
C'est Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur, qui vient de relancer le débat : faudra t-il pour satisfaire, en partie, à l'exigence financière (33 milliards d'économie en 2013) rappelée par la Cour des comptes et les engagements européens de la France, rayer de la carte les sous-préfectures?
C'est, en effet, à Chartres le jour de la Fête nationale que le ministre de l'Intérieur a annoncé le lancement d'un audit sur les 238 sous-préfectures que compte la France.
Economie-matin.fr qui relaye l'info souligne - ceci explique peut-être cela - qu'une telle opération permettrait de réaliser une economie de 300 millions d'euros…
A l'heure où internet permet tout à chaque instant, l'idée peut paraître, en effet, séduisante.
Elle n'est pas nouvelle.
En Corse on entend souvent parler de la supression.
Les tribunaux de commerce, ceux d'instance sont déjà passés à la trappe.
Aujourd'hui c'est de la supression des sous-préfectures dont il est question.
Soit. Mais dans un pays au relief aussi tourmenté est-il bien raisonnable d'envisager la chose?
Et si ces sous-préfectures sont toutes rayées de la carte de Corse comment les services des préfectures de Corse-du-Sud et de Haute-Corse, déjà bien engorgées, vont-elles bien pouvoir absorber la
masse de travail supplémentaire qu'une telle décision génèrerait ?
Mais au-delà se pose aussi le problème de l'avenir de certaine ville-sous-préfecture. Que resterait-il par exemple à Sartène si on on venait à lui retirer sa sous-préfecture ? Et comment Calvi et
Corte, dont les établissements seraient rayésd'un simple trait de plume, réagiraient-elles ?
Dès lors se posera, dans ce domaine aussi, la question de savoir si la Corse va bénéficier d'un statut particulier ?
Dans quelques semaines Manuel Valls aura sur son bureau l'audit demandé. Il lui appartiendra de faire les propositions qui permettront à son ministère de contribuer à satisfaire aux exigences
financières de l'heure.
Et de décider ce qu'il y aura lieu de faire : maintenir ou supprimer tout ou partie des 238 sous-préfectures.
C. M.

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saveriu1 (vendredi, 10 août 2012 09:42)
mais la 1ère question, c'est à quoi servent les sous préfectures de nos jours ?
pour toute démarche administrative à corté , on entend la même réponse " ha, mais ça on ne le fait plus....il faut voir avec la préfecture ou telle ...."
donc en effet, si elles ne servent plus à rien , autant les supprimer !
mais après avoir tant décrié la fermeture de certaines administrations par le gouvernement précédent, le PS montre une fois de plus son vrai visage !!!
maurice albertini (vendredi, 10 août 2012 11:13)
on veut faire des économies... mais pour les autres !!!!! nous sommes bien des enfants gâtés ....... ( exemple: desservir deux ports distants seulement de 30 kms !!!! 4 aéroports pour 250.000 habitants... etc !!!!!!)