Tabac : Seita-Imperial Tobacco apporte son soutien à la demande de délai pour le régime dérogatoire

A l’heure où l’Assemblée de Corse a officiellement demandé au gouvernement français de relayer auprès de l’Union européenne sa requête en délai supplémentaire pour l’alignement de son régime fiscal dérogatoire sur le tabac, Seita-Imperial Tobacco souhaite rappeler son implication dans l’économie de l’Ile et son engagement fort auprès de la filière tabac.

Prévue dans le cadre de l’harmonisation fiscale européenne, l’alignement de la fiscalité des produits du tabac vendus en Corse sur celle du continent est actuellement programmé au 1er janvier 2016. Celle-ci devrait se faire en plusieurs étapes, la première étant fixée au 1er janvier 2013. Jusqu’alors, du fait des spécificités de l’Ile et de son insularité, les tabacs vendus en Corse étaient soumis à  un régime dérogatoire qui autorisait la vente des cigarettes à 75% du prix de vente continental et à 25% pour les cigares et les cigarillos.

Cet avantage devant être remis en question, l’Assemblée de Corse a demandé, on le sait, une prolongation de la période dérogatoire actuelle, comme cela a déjà été accepté pour certains autres pays européens.  Dans ce cas, la période de transition s’échelonnerait jusqu’au 31 décembre 2020.

Macotab et Altadis = 90 salariés

Seita-Imperial Tobacco, fortement impliquée sur le territoire via son activité de production et de distribution du tabac, apporte son soutien à cette demande qui présente l’avantage de permettre à la filière d’envisager sereinement sa réorganisation  au regard des enjeux socio-économiques de la mesure.

La société est le seul fabricant de tabac à posséder une usine, la Macotab à Furiani, qui fabrique près d’un milliard de cigarettes par an et génère 60 emplois. Par ailleurs, le Groupe, via sa filiale Altadis Distribution France qui emploie 30 salariés, assure également l’activité de distribution du tabac aux buralistes  insulaires.

Seita-Imperial Tobacco souhaite également souligner l’impact économique pour les buralistes de la remise en question de ce régime fiscal dérogatoire. En effet, une part considérable de leurs revenus est assurée par la forte fréquentation touristique de l’Ile. Rappelons qu’il existe aujourd’hui 270 buralistes en Corse, 60% d’entre eux participant au maintien d’activité en zones rurales, et que les 3 millions de touristes visitant la Corse représentent entre plus de la moitié des achats de tabac réalisés sur place.
Par ailleurs, la mise en place de cette mesure d’alignement dans des délais aussi rapides accroit considérablement les risques de développement du trafic illicite. La situation géographique de la Corse en Méditerranée l’expose tout particulièrement à la contrebande et de la contrefaçon, mettant par là même en péril les actions menées par les autorités afin de les limiter.

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Commentaires: 2
  • #1

    maurice albertini (jeudi, 19 juillet 2012 17:15)

    la "filière": une centaine de buralistes qui ne produisent rien... que de la marge !!! pendant ce temps la Corse détient le record de cancers tabagiques, par rapport au nombre d'habitants !!!! continuons comme cela .... beau résultat !!!

  • #2

    Monnie Schrom (dimanche, 22 janvier 2017 19:26)


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