Tarif résident des horodateurs d'Ajaccio : La raison de la colère

(Photos Marilyne Santi)
(Photos Marilyne Santi)

A partir de fin janvier 2012, les nouveaux horodateurs seront en service. Un appel  à été lancé à tous les Ajacciens concernés par le problème de la taxe, jugée "onéreuse et injuste par son tarif résident", par  l’association des riverains du cours Napoléon.  Elle les conviait à une rencontre publique qui se tenait au Grand Café Napoléon samedi  dernier.

Ce fameux tarif résident, objet de la colère des Ajacciens du centre ville, des commerçants, des personnes travaillant dans les secteurs bientôt payant, s’élève à 76,80/mois, ce qui représente presque 922 euros à l’année. Tarif exorbitant si l’on considère celui de la plupart des villes du continent comme Montpellier 300 euros/an, Paris 160 euros/an, Avignon 51 euros/an, Marseille 200 euros/an, Toulon 280 euros/an…
Intervention d’Edmond Simeoni, venu soutenir le collectif et parlant de contrat léonin ("la société QPARK doit réaliser des profits pour verser des dividendes conséquents à ses actionnaires"), contrat défavorisant notoirement l’une des parties, d’Ajacciens  nés dans la vieille ville se considérant comme lésés et subissant les nouvelles mesures, au même titre d’ailleurs que ceux du cours Napoléon, de retraités pour qui cette somme amputerait de trop leur pouvoir d’achat.

Et chacun de penser aussi à la saison estivale qui voit réduire les places de stationnement par l’arrivée des touristes et l’ouverture des terrasses de restaurants. Payer cher non, et de plus sans avoir la garantie d'une place pour se garer…d’autant plus qu’en moyenne un foyer possède deux voitures.
De l’avis général il s’agit là d’une privatisation de l’espace public, une réunion est prévue jeudi à 9 heures avec les représentants de la municipalité. A l’issue de cette entrevue, un communiqué de presse sera rédigét par l’association des riverains et des décisions pourraient être prises sur les actions à mener…

                                                                                                                                  M. S.

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