
On n'en sort plus. Les deux départements de Corse sont encore en alerte orange "neige" jusqu'à vendredi. Selon les services de la météo Il va neiger en abondance jusqu'à 200 m. En Haute-Corse la
cellule de crise qui avait été mise en place au cours de l'épisode précédent a été réactivée jeudi après-midi. Mais s'il est toujours difficile de circuler sur les routes de l'intérieur -
les transports scolaires ont été annulés en Haute-Corse - et si des perturbations ont été encore signalées au niveau de l'alimentation électrique et téléphonique, la situation était, en attendant
la suite, en voie d'amélioration.
Durant toute la journée de jeudi les principaux efforts des équipes d'ERDF ont porté sur le rétablissement de l'électricité pour près de 900 abonnés en Haute-Balagne, dans la région et dans le
Niolu.
En fin d'après-midi, les hommes, qui travaillent sans relâche sur le terrain, étaient parvenus à leurs fins mais la situation pouvait à tout coup se dégrader en cas d'un nouvel épisode neigeux de
la même intensité.
C'est sans doute pour mieux faire face à cette situation que, comme elle l'avait fait il y a quelques années, la direction régionale d'ERDF a fait appel à des renforts extérieurs.
Renforts de l'Ariège
Ainsi 35 hommes de d'ERDF d'Ariège sont attendus vendredi matin à Bastia. Renforts aussi au niveau du matériel puisque 20 groupes électrogènes supplémentaires doivent arriver en même temps en
Corse.
Ils ne seront sans doute pas de trop pour suppléer la défaillance de fée électricité dans plusieurs régions de l'intérieur où la colère commence à gronder.
On a beau leur expliquer que ce sont des impondérables qui, une fois encore, sont à l'origine des pannes à répétition, que les mêmes pannes qui affectent leurs régions touchent d'autres
départements du continent aussi, ils admettent mal être, pour leur part, toujours les seuls à être logés à la même enseigne.
Les habitants du Niolu qui ont encore payé un lourd tribut à la tempête en savent quelque chose. Et si ERDF va, c'est promis juré, se pencher sur leur sort, ils aimeraient meme si nul n'est
jamais à l'abri des effets de la nature, que l'on se penche, enfin, sur la vétusté du réseau qui alimente la microrégion.
Écrire commentaire