Chemins de fer de la Corse : Ce sera une SEM

Sem ou Epic? Société d'économie mixte ou Etablissement public à caractère industriel? Quelle stucture donner aux futurs chemins de fer de la Corse dont la délagation de service public confiée à la SNCF arrive à son terme en fin d'année? C'était l'enjeu du premier gros débat inscrit à l'ordre du jour de la session de l'assemblée de Corse qui s'est ouverte jeudi matin à Ajaccio. Et l'assemblée a tranché. Ce sera la SEM.

35 voix pour, 15 contre celles des élus de Corsica Libera et Femu a Corsica et une abstention celle de Jean-Jacques Panunzi qui déclaré qu'il ne pouvait pas se prononcer avant d'avoir pris l'avis de l'assemblée départementale qu'il préside, le conseil général de Corse-du-Sud en l'occurrence : le projet de délibération sur l'évolution du statut des Chemins de Fer de la Corse, présenté par Paul-Marie Bartoli, président de l'office des transports de la Corse, a été adopté, jeudi, a une assez large majorité par l'assemblée de Corse.
Mais il n'aura pas fallu moins de trois heures de débat pour parvenir à un tel résultat, les préférences de l'assemblée, décidée à sortir les CFC de l'ornière ou à tout le moins leur garantir un avenir après le 31 Décembre 2011 quand prendra fin la délégation de service public accordée à al SNCF, balançant entre SEM et EPIC.
Mais par-delà des débats animés au cours desquels chacun des conseillers appelé à donner son point de vue a fait prévaloir ses arguments, on retiendra cette petite phrase de Jean-Baptiste Luccioni qui résumait assez bien le sentiment général qui dominait jeudi au sein de l'hemicycle :" Les CFC auront un avenir après le 1er Janvier 2012".
Un avenir auquel contribueront les AMG, enfin, autorisés à rouler sur les rails insulaires après avoir satisfait à mille et une vérifications au centre technique national de la SNCF qui auront coûté la bagatelle de 4 millions d'euros à son constructeur.
Une structure, du matériel et une mission : la feuille de route des chemins de fer de la Corse est désormais tracée.

Reste à la CTC et à ses services qui ont déjà beaucoup travaillé sur le sujet à mettre, avec le concours du partenaire historique - la SNCF-  tout cela sur la bonne voie avant le 31 Décembre.
Il faudra ensuite aux CFC, comme le fit naguère Air Corsica - non pas à apprendre à voler de ses propres ailes mais à rouler sur une voie moins tortueuse que celle qu'ils empruntent depuis 2005.

 

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