Louis Le Franc, préfet de Haute-Corse en Balagne

Stéphane Donnot, Louis Le Franc et Hyacinthe Mattei (Photos Jean-Paul Lottier)
Stéphane Donnot, Louis Le Franc et Hyacinthe Mattei (Photos Jean-Paul Lottier)

Première visite officielle ce mardi 6 décembre en Balagne pour le préfet de Haute-Corse Louis Le Franc. Visite consacrée au bassin de vie de L’Ile-Rousse au cours de laquelle il a signé une convention d’aide à l’habitat avant de visiter un immeuble de la cité paoline en voie de rénovation avec l’OPAH et de  rencontrer les élus de la commune de L’Ile-Rousse et, après le déjeuner de se rendre sur le chantier de la future école primaire de Monticello.

A 10h30, Louis Le Franc était accueilli dans les locaux de la communauté de communes du bassin de vie de L’Ile-Rousse par son président Hyacinthe Mattei, maire de Monticello, conseiller général de L’Ile-Rousse.
«  Je suis très heureux de me retrouver aujourd’hui en Balagne pour signer cette première convention « Habiter mieux ». Je sais qu’il y a de sérieux problèmes de logement en Balagne. Certains pensent que l’extrême sud est la première destination touristique de Corse alors que c’est la Balagne. » devait dire en préambule le préfet de Haute-Corse.
Auparavant, Hyacinthe Mattei présentait la communauté de communes du bassin de vie de l’Ile-Rousse créée en 2002 : «  Celle-ci nous a permis de réaliser des projets structurants, indispensables au développement du bassin de vie. Je pense notamment à la station d’épuration sans laquelle nous n’aurions pu relancer l’immobilier. Le programme de l’OPAH est tout aussi indispensable pour accroître l’offre de logements aux personnes dans le besoin. Ce programme concerne essentiellement le centre ancien de la cité paoline. 150 logements sur 294 recensés sont concernés. Le bilan est pour l’heure mitigé. Cette aide supplémentaire de 2 100€ grâce à la convention « Habiter mieux » nous sera d’une grande utilité ».

Poursuivant, M. Mattei regrettait que la fusion souhaitée entre la CCBVIR et celle du rural ne puisse se réaliser.
M. Louis Le Franc confirmait que la CCBVIR resterait dans le périmètre actuel : «  Je respecte la volonté globale des élus. Comme on a coutume de dire, un mariage forcé n’a rien de bon. Il faut laisser les esprits mûrir. Et, qui sait… ».
Avant de signer la convention, le préfet indiquait d’autres pistes pour le programme de rénovation de l’habitat.
A lissue, avec les élus, il se rendait rue Napoléon pour visiter le chantier d’un immeuble ancien concerné par l’OPAH.
Ensuite, il était reçu à l’hôtel de ville de l’Ile-Rousse par le maire Jean-Jo Allegrini-Simonetti et le conseil municipal.
La voie de contournement c’est « l’Arlésienne »
Cette réunion de travail était l’occasion pour le maire de faire le point sur les dossiers en cours. Comme on pouvait s’y attendre la voie de contournement baptisée « L’Arlésienne » tant on en parle depuis des lustres, était au centre des discussions. Cette voie de contournement est,  on le sait, indispensable pour la commune de l’Ile-Rousse complètement asphyxiée par le trafic routier.
La discussion portait ensuite sur le PEI et sur les deux projets d’aménagement de la Départentale entre le port et l’avenue Pasquini, jusqu’au Fogata et celle du palais des allées avec une sortie derrière la Poste qui permettrait d’améliorer le trafic. Le premier devrait se réaliser en 2012 et l’autre en 2013. Pour une question de bon sens et d’urgence, M. Jean-Jo Allegrini-Simonetti souhaitait que les dates de ces dossiers soient inversées.
Pour conclure, le maire de la cité paoline remettait la médaille de la ville au préfet et l’invitait à signer le livre d’or.
Visite de la future école de Monticello
Après le déjeuner, le préfet de rendait au complexe Saint-François à Monticello pour visiter la future école primaire. Un imposant chantier dont la visite guidée était assurée par M. Jean Payen, adjoint au maire de Monticello, en charge du dossier.
Cette école ultra moderne, implantée sur un terrain de 6 690 m2 pour une surface au sol de 1200 m2, comprendra 6 à 8 salles de classe. Montant de la réalisation : 4,2 millions d’euros.
Nous y reviendrons
                                       TEXTE ET PHOTOS : JEAN-PAUL LOTTIER

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