Ajaccio : La colère des riverains du cours Napoléon

L’association  des riverains du cours Napoléon, avait convié, une nouvelle fois, les Ajacciens à une réunion publique qui s’est déroulée mercredi au palais des congrès. Jean-Pierre Sollacaro, Jean-Luc Benetti, Jacques Antonini, Marilyne Quiricci et Ange Sollacaro ont fait état de leurs dernières rencontres avec le maire de la ville, Simon Renucci, et ont proposé aux quelques 150 personnes présentes dans la salle la création d’un collectif  pour mieux se battre contre les nouveaux tarifs des horodateurs imposés par la Mairie.

Le ton monte ! L’association reçue par Simon Renucci n’a pas eu de réponse satisfaisante et les portes se sont refermées après l’annonce de la mise en route des horodateurs le 20 février. Colère aussi à la suite de la récente interview du maire parue  dans Corse-Matin et qui "contredit les annonces précédentes faites par l'adjoint délégué aux finances, Charles Cervetti".
L’association avait  fait des propositions à la Mairie, la première était la mise en place d’un tarif résident qui ne dépasserait pas le montant de la moyenne nationale qui est de 200 euros par an.

La deuxième concernait la suppression du tarif abonné (conducteur arrivant de l’extérieur et bloquant une place trop longtemps).

La troisième parlait de la généralisation du stationnement gratuit pendant 20 à 45 mn pour les clients des commerces.

La dernière était le décalage des horaires de livraison sur les espaces qui leurs sont consacrés. Sans succès.

C’est à ce moment là que l’idée du collectif apparait. Il permettrait l’inscription des habitants de tous les quartiers de la ville et non exclusivement du cours Napoléon et, une généralisation du mouvement. Si des dizaines d’horodateurs ont été installés, c’est le double qui est prévu sous peu, englobant la ville élargie.
Des idées et un collectif
Des idées, quant à l’implantation de parking-relais ont été suggérées par l’association sachant que 8 000 véhicules entrent en ville tous les matins.
Les Haras (ancienne caserne des pompiers) ? Difficile car la zone est inondable ?
Les parkings (y compris sous terrains) de  l’ancien Carrefour sur le cours Impérial ? Toujours impossible car le Carrefour Rocade étant de 40% en dessous de ses objectifs, un Carrefour market de 1000 m² devrait y ouvrir ses portes ainsi qu’une galerie de commerces indépendants de 2 000 m² dans les sous-sols.

Les terrains près de la DDE (gare) ? Celui de l’ancien tribunal sur la Rocade ?

Et les fossés de la citadelle d’Ajaccio, lieu proposé par une personne habitant la vieille ville, et dont les habitations et les bureaux sont occupées par cinq personnes ?
Dans la salle beaucoup de colère et d’envie de "tout casser". Des Ajacciens  et des commerçants qui se sentent "lésés, rackettés" et qui se posent beaucoup de questions sur le choix de la société QPARK. Des familles qui se sont vues refuser plusieurs cartes résidants car une seule par foyer est autorisée, les autres devant prendre des abonnements…
Le débat s’est terminé par la création du collectif et l’adhésion à la démarche du public nombreux  et son inscription  des résidants sur les listes, une demande d’implication de la préfecture, des éclaircissements sur l’appel d’offre et le cahier des charges, des propositions de manifestation …
Voilà qui promet.
                                                                                                                 Marilyne SANTI

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