François Hollande : " La Corse est un atout pour la France"

François Hollande était, samedi, à Ajaccio. Candidat du parti socialiste à l’élection présidentielle, il a été accueilli par Paul Giacobbi, député de la Haute-Corse, et président du conseil exécutif de Corse, Dominique Bucchini président de l’Assemblée de Corse, Simon Renucci député-maire de la ville d’Ajaccio,  Emile Zuccarelli, maire de Bastia et Vanina Pieri conseillère exécutive. Après un passage à l'hôtel de région, il a tenu un meeting sur la place Foch avant de repartir sur Bastia. 

Dès le début de son discours François Hollande appelle au rassemblement de la gauche progressiste, pour impulser un changement pour la Corse, comme pour la France, parallèle qu’il tiendra tout au long de son discours. Rappelant les derniers évènements dramatiques de Toulouse et l’émotion qu’ils ont suscité, il invite tout un chacun à ne pas céder à la division, l’amalgame, la confusion, mais plutôt à se rassembler autour des valeurs républicaines.

Ces valeurs sont, pour le candidat à la présidence : la sécurité, la laïcité, l’égalité et la citoyenneté.

Pour lui la première passe par l’application ferme des lois existantes sans avoir besoin d’en créer d’autres, pour répondre à l’émotion du moment, la seconde s’appuie sur le fait que la religion n’a pas sa place dans l’espace public. L’égalité, qui s’exprime à travers l’école de la république doit retrouver son rôle et les moyens de l’assumer, quant à la citoyenneté elle doit permettre de donner les mêmes chances pour tous.
"Le temps de la justice est venu"

D’un point de vue économique et financier, redresser le pays c’est : maitriser les dépenses, avoir une volonté de développement et de croissance. Se voulant le président du dynamisme, il propose la création d’une banque publique d’investissement, dont l’action sera également bénéfique à la Corse. Il propose dans la continuité de mobiliser toutes les entreprises, quelques soit leurs tailles, et de soutenir l’effort de ceux qui investissent et qui embauchent (contrats de générations). Mais il se veut aussi être un président juste, car c’est ce qui a manqué à la France depuis 5 ans. Il dénonce les cadeaux fiscaux proclamant que le temps de la justice est venu, justice fiscale, sociale, éducative ou territoriale. Je représente l’espoir dira t-il.

Pour réussir ? L’effort de tous est nécessaire : un état stratège et solidaire qui fixe le cap, les collectivités, les élus, les partenaires sociaux et les associations.
"La langue corse est une richesse"

La France doit garder son unité et faire confiance aux territoires, elle est aussi forte de sa diversité,  comme, la singularité des corses qui ont su conserver leur langue. Aussi s’engage t-il à reconnaitre les langues régionales en ratifiant la Charte les concernant : la langue corse est une richesse et non un danger. Tout en spécifiant que la langue française restera la langue officielle !

Sur le thème de la décentralisation, il compte aller plus loin, à travers le pouvoir réglementaire de chaque région, d’adapter certaines lois et d’un élargissement des compétences surtout en Corse.

Concernant le développement de la Corse, le candidat, propose d’aboutir sur tous les engagements pris en 2002 (plan sur 15 ans), et d’initier un nouveau plan.
Sécurité, solidarité, réponse aux inquiétudes sociales

Plus qu’ailleurs la Corse souffre du chômage, de la précarité, de déscolarisation, des difficultés d’accès au logement, qu’il attribue aux promesses non tenues de Sarkozy. Mais plus rien n’est à attendre de lui puisqu’il ne sera pas réélu : la politique c’est de faire des promesse et de les tenir, la politique c’est d’être jugé sur son bilan, aussi faut-il changer la manière de faire de la politique pour changer la vie des citoyens, et c’est ce qu’il compte faire pour la Corse à travers trois exigences : d’abord la sécurité puisque l’île est exposée aux assassinats, lutte sans faiblesse contre le crime en renforçant les moyens de police, de gendarmerie et de justice, proposant que les dossiers corses soient traités en Corse. La deuxième exigence sera la solidarité de l’Etat à travers la continuité territoriale et la troisième de répondre aux inquiétudes sociales à l’instar de ses ambitions nationales: encadrement des loyers, gratuité de terrains pour construire des logements sociaux.

Quant au domaine de la santé il veut augmenter les moyens de l’hôpital public et concernant l’éducation, il réitère sa promesse de créer 60 000 poste en 5 ans afin que chaque jeune puisse trouver une solution dans l’éducation, la formation, l’apprentissage, l’emploi ou le service  civique.      

"La Corse est un atout pour la France, je vous demande de participer au changement, nous respecterons ceux qui n’ont pas voté pour nous, l’espoir c’est maintenant !"
                                                                                                  Stéphane BARRILLON

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Commentaires: 2
  • #1

    U Palatinu (dimanche, 25 mars 2012 11:15)

    Allons bon..
    Tout cela me paraît bien creux, je dirais.

  • #2

    RS (lundi, 26 mars 2012 15:30)

    U PALATINU,

    Je crois que vous n'avez pas bien écouté son discours pour le juger creux!!!

    F Hollande a tenu un exellent discours a AJACCIO, il aurait fallu être plus attentif!!

    Avec F Hollande c'est le changement!!