" Une France forte qui reste en 1re division c’est forcément avec Nicolas Sarkozy "

Les mots de bienvenue d'Etienne Suzzoni
Les mots de bienvenue d'Etienne Suzzoni

A l’issue de l’inauguration du centre hospitalier de Calvi et avant de rejoindre Ajaccio par avion, le ministre Xavier Bertrand a répondu à l’invitation des militants et sympathisants de l’UMP réunis au Clos Colombu d’Etienne Suzzoni à Lumio. A son arrivée, surpris par autant d’enthousiasme, le ministre du travail, de l’emploi et de la santé a salué chaleureusement la foule.

Parmi elle, de nombreux amis Balanins qu’il a l’occasion de rencontrer l’été durant ses vacances mais aussi des militants et sympathisants qui n’ont pas hésité à faire le déplacement malgré l’heure du déjeuner.
Au premier rang des personnalités : Eugène Ceccaldi, maire de Lumio, Ange Santini, maire de Calvi, conseiller territorial, Stéphanie Grimaldi, présidente de la fédération UMP de Haute-Corse, Marcel Francisci, président de la fédération UMP de Corse-du-sud,  conseiller général et conseiller territorial, Félicia Francisci, maire de Ciamanacce, Mathieu Pasqualini, sécrétaire départemental de l’UMP, Jean-Jo Allegrini-Simonetti, maire de L’Ile-Rousse, Dominique Andréani, maire de Cateri, Michel Nobili, maire de Nessa et d’autres maires et élus de l’arrondissement.
Etienne Suzzoni.a souhaité la bienvenue à Xavier Bertrand et a terminé son discours par cette phrase : « Je souhaite vous retrouver dans quelques semaines avec des hautes responsabilités dans le nouveau gouvernement de la République ».
Stéphanie Grimaldi a ensuite pris la parole : «  Nicolas Sarkozy est notre seul rempart dans cette élection. Vous savez que la France a aujourd’hui deux défis à relever. Il est vital de réduire la dette publique, il est vital d’alléger les charges et les impôts sur les entreprises pour les rendre plus compétitives. Vous ne trouverez pas ça dans le programme de François Hollande  qui a un double langage. Son programme est fait de ½ mesures, de faux-semblants.
Avec Nicolas Sarkozy, c’est un langage de courage, de vérité avec un vrai sens de la responsabilité. Je vous demande de vous mobiliser pour faire gagner notre candidat Nicolas Sarkozy, nos idées et la France. Nous avons besoin de vous ».

L'intervention de Xavier Bertrand

Un Xavier Bertrand offensif
Un Xavier Bertrand offensif

Sous des tonnerres d’applaudissements, Xavier Bertrand a pris à son tour le micro.
«  Je suis franchement très surpris et comblé par votre présence aussi nombreuses. Je suis très heureux d’être en Balagne pour les raisons que vous savez mais aussi pour passer un moment avec mes amis et vous tous présents ici. Du fond du cœur je vous dit toute ma reconnaissance et ma joie de me retrouver dans ce lieu que je connais bien. Merci à toi Etienne. Tu sais combien je t’apprécie. Merci à Stéphanie pour ses mots pour notre président.
Merci à Ange, Marcel, Félicia, Mathieu et tous ceux qui ont fait le déplacement.
Quand on est ministre on ne vient pas en Corse seulement pour les vacances, on vient aussi pour travailler ».
A son tour, Xavier Bertrand est rentré dans le vif du sujet sur la campagne des présidentielles : « On est à un moment clé de la campagne. Les prestations de Nicolas Sarkozy se multiplient ; Il y aura ensuite le grand rassemblement de Villepinte et d’autres interventions télévisées. Ensuite on rentrera officiellement dans la campagne.
Cette campagne ne se fera pas uniquement par les médias ou par internet. Le terrain sera une nouvelle fois privilégié. Le bouche à oreille doit aussi fonctionner.
Je vous dis mes amis, si on veut une France forte qui protège les Français, si on veut une France qui reste en 1re division, c’est forcément avec Nicolas Sarkozy qu’on peut réussir. Je ne voudrais pas simplement vous le dire mais vous le démontrer et vous  donner des arguments pour que vous puissiez les utiliser autour de vous ».
L’émission de mardi à la télé, est-ce qu’elle a tout changé, non mais quand même,  elle leur met une pression pas possible aux socialistes.  M. Hollande commence déjà à se dire heureusement qu’il y a qu’un seul débat entre les deux candidats.  Quand on écoute la prestation de M.Fabius, je peux vous dire qu’il a mal dormi François Hollande. Et si l’avez écouté le mercredi matin sur Europe 1, je vais vous dire, quand j’ai vu le président de la République après 3h30 d’émission en conseil des ministres le lendemain, celui qui avait mal dormi c’était bien  François Hollande qui était fatigué.Les socialistes avaient la gueule de bois.
Xavier Bertrand ajoutait :  «   Vous avez tous en mémoire cette pub de radio «  Ecoutez la différence ». Mettez Nicolas Sarkozy dans une émission,  mettez François Hollande dans une émission et écoutez la différence ».
C’est ça qu’il faut bien montrer. Il y en a un qui dit la vérité, c’est clair, on apprécie ou l’on apprécie moins mais on sait ou l’on va. L’autre, en permanence change de cap, c’est du flou permanent. Je vous met au défi de me dire ce que Hollande compte faire pour la retraite à 60 ans. On parle normalement de quelqu’un qui tient le cap au moins 5 ans. Il peut revenir en arrière, mais moi qui connaît pourtant le sujet, je suis incapable de vous dire si ça coûte 5 ou …15 milliards ! Les 60 000 emplois dans l’éducation nationale c’est spectaculaire mais pour 65 000 écoles en France ça fait peu par an. Sur les questions sur la CSG, sur l’impôt sur le revenu, sur un grave problème que celui de l’euthanasie, c’est le flou permanent. Chacun a conscience qu’en cette période de crise il y a des efforts à faire et que certaines réformes que Nicolas Sarkozy a eu le courage de s’attaquer étaient indispensables.
Comme vous mes amis, je ne veux pas que la France ressemble à la Grèce, le Portugal ou l’Espagne.
La question essentielle est la sortie de crise. Il faut dépenser moins et mieux pour se désendetter. Nous avons commencé à le faire au niveau de l’Etat, de la Sécurité sociale, des collectivités.  Ça c’est se désendetter et dépenser moins. Il faut  mettre le paquet sur les entreprises, sur la compétitivité et sur l’emploi. C’est-à-dire la croissance.
Ce ne sont pas les politiques qui créent les emplois, ce sont les entrepreneurs et il va falloir favoriser  les  entreprises. Les socialistes proposent très exactement  tout le contraire de ce qu’il faut faire.
Il faut gérer comme un budget familial
Ne tombons pas dans les pièges de certains  médias et des socialistes. Ensemble aidons Nicolas Sarkozy à gagner ».
                                                                                                       Jean-Paul LOTTIER

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Commentaires: 2
  • #1

    Fabio (vendredi, 09 mars 2012 22:54)

    Ha, ce clos Columbu..

  • #2

    fm (mercredi, 21 mars 2012 08:34)

    il y aurait un lien entre les promesses de ce ministre et les elections presidentielle que cela ne me surprendrait pas. :-)