Priscilla Gneto, médaille de bronze de judo aux JO de Londres formée au Dojo de Porto-Vecchio

Née d’un père ancien footballeur international, Gnéto Kpassagnon, ex-sociétaire de l’Africa Sports d’Abidjan et d’une mère internationale de handball, Priscilla Gneto a commencé le judo vers l’âge de 5 ans au Dojo de Porto-Vecchio et s’est rapidement imposée comme l’une des grands talents d’avenir. Entrée à l’âge de 13 ans au Pôle Corse, dirigé par Jean-Yves Andarelli, elle a enchaîné les titres de championne de France cadette et junior, ce qui lui a valu d’intégrer l’Insep sur dérogation.

Ces résultats lui ont permis d’intégrer le club phare du judo français, le Levallois Sporting Club, qui compte dans ses rangs un certain Teddy Riner.

Ivre de bonheur, allongée sur le dos, Priscilla a mis de longues minutes à réaliser la performance qu’elle venait de réaliser.

Aux micros de nos confrères, elle avouait avoir du mal à réaliser. Elle dédiait cette médaille au Dojo de Porto-Vecchio, à tous ses amis de Corse, au club de Levallois et au staff de l’équipe de France.

Blessée lors d’un stage préparatoire à Bourges, la judoka de Levallois est arrivée à Londres avec plein d’incertitudes.

Finalement, ces trois semaines d’arrêt lui auront peut-être permis d’arriver à ces jeux avec plus de fraîcheur physique que ses adversaires.

Ce qui est certain, c’est qu’au vu de ses prestations, elle était très affûtée et avait en elle la rage de vaincre.

Cette médaille de bronze rejaillit sur le judo insulaire. Et, du côté de Porto-Vecchio, on n’est pas peu fier aujourd’hui du parcours de Priscilla Gneto.

                                                                                                               Jean-Paul LOTTIER