C’est une grande joie, il m’a séduit lors de nos conversations, on était intéressé par le joueur, et ensuite nous l’avons été par l’homme. Il est d’abord très motivé, et ensuite il aborde ce challenge comme il le faut. Il a dit « Mutu, d’accord, j’ai fait mes preuves, mais Mutusans l’équipe ça n’est rien », et le simple fait qu’un joueur de son calibre dise ça, ça montre et ça donne un peu la dimension du personnage, c’est tout en son honneur et c’est bien. Nous sommes très très contents.

- Au-delà de l’aspect sportif il y a tout de même un gros coup médiatique au niveau du club. L’ACA est en train de monter d’un cran ?

- Oui, bien sur. L’an dernier on avait déjà fait un gros coup avec Ochoa. On le renouvelle sur un autre poste, et un poste d’attaquant, ce ne sont pas les poste les plus simples et avec un joueur de sa dimension. Oui les médias sont là, il n’y a qu’à voir les presque 300 articles sur le net, en terme de notoriété pour le club c’est donc très important, mais ce qui est encore plus important c’est ce qu’il va nous apporter sur le terrain.

- Vous espérez toujours jouer à la Squadra Nationale de Roumanie ?

Adrian Mutu : Oui je suis encore capitaine de la Squadra.

- Vous allez vous mettre au roumain ?

Alex Dupont : Non puisqu’il parle 4 ou 5 langues,(Roumain, espagnol, anglais, italien….)  et nous ferons avec l’anglais et le corse bientôt.

 - Prochain joueur ?

Alain Orsoni : Dans deux jours !

                                                                                              Recueillis par Marilyne SANTI

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