Ventiseri : Les parents bloquent l'école

Les écoliers de Travo ne veulent pas voir partir leur EVS.
Les écoliers de Travo ne veulent pas voir partir leur EVS.

Il y a quelques jours, des parents d'élèves de l’école primaire ont empêché les enseignants de rejoindre leur classe, afin de s’élever contre la suppression du poste d’emploi de vie scolaire (EVS) par le ministère de l’éducation nationale et obtenir des réponses de l'inspecteur  de la circonscription.

Yann Pini délégué des parents d'élèves parlemente au téléphone avec l'inspecteur d’académie
Yann Pini délégué des parents d'élèves parlemente au téléphone avec l'inspecteur d’académie

Il faut savoir en effet que l’inspection d’académie envisage de ne garder que 32 postes en Corse, 16 dans chacun des deux départements. Tout le monde s’accorde à dire que ce poste est indispensable pour soulager des tâches administratives des directeurs.

De nombreux parents d’élèves étaient présents pour soutenir cette action et ne comprenaient pas que cet emploi, au moment où les tâches administratives sont particulièrement lourdes pour les directeurs, soit supprimé.  

François Tiberi, le maire de la commune, était également présent et déclarait « Ce poste, de nature précaire, est nécessaire au bon fonctionnement de l’école primaire en raison de l’aide apportée au directeur dont la charge de travail est importante, mais également aux enseignants. Le ministère lui même, par la création de ces emplois, avait reconnu la nécessité d’améliorer le fonctionnement des écoles et de fournir aux directrices et directeurs d’école une aide pour leurs missions et maintenant il les supprime ».

Après avoir longuement parlementé au téléphone avec M. Janel, inspecteur de l’éducation nationale à Cervione, Yann Pini, délégué des parents d’élèves obtenait finalement, auprès de ce dernier, un rendez vous fixé à lundi prochain, avec une délégation de parents d’élèves.

« D’après l’inspecteur, il reste encore à établir des critères pour la suppression de ces emplois. Nous irons donc lui expliquer notre démarche car nous voulons absolument le maintien, au moins d’un poste sur les deux écoles, afin de soulager les directeurs concernés. Après ce rendez-vous, selon les réponses obtenues, nous déciderons, de façon collégiale des actions à mener sous des formes encore à déterminer ".

Après une heure d’occupation, les élèves, réunis dans la cours de récréation, ont pu rejoindre tranquillement les différentes classes. Reste maintenant à trouver un terrain d’entente pour que l’EVS de Travo retrouve ses activités d’aides aux directeurs de ce groupe scolaire important.

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