Ajaccio et la Capa fidèles au rendez-vous de l'eau

Le Palais des Congrès d'Ajaccio  recevait lundi le 7e RDV de l’eau organisé par la CAPA, mettant la mer Méditerranée à l’honneur et traitant  de la biodiversité marine et des cétacés en Corse. Roger Miniconi, président du conseil scientifique régional du patrimoine naturel Corse et Pierre-Henri Weber, président de l’association Corsica Mare Osservazione, ont présenté les principales caractéristiques des écosystèmes de la Mer Méditerranée et l’intérêt de la sauvegarde des cétacés.

Cet espace maritime, abrite un grand nombre de hot-spot de biodiversité et est soumis à de nombreuses pressions anthropiques (provoqué directement ou indirectement par l'action de l'homme). Ainsi, certaines espèces emblématiques, comme les cétacés, méritent une surveillance accrue afin d’assurer un équilibre pour de nombreux écosystèmes.

L’association Corsica Mare recueille, grâce aux différents professionnels de la mer que sont les pêcheurs, les compagnies de promenades en mer, les administrations maritimes etc, des informations régulières et concernant la présence de cétacés, les types de nourritures ainsi que les espèces de poissons pêchés aux mêmes périodes, qui permettent de réaliser de nombreuses observations.

Capital biologique de haute valeur patrimoniale

Cette démarche a pour vocation d’organiser la gouvernance des territoires littoraux dans une perspective de développement durable. Cette conférence était également l’occasion de rappeler, l’importance d’une gestion intégrée et cohérente de l’espace et des ressources en prenant en compte des enjeux naturels terrestres et marins, économiques et sociaux à l’échelle d’une zone littorale.

Le sanctuaire marin pour les mammifères marins en méditerranée, appelée Pelagos, est une zone d’étude bien précise, choisie par les scientifiques.  C’est un espace maritime de 87 500 km² faisant l’objet d’un accord entre l’Italie, Monaco et la France pour la protection des mammifères marins qui le fréquentent.

Il héberge un capital biologique de haute valeur patrimoniale par la présence de nombreuses espèces de cétacés, particulièrement nombreux dans ce périmètre en période estivale et notamment des baleines (3000 chaque année) qui longent nos côtes.

Il s’agit aussi d’un espace dédié à la concertation, pour que les nombreuses activités humaines, déjà présentes, puissent s’y développer en harmonie avec le milieu naturel qui les entoure, sans compromettre la survie des espèces présentes et la qualité de leurs habitats.
                                                                                                                      Marilyne SANTI 

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