L'ACA chute lourdement à Lille (4-1)

LOSC 4-1 ACA (2-0)
Stadium Nord, Villeneuve D’Ascq
Spettatori : circa 17 000
Tempu : nivulosu è friscu ; Tarrenu : Bonu
Arbitru : Mr Varela
LOSC : Landreau, Béria, Chedjou, Basa, Digne (Bonnart 84’), Mavuba(cap), Gueye, Payet, Cole(78’Bruno), Hazard (Rodelin 88’), Roux.
Addestratori  : R.Garcia
ACA : Ochoa, Diawara, Poulard, Medjani, Bouhours, Pierazzi (cap), Lasne, André ( Kinkela 72’), Cavalli, Tibéri (Sammaritano 65’), Eduardo (Socrier 76’).
Addestratori : O. Pantaloni

Que dire de cette rencontre, sinon que Lille a tout bonnement surclassé l’ACA ? Dominateurs de long en large, audacieux, en réussite, les Dogues ont fait leur boulot de prétendant à la Ligue des Champions, en étrillant les Ajacciens par quatre buts à un, Sammaritano sauvant l’honneur en toute fin de match. Bien trop timorés, peu engagés dans les duels et surtout amorphes en première mi-temps, les joueurs d’Olivier Pantaloni n’ont pas été à la mesure de l’évènement et se sont donc sévèrement inclinés.

Un air de déjà vu…
Le coach Acéiste avait, pour cette rencontre, décidé de revenir à un schéma tactique classique, la blessure d’Ilan aidant. Cavalli retrouvait sa place en numéro dix, et Lasne palliait à l’absence de Mostefa, suspendu. Lippini était à nouveau sur le banc, et Diawara titulaire. Le début de rencontre, comme le reste de la première période, fut totalement à la faveur des locaux. Très entreprenants, imaginatifs, les Lillois déstabilisent à maintes reprises une défense Ajaccienne bien statique, et qui ne presse qu’à de rares occasions le porteur de balle. Un laxisme incompréhensible, tant les Ajacciens nous avaient habitués à un tout autre état d’esprit lors des derniers matches.
Les Lillois vont alors saisir la chance qui s’offre à eux de régaler leur public…on ne peut plus légitime. Roux tente le premier sa chance à la troisième minute, mais ne cadre pas. Le pressing Lillois, lui, est constant, et l’ACA ne touche pas le moindre ballon pendant les dix premières minutes. Ochoa est mis à contribution sur une frappe de Payet, profitant du vent pour ajuster une frappe vicieuse à mi-hauteur. Le portier Mexicain se détend parfaitement, et dévie en corner. C’est au quart-d’heure de jeu que l’ACa va finalement craquer, à force de donner trop le bâton. Sur une perte de balle aux 40m, Mavuba en profite pour placer une accélération et laisser tout le monde sur place. Ochoa sort au charbon, mais voit Poulard dévier dans son propre but la passe en retrait de l’ancien milieu de l’Equipe de France. 1-0, on joue depuis seize petites minutes, et l’ouverture du score semble même un peu tardive, dans le scénario…
On pense que l’ACA va alors changer de tactique, et presser plus haut, comme lors de sa défaite (sur le même score) au Parc des Princes, où la victoire du PSG avait été sévère au tableau de score. Mais rien de tout ça. Les Oursons perdent le peu de ballons qu’ils réussissent à toucher, et peinent à  contenir les assauts Nordiste. Sur l’un d’entre eux, Roux voit Ochoa l’empêcher d’aggraver la marque (28a). Seul un tir de Medjani, à la tombée d’un coup-franc de Cavalli, obligera Landreau à la parade 35a). Puis deux minutes après, Joe Cole décoche une frappe aussi soudaine que précise, et trouve l’intérieur du poteau gauche, puis l’intérieur des filets. Le break est fait, et l’ACA semble déjà K.O . La mi-temps est actée sur ce score logique, et on espère bien voir un autre ACA sur la deuxième mi-temps.
L’estocade est portée, mais l’honneur est sauf
La deuxième période démarre sur un autre rythme. Les Acéistes ont un peu plus le ballon, mais n’arrivent toujours pas à entrer dans le match. Cavalli s’en remet donc à  son pied fétiche, pour tenter de loin, mais Landreau veille, malgré une trajectoire vicieuse (57a). Enfin une réaction ! Les Lillois peinent à reprendre du service, et le jeu est souvent haché par des interventions justifiées de Mr Varela. Puis Payet va remettre les siens dans le sens de la marche, sur une superbe frappe du droit, non mois superbement stoppée par un Ochoa en pleine forme, contrairement à ses partenaires. Puis sur le contre, on croit Eduardo parti –seul- pour réduire la marque, mais comme à Caen, le Brésilien bafoue son football et s’enferme, seul, dans la surface, pour finalement perdre le cuir…Un cauchemar. Plus grand-chose à signaler, jusqu’à la 80e minute, et cette faute de Socrier, entré en jeu. Le coup-franc de Hazard est déposé sur la tête de Bruno, pour le 3-0. Une autre faute de Medjani sur Roux entrainera un pénalty, transformé par Hazard, véritable moteur infatigable de cette formation Lilloise, qui est sans-doute la plus belle équipe que l’ACA ait joué cette saison. A quatre à zéro, Kinkela tente de sonner la révolte, mais c’est Sammaritano qui réussi avec chance sa demi-volée pied gauche, qui meurt mollement dans la lucarne de Landreau.
Un véritable non-match des ajacciens et une défaite qui n’est pas pour rassurer les Oursons, avant la réception de Nancy, auteur du nul face à Bordeaux dans le même temps. L’ACA est 19e, à égalité avec le 16e (33 points), et devra impérativement remporter au moins trois matches pour pouvoir briguer un second mandat en L1. Les trois derniers à domiciles seront déterminants, sans doute…
                                                                                                            Olivier CASTEL

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Commentaires: 1
  • #1

    Roger GIORDANO (lundi, 16 avril 2012 17:41)

    Salut Olivier ! Bel article, je pense que tout y est ! Il est vrai que les acéistes doivent faire attention car la fin du championnat est proche ! surtout ne pas se décourager et se prendre la tête ! Je reconnais volontiers qu il est plus facile de le dire que de le faire ! En espérant de tout que l ACA sauvera sa saison !

    Il est à noter que les Dogues font forte impression et il n y a pas de honte à perdre contre plus forts que soi comme tu l as si bien expliquer dans ton article ! Mais les rouges et blancs, je le répète faites attention quand même ! Bien à toi Olivier, à bientôt et un grand bonjour à tous les supporters de l ACA !!

    Roger de Corté !