AC Ajaccio : L'heure de la révolte ?

Après une 4e défaite de rang par deux buts d’écart, l’ACA profite de la trêve pour continuer à progresser. Le bon visage montrée face à Lorient a semble-t-il donné du baume au cœur à des Oursons en manque de confiance et surtout de points. A six jours d’un match crucial contre Caen, les Ajacciens ont les cartes en main pour continuer de s’aguerrir, mais aussi pour créer un électrochoc collectif. 

« Du mieux dans ce match, surtout en 1ère mi-temps. On a perdu même si on a fait bonne figure jusqu’à ce but, but malheureux […].On était très bien lancés, défensivement on était en place, on a vraiment des regrets. Il n’a pas manqué grand-chose pour qu’on y arrive. On a eu l’opportunité d’ouvrir le score, on a eu une autre occasion d’égaliser, il nous a vraiment manqué le petit brin de réussite».

Ghjuvanbattì Pierazzi, le capitaine Ajaccien, se voulait optimiste après la défaite en Bretagne. Dans ses propos, parus sur le site officiel du club, on est bien loin d’avoir à faire à une situation critique, où tout semble perdu et où l’on baisse les bras.

Passés les quatre jours où la délégation acéiste s’est retrouvée  à vivre en vase clos pour préparer au mieux le match face aux Merlus, on a pu constater qu’une réaction a eu lieu dans le groupe, qui a pu se ressouder dans son entièreté et où les choses ont été dites et mises à plat, afin d’éteindre d’éventuels départs d’incendie.

L’ACA a donc raté son match du rachat au niveau comptable mais pas au niveau mental. Si la faiblesse offensive, due en partie au manque de confiance et de réussite actuel, a été un point noir (Socrier manquant d’un rien d’ouvrir le score), on peut se targuer d’avoir retrouvé une certaine détermination et une présence physique qui manquaient lors des deux dernières sorties de l’équipe.

Maintenant, il faut confirmer la méthode par la pratique, et transformer les dires en actes concrets. L’échéance Caennaise est d’ores et déjà un palier qu’il faudra franchir, et avec la manière si possible. Equipe à priori à la portée des hommes de Pantaloni, le Stade Malherbe est de retour en L1 depuis la saison 2009-2010, et ne cesse de s’y affirmer et d’y gagner en notoriété. Ce n’est donc pas un petit adversaire que les Ajacciens devront déboulonner, mais un club moyen de première division, avec une politique de formation qui porte ses fruits et un entraineur à poigne, en la personne de Franck Dumas, en poste depuis cinq années consécutives. A l’ACA donc de prouver, et de se prouver qu’il a les moyens de bien faire, et surtout de réussir cette saison le pari du maintien, contre vents et marées.  

Les supporters prennent la parole 

En externe maintenant, certains commencent à se lever de leurs chaises, bien qu’ils n’y soient que rarement assis. Les supporters de l’Orsi Ribelli, représentés par leur secrétaire Jean-Dominique Gaziello, ont décidé monter au créneau  et plus simplement d’agir.

Désireux de ne pas laisser tomber leurs joueurs, pour la plupart acteur de la montée en L1, ainsi que leur entraineur, la jeune garde des tribunes de Timizzolu va prendre ses responsabilités et engager des actions de terrain dans les prochains jours.

« On a pris conscience que le club avait besoin de nous et que l'exemple devait partir des tribunes. Nous avons donc décidé de nous mobiliser encore plus que d'habitude, notamment avec une campagne d'affichage et une grande distribution de tracts.

Nous nous devons d'être encore plus solidaires que d'habitude, donc de notre côté nous allons tout faire pour mettre les joueurs dans de bonnes conditions sur le terrain.

Nous espérons qu’eux aussi prendront conscience du rôle qu'ils jouent et de l'image du club qu'ils dégagent et attendons à présent de nos joueurs qu'ils réagissent, qu'ils ne lâchent plus jamais rien sur le terrain, même lorsque nous sommes menés au score».

Message est noté, rendez-vous est pris Samedi prochain face à Caen, pour 90 minutes de vérité.  

                                                                                                                                             O. C.

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