Brando : Albert Pieri pris pour cible par plusieurs tireurs

On en sait un peu plus sur l'homicide qui a été perpétré en fin de matinée sur la route du Cap Corse, à la hauteur du Cap Sagro où un homme a été découvert mort dans l'habitacle d'un véhicule. Dans un premier temps on avait cru à un accident de la route comme il en arrive parfois dans la microrégion. Mais il n'en était rien comme en témoignaient les plaies relevées à la tête et au cou de la victime. Rappel des faits.

Un homme de 58 ans a été tué par balle lundi matin alors qu'il se trouvait au volant d'un véhicule sur la commune de Brando, en Haute-Corse. Les pompiers sont intervenus vers 11h30 pour ce qui semblait d'abord être un accident de la circulation, le véhicule ayant chuté dans un ravin à 40 mètres en contrebas. Mais les secours se sont ensuite rendu compte que l'homme portait des traces de blessures par arme à feu.

Le relief escarpé des lieux a contraint les secours à faire intervenir des hommes du Groupe de reconnaissance et d'intervention en milieux périlleux (Grimp) qui sont descendus en rappel jusqu'au véhicule.

La victime, Albert Pieri, directeur commercial dans une entreprise de BTP et ancien dirigeant du Sporting Club de Bastia, circulait à bord d'un véhicule utilitaire sur une route du Cap Corse quand il a été pris pour cible par un ou plusieurs tireurs circulant en voiture ou à moto.

Aucun témoin direct n'a assisté à la scène.

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Commentaires: 1
  • #1

    U Palatinu (lundi, 23 janvier 2012 19:03)

    Et bien ça commence !
    Il fallait que l'on y arrive. L'année nouvelle n'avait été jusqu'alors que trop calme.
    Chì scumpientu !
    La mort d'un être humain, quel qu'il soit, est toujours un drame, mais devient une tragédie vraie, lorsque cette mort n'est ni naturelle, ni accidentelle.
    À chaque fois, chaque assassinat, le sentiment humain dominant est l'espérance. L'espérance vaine que ce meurtre soit le dernier, que l'homme devienne enfin humain, qu'il comprenne enfin au plus profond de son être qu'il n'a nullement le droit d'oter la vie à un de ses semblables.
    Et à chaque fois, cet espoir se déçoit de lui-même, et s'étiole sous le poids de la fatalité et de la noirceur de l'âme de l'homme.
    Le pire restant pour les proches des défunts, portant le plus clair du poids de la tristesse, de l'absence, et d'un certain sentiment de colère.
    Tous les homicides se ressemblent et aucun n'est acceptable.
    Où en est la nuit, à l'heure indécise de sa lutte contre le matin ?