SNCM-Méridionale : Les marins GGT en grève

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Les marins CGT des compagnies SNCM et La Méridionale appellent à cesser le travail vendredi, date du conseil de surveillance de la SNCM, pour défendre leur emploi, menacé, selon eux, par la concurrence des compagnies "low cost", notamment Corsica Ferries.

Le syndicat attend qu'à l'occasion du conseil de surveillance de la SNCM, "l'Etat, garant de l'intérêt général, suspende la ligne sur Toulon", écrit-il dans son communiqué.
La première traversée Toulon-Bastia de la SNCM, qui jusqu'alors n'appareillait pas de Toulon, a eu lieula semaine dernière après le déblocage mardi soir par les forces de l'ordre du Corse, le navire de la SNCM maintenu à quai à Marseille pendant trois semaines par des grévistes de la CGT.
La CGT, opposée à cette ligne, affirme que l'ouverture d'une liaison entre Toulon et la Corse "structurellement et lourdement déficitaire", a "pour but de faire le jeu de la Corsica Ferries en défendant le maintien des subventions qui lui sont attribuées au titre des fameuses aides dites sociales, tout en réduisant le périmètre du service public".
Les grévistes demandent le "maintien de deux navires en saison sur le réseau Afrique du Nord", des "engagements écrits en commun des directions et des actionnaires pour répondre ensemble aux prochains appels d'offres sur l'ensemble de la desserte maritime de continuité territoriale" et "l'annulation de toutes les sanctions et procédures disciplinaires prononcées et en cours à l'encontre des marins et responsables syndicaux en grève à bord du Corse".
Ils souhaitent également "le dépôt et l'adoption d'une loi afin que toutes les compagnies maritimes sur les lignes du service public de continuité territoriale (..) soient soumises au pavillon français de premier registre conformément à la réglementation française pour ses propres ressortissants".
La compagnie avait indiqué que 17 salariés avaient été convoqués ou reçus pour avoir "participé à un arrêt de travail jugé illicite du 23 au 25 janvier et/ou une action d'entrave constatée le 24 janvier. Elle soulignait aussi que des procédures allaient être engagées contre deux représentants syndicaux".

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