AC Ajaccio : La coupe est pleine…

ASSE 3 –1 AC AIACCIU
Stadiu Geoffroy Guichard. Tempu : friscu assai ; Tarrenu : Bonu
Spettatori : Circa 20 000
Scopi : Gradel 7a, Sinama-Pongolle 34a, Nicolita 84a pà l’ASSE, Diawara 60a pà l’ACA
Espulsioni : N’Diaye (ACA) 36a
Arbitru : M. Kalt
Saint-Etienne: Ruffier - Ebondo, Paulao, Marchal, Ghoulam - Nicolita, Lemoine (Guilavogui 78a) Clément, Sako - Sinama-Pongolle (Battles 68a), Aubameyang (Kitambala 68a)
Ajaccio: Ochoa - F. Diawara, L. Ndiaye, Poulard, Lippini - Mostefa, Pierazzi (Cavalli 78a), Lasne (Medjani 46a) - André, Sammaritano (Kinkela 46a) - Ilan.

Encore et toujours les mêmes erreurs et au final, le même goût dans la bouche. L’ACA a subi samedi soir à Saint-Etienne la 13e défaite de sa saison, qui ressemble de plus en plus à une saison de gâchis. Submergée dès l’entame de match, la formation acéiste encaisse un but dans les dix premières minutes, encore sur une erreur de marquage, avant de sombrer psychologiquement. L’expulsion de N’Diaye à la demi-heure de jeu compliquera encore plus la tâche d’Ajacciens qui s’inclinent au final 3-1 (Diawara réduira le score).
Les espoirs oui, mais la patience, plus. Encore et toujours les mêmes constats d’échecs, la même tactique infructueuse, les mêmes errements défensifs, et aussi, le retour de la passivité. Les cinq premières minutes de ce match dans le "Chaudron" ne laissaient rien présager de bon pour les Oursons, tant les vagues Vertes étaient nombreuses à s’abattre sur le récif d’Ochoa, encore au four et au moulin.

7e minute, corner, Gradel marque, il est tout seul. Une impression de déjà vu. La même partition rejouée sans cesse et les mêmes fausses notes. Un orchestre qui ne suit plus son chef, et un tempo bancal. Et pas de réaction. Rien que de la résignation, voire de la lâcheté chez certains. Un second but sur une action d’école, débordement coté droit, coup de rein, centre sans contrôle d’Aubameyang, reprise du même acabit de Pongolle et le break est fait sans forcer. N’Diaye en rajoute en taclant imprudemment Lemoine, et écope du rouge deux minutes plus tard. 45 minutes jouées, et on sait déjà le match fini. L’ACA va tout de même réagir un temps soit peu. Encore heureux dirons-nous, face à des Stéphanois qui gèrent tranquillement. Corner de Kinkela, tête de Diawara, et réduction du score de l’ancien Vert.

Match relancé ? Que nenni. L’ACA va reculer. Subir. Concéder. Trois verbes qui font partie intégrante du vocabulaire des commentateurs et journalistes qui suivent le club Ajaccien depuis le début de saison. Et l’ASSE va tranquillement reprendre du service, et jouer un bon galop d’entrainement. Les occasions pleuvent sur les buts d’un Memo Ochoa qui ne mérite pas d’avoir autant de travail, pour son baptême européen. Dix minutes avant la fin, Nicolita conclura la marque d’un tir croisé.

N’en jetez plus, la coupe est pleine.
Si mathématiquement, rien n’est joué, il ne faut pas se leurrer. L’ACA, gravement malade depuis 3 mois, ne combat plus le mal qui est le sien. Les beaux discours sont légion, mais les actes se comptent sur les doigts de la main. « D’agneaux, on ne fait pas des loups » déclarait le président Orsoni dans son édito du journal de match.

Mais alors, pourquoi prendre un troupeau d’agneaux au beau milieu d’une meute de loup ? Si le niveau de la L1 semble « Plus élevé qu’on pensait », ne serait-il pas temps pour chacun de prendre ses responsabilités et d’agir ? Lille viendra samedi prochain à Timizzolu. Ils seront bien accueillis sans-doute, statut de champion oblige…
                                                                                                                                   O. C.

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