L 1 : L'ACA se rassure mais rate le coche

Sabatu u 19 di Nuvembri di u 2011. Stadiu François-Coty

ACA : 2 Caen : 2 (1-0)
Spettatori : Circa 5500. Tempu : friscu

Tarrenu : Mediu
Scopi : M.Wague (64a), L.Nangis (70a) pà Caen, A.Ilan (51a p.), B.André (90a)
Arbitru : M. Moreira
ACA : Debès  - F.Diawara, L.N’Diaye, Poulard, Bouhours - Pierazzi (cap), Lasne (Tibéri 88a) - Sammaritano (Mostefa 87a), André, Cavalli (Socrier 84a) - Ilan 
SM CAEN : Thébaux - Vandam, G.Leca, Wagué, Raineau - Seube (cap), Proment - Hamouma (Nabab  85a), Bulot (Nivet 60a), Nangis - K .Traoré (Frau 60a)

C’était le match à ne pas perdre, et surtout à gagner pour l’ACA. 7pts en 13 journées, plus mauvaise différence de buts du championnat, et des attaquants à la peine, bref, il fallait à tout prix réagir vite et bien. C’est chose faite, puisque l’on a vu du progrès dans le jeu proposé, même s’il manquait souvent le dernier geste pour amener réellement le danger.

La première mi-temps, bien que dominée outrageusement par l’ACA, a accouché d’un score nul et vierge et d’une seule frappe signée Sammaritano. Seule une parade de Titi Debès sur une tête de Wague (7a) venait noircir le tableau peint par des ajacciens très appliqués, mais aussi un peu limités dans la prise de risque.

Beaucoup de centres, peu de têtes pour les reprendre, mais une chose est sûre l’ACA met la pression sur la défense Caennaise, qui aura du mal à laisser passer l’orage. Vainqueurs dans les duels, volontaires, précis dans leurs passes, les Oursons font plaisir à voir, et ce n’est pas le maigre public de Timizzolu (qui s’est vidé en quelques matchs) qui diront le contraire. Bien que l’ambiance ait été pesante, la pression du public ainsi que son enthousiasme sur les actions acéistes étaient là. Malgré les choix d’Olivier Pantaloni de ne pas titulariser Lippini, Mostefa, Medjani et Socrier (Ilan évoluant seul en pointe et F. Diawara occupant le flan droit avec brio), on peut dire que cette équipe-là se comporte bien est rassure.

Ilan marque

La mi-temps est sifflée sur un sentiment mitigé entre satisfaction et inachèvement, car si l’ACA a très bien géré son sujet, la dernière passe a cruellement fait défaut, et le gardien Caennais Alexis Thébaut n’a pas eu grand-chose à se mettre sous les gants.
La seconde période commence un cran plus haut coté Caennais, mais l’ACA reste sur sa lancée, et Benjamin André obtient un pénalty - certes un peu généreux - pour une faute commise par son vis-à-vis.

C’est Ilan, en manque de buts et de confiance, qui se charge d’exécuter la sentence, et le ballon file droit sous la barre, pour le plus grand soulagement collectif. 1-0 à la 50e, on ne pouvait espérer mieux pour confirmer la bonne première période. Mais voilà, l’ACA est toujours relégable, et comme tout bon reléguable va subir la loi du réalisme. Celui de Caen doit beaucoup à la chance, et lui permet d’égaliser sur un ballon peu ou pas dégagé par la défense sur un corner, repris sans forcer par Wagué. 1-1 à l’heure de jeu, tout est à refaire.

Pire que ça, rien n’est fait. L’ACA va baisser en régime et le SM Caen se montrer plus offensif, notamment après la rentrée de Pierre-Alain Frau. Plus fébrile aussi, puisque sur un long ballon facilement négociable, Leti N’Diaye, l’un des plus efficaces, va commettre LA bourde à ne pas commettre et juger mal la trajectoire. Le cuir atterrit dans les pieds de Nangis qui bat Debès, comme à la parade. 2-1, c’est la douche froide pour François -oty, que l’on entendait déjà que peu, mais qui commence à lâcher prise et perdre espoir.

Le sursaut d’orgueil ajaccien aura bien lieu mais les centres fusent mais Ilan est toujours trop court pour les reprendre. Les entrées de Socrier, Tiberi et Mostefa vont changer le 4-1-4-1 d’Olivier Pantaloni en 4-2-4, qui aura pour effet de créer des espaces derrière, mais un surnombre salvateur devant, car c’est encore Benjamin André qui se met en avant. Ballon perdu par l’entrejeu, le milieu ajaccien récupére, se retourne et trouve le petit filet de Thébaux pour l’égalisation. Deux buts partout. Poussés par les supporters venus s’agglutiner sur le grillage de la tribune Faedda, les Oursons obtiendront un dernier corner, qui ne donnera rien.

Un nul rageant, car on peu dire que l’ACA avait les clés en mains, mais s’est lui-même tiré une balle dans le pied, dans un match qu’il aura dû remporter facilement.

L’espoir vit toujours, mais lil faudra redoubler d'efforts à Saint-Etienne samedi prochain. En tout cas, l’ACA était samedi soir dans le bon tempo.
                                                                                                                                   O.C.

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