Le Sporting peine mais s'impose face à Laval (3-2)

Stade Armand-Cesari de Furiani
SC Bastia : 3 – 2 Laval (mt 2-0)
Buts : Suarez 18e et 65e et Maoulida 32e pour Bastia, Do Marcolino 52e et Pallois 62e pour Laval
SC Bastia :
Novaes, Mary, Harek, Choplin, Cioni, Khazri, Cahuzac (cap), Rothen, Diallo, Maoulida, Suarez)
Stade Lavvalois :
Balijon (cap), Perrot, Pallois, Signorino, Rose, Goncalves, Gamboa, Le Baron, Losilla, Do Marcolino, Viale

Produire du jeu et être moins brouillons : c'étaient les souhaits formulés par Frédéric Hantz avant cette rencontre. Et dès le début du match, les joueurs ont  bien entendu le message de leur coach. En tout cas les bleus prenaient rapidement le jeu à leur compte mais après un corner improductif c'est Laval qui faisait passer un gros frisson dans le stade de Furian quand,bBien servi par son vis-à-vis, le milieu de terrain Tango Kamboa trouvait le… poteau de Novaes..
Mais juste derrière, les Bastiais ouvraient le score, à la 19^e minute de jeu, avec un centre de Rothen, qui trouvait la tête de Suarez. L’attaquant bleu ne se privait pas d'inscrire son 6^e but de la saison. Dès lors, les insulaires ne relâchaient pas la pression  mais se heurtaient à Pallois qui repoussait le danger amené par Maoulida et Suarez.
A la demi-heure de jeu, pourtant le Sporting doublait la mise. Khazri centrait de la gauche et trouvait Maoulida pour son onzième but de la saison.
Avec deux buts d’écarts, les Bastiais semblaient bien maîtriser leur sujet.  

Mais ce fut Laval qui en s'offrant une double occasion par Gamboa et Losilla, qui mit  les plus belles opportunités à son actif, mais Novaes veillait au grain.
Et c'est, curieusement au moment où il bénéficiait d’un avantage, à priori confortable, que Sporting se rendait le match difficile.
Les Lavallois allaient en profiter et Do Marcolino réduisait le score d’un beau tir du plat du pied.

Avec  ce but, les Mayennais espéraient avoir mis le doute dans les têtes des locaux. Mais si le gardien des « Tango » n’était pas intervenu par deux fois dans les pieds de Khazri et Maoulida, le break aurait pu être fait dans la foulée.

Toutefois, le gardien visiteur ne pourra rien cinq minutes plus tard, lorsque Maoulida servait idéalement Suarez pour son doublé dans cette soirée au terme d'une seconde reprise de la tête qui se logeait dans la lucarne Mayennaise. Malgré ce nouveau retard de deux buts, les joueurs de Philippe Hinschberger ne lâchaient pas prise et revenaient une nouvelle fois à une longueur de leurs adversaires. Nicolas Pallois, sur un coup franc de Renouard, trompait la vigilance de l’arrière-garde bastiaise et réduisait le score à 3-2.

 Le dernier quart d’heure sera très engagé. Les Lavallois qui jouent désormais le maintien, s’arrachaient sur tous les ballons pour tenter de mettre le plus possible en difficulté le leader sur sa pelouse.

A dix minutes de la fin que Frédéric Hantz choisissait d’effectuer un changement en défense en faisant entrer Angoula à la place de Cioni. Ce changement aura eu pour conséquence de solidifier le côté  droit du jeu Bastiais. Et cela se ressentait également sur le plan offensif.

En tout cas, il fallait une nouvelle intervention de Balijon devant Rothen pour préserver le suspense jusqu’au bout. Dans le temps additionnel Jérôme Rothen, blessé, cédait sa place à Thauvin et Laval se créera deux occasions sur un déboulé côté gauche qui n’aboutit pas grâce à l’intervention parfaite de Choplin puis sur un corner bien capté par Novaes.
Le score n'évoluera plus. Le Sporting s’imposait donc la douleur. Toutefois, Frédéric Hantz peut être satisfait : ses joueurs ont produit le jeu qu’il désirait.

Cette victoire fait énormement de bien sur le plan comptable. Profitant du match nul de leur dauphin Rémois à Istres (1-1), les Bastiais comptent neuf longueurs d’avance sur ces derniers. Clermont vainqueur, remonte sur le podium et accuse un retard d’onze points sur les bleus. Troyes (4^e) qui se déplace lundi prochain à Nantes pourrait retrouver le podium et revenir à dix points des insulaires en cas de victoire en Loire-Atlantique...
De belles distances, non ?

                                                                                                                 André CARLI