Costa Concordia : Le Jason est arrivé à Bastia

Le Bâtiment de soutien, d'assistance et de dépollution (BSAD) Jason est arrivé jeudi en début de matinée dans le port de Bastia. Après une escale de quelques heures il devait se positionner au large des côtes insulaires pour éventuellement prêter main-forte aux opérations menées à proximité de l'île de Giglio où le Costa Concordia a fait naufrage pour éventuellement apporter son concours aux  opérations de sauvetage, mais aussi et surtout pour parer à tout risque de pollution.

Le Jason est affrété par la marine nationale depuis juillet 2009. Il y a remplacé à Toulon, la Carangue, qui avait été affrétée en 1994 pour assurer la sécurité au large des côtes de la Méditerranée.
Lancé en 2005 aux chantiers Keppel Singmarine à Singapour pour le compte de la société Les Abeilles (filiale d'assistance et de sauvetage du groupe Bourbon) sous le nom de Bourbon Apsara, il a été initialement inscrit au RIF (Registre International Français) et arbore désormais le pavillon français.
De type « Anchor Handling Tug Supply Vessels » (AHTS), long de 67 mètres pour une largeur de 15,4 mètres, Jason déplace 2 310 tonnes et possède une capacité de traction au point fixe de 126 tonnes.
Jason assure la protection du littoral en Méditerranée sous la responsabilité du Préfet maritime. Son équipage, qui opérait précédemment sur la Carangue, a une excellente connaissance de la mission et de la zone d’intervention.
Peint en bleu marine (coque) et blanc (superstructures), il arbore comme tous les bâtiments qui participent à l'action de l'état en mer (AEM) trois bandes inclinées bleu, blanc, rouge sur la coque.
Jason est basé en station à Toulon où il assure une alerte permanente « sécurité maritime » (SECMAR), paré à appareiller dans un délai pouvant aller de 40 minutes à 6 heures.
Sauvetage de sous-marins

Jason à la capacité de mettre en oeuvre, en Méditerranée, le Nato Submarine Rescue System (NSRS), premier système complet au monde, capable de secourir en moins de 72 heures l'équipage d'un sous-marin en détresse jusqu'à 610 mètres de profondeur.
Le NSRS a fait l'objet d'un développement mené conjointement par la DGA et par ses homologues norvégien (NDLO) et britannique (DE&S).

(source meretmarine.com)

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