Patrick Strzoda, Préfet de Corse a présenté, vendredi dans la salle Fred-Scamaroni de la préfecture, Hervé Belmont de la DIRECCTE nouveau commissaire au redressement productif pour la Corse, nommé le 1er juillet 2012 par Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif. Placés directement auprès des Préfets de Région, ces 22 Commissaires régionaux ont pout mission de permettre à l’Etat d’être plus réactif et plus efficace, pour accompagner les entreprises en difficulté et préserver leurs emplois.
Placés directement auprès des Préfets de Région, ces 22 Commissaires régionaux ont pout mission de permettre à l’Etat d’être plus réactif et plus efficace, pour accompagner les entreprises en difficulté et préserver leurs emplois.
Hervé Belmont ne tiendra son rôle de Commissaire qu’à mi-temps, le volume d’affaires des entreprises en difficulté n’étant pas assez important en Corse pour un temps plein.
Anticiper les difficultés des entreprises de la région, les soutenir en les accompagnants, dans les négociations avec les actionnaires, les banques, les créanciers, les clients ou les fournisseurs et coordonner des actions qui conduiront à des solutions pérennes, telles sont les objectifs du commissaire au Redressement Productif qui conduira et animera la cellule régionale de veille et alerte précoce.
Cette dernière sera composée de représentants de la DIRECCTE, de la DRFIP, de la Banque de France, de l’URSSAF, des sous-préfets d’arrondissement, et selon les dossiers d’opérateurs publics (caisse de dépôts et consignation…), de dispositifs de médiation, de collectivités locales et en particulier la CTC.
Les entreprises en difficulté y trouveront un interlocuteur privilégié, qui garantira une confidentialité absolue, et dont les objectifs seront d’assurer une dynamique de développement, et d’être aux cotés des chefs d’entreprise.
Une cellule restreinte (URSSAF, DIRECCTE, Banque de France, Préfet), repérera tous les mois les entreprises en difficulté ou sera alerté par le chef d’entreprise lui-même.
A l’examen deux types de problèmes peuvent se présenter : des situations simples qui trouveront leurs solutions dans les structures déjà existantes (CCI), ou des situations complexes qui nécessiteront un processus de coordination qui cherchera des solutions, en mobilisant tous les outils des partenaires.
Une réunion mensuelle au ministère rendra compte de la situation dans chaque région.
Les types d’entreprises choisies seront celles de plus de 10 salariés, les autres auront un suivi particulier.
A titre d’exemple, la SNCM, qui est une entreprise publique, a un suivi en cours auprès du ministère du Redressement Productif depuis un mois. Il est vrai que 187 M€ sont donnés par l’Etat au titre de la continuité territoriale (dont il est garant), et qu’il est aussi actionnaire à 25%.
Un numéro de téléphone est à disposition de tous les chefs d’entreprises dont la société serait jugée en difficulté, ou pour tous renseignements complémentaires : 04 95 29 90 04.
M. S
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