Finales championnat de France de K1 à Ile-Rousse : Un show à l’américaine pour des finales de rêve

Toute la Corse des sports de combat attend cet événement depuis des semaines et des semaines. Les finales du championnat de France de KI auront lieu ce samedi 21 avril au Cosec de L’Ile-Rousse. Cette réunion organisée comme un véritable show à l’américaine,  par le Balagne Boxing School sous l’égide de la fédération délégataire qu’est la FFSC.da et sous l’égide de la fédération internationale Wako devrait attirer la foule des grands soirs.

Le président de la Fédération Française des Sports de Contact Anthony Elkahim accompagné de Tony Gregory, champion du monde poids lourds de Muay thaï et boxeur professionnel en boxe anglaise qui prépare le titre européen WBO au mois d’août prochain, seront présents.

29 régions, 14 combats, 12 titres en jeu

Les délégations de toutes les ligues de la Fédération Française des Sports de Contact soit : 29 régions, Martinique, Réunion et Guadeloupe comprises, seront représentées à L’Ile Rousse durant ce week-end.
La Corse aussi bien entendu sera présente lors de cette finale avec  pas moins de quatre combattants, deux hommes, deux femmes, chacun dans leur catégorie de poids, dont un sociétaire du Balagne Boxing School : Kevin Devesa en -75kg, une sociétaire du Kick Boxing Club de Lucciana : Priscillia Berthau -56 kg- deux sociétaires du Fight Training Center d’Ajaccio : Meryam ImechraneE -60kg et Jérôme Biancamaria +91kg.

Début des combats : 20 heures.

«  Jérôme Biancamaria : «  Je n’aurai pas droit à l’erreur »

Parmi les combattants insulaires présents à cette réunion, il y en a un qui retiendra tout particulièrement l’attention, c’est le sociétaire du «  Fight Training Center »  (Pitbull gym), Jérôme Biancamaria. L’ajaccien disputera en effet le tournoi des poids lourds. En Balagne, et plus particulièrement à Calvi où il disputait un combat face à Fabien Fouquet du Team Greasque d’Aix-en-Provence, il avait impressionné les spectateurs en l’emportant dans un combat qui restera dans les annales du K1.

A la veille de ce rendez-vous, Jérôme Biancamaria a accepté de se livrer pour les lecteurs de corsenetinfos.fr

- Vous pratiquez la boxe depuis longtemps ?
-  Pas spécialement. J’ai 22 ans et j’ai débuté la compétition à l’âge de 19 ans.

Deux ans plus tôt, le faisais de la cardio boxe (sans gants) et j’ai arrêté pour me consacrer à l’haltérophilie.

- Pourquoi ce changement soudain ?

- Je pesais à cette époque 110 kg et lors d’un footing, au bout de 10 mn j’avais le souffle coupé et j’ai alors compris qu’il fallait que je fasse un régime et que je fasse un autre sport. En haltérophilie j’ai disputé la demi-finale du championnat de France. Ensuite je suis revenu à la boxe car c’était ma passion.

- Vous êtes au Fight trainning center depuis quand ?

J’avais repris la boxe dans une petite salle qui fermait ses portes au mois d’août. J’ai alors intégré le Fight trainning Center. Cela fera 4 ans au mois d’août prochain. Je m’entraîne sous la direction de Pascal Chomet et j’ai deux amis qui sont mes sparring-partner attitrés David Pinelli et Maxime Roussel.

- Vous venez de remporter le titre de champion de France de Kick Boxing
- Effectivement c’est tout récent. J’ai disputé les éliminatoires à Paris et les finales  à Strasbourg. J’ai gagné en finale face à un représentant de l’île de France Kevin Mouniman. Le kick boxing était ma discipline au départ. Je suis passé au K directement en classe B.

- C’était un combat difficile ?

Vous savez, il n’y a pas de combats faciles. Mais paradoxalement, j’ai plus souffert en demi-finale qu’en finale ou encore lors de mon combat à Calvi.

- Comment abordez-vous cette réunion de demain à L’Ile-Rousse ?

Plutôt serein. C’est une réunion particulière car en fait c’est un tournoi dans le tournoi avec quatre boxeurs qui s’affronteront en demi-finale. Les vainqueurs de chacune des rencontres s’affronteront, dans la foulée, en finale. Il faudra rester très concentré du début jusqu’à la fin.

- Vos forces et vos faiblesses ?

Difficile d’y répondre. Je dirais que mes qualité principales sont basées sur le physique et l’endurance. Côté mental ce serait le mental mais j’y travaille beaucoup et aujourd’hui je suis plus costaud dans ce domaine.

- Vous êtes confiant ?

- Oui, je n’ai pas de stress en particulier . Je n’ai pas peur des coups. La seule chose que je dois maîtriser c’est l’enjeu. Je sais que je n’aurai pas droit à l’erreur et que j’aurai sur mes épaules le poids de représenter la Corse dans ce tournoi des lourds .

                                                                           Propos recueillis par Jean-Paul LOTTIER

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