L'AC Ajaccio à Brest : Plus de temps à perdre

(Photo Filetta)
(Photo Filetta)

L’ACA se déplace dimanche soir en Bretagne, où les points manquent également. Les Brestois, qui n’ont toujours pas gagné, seront en position de force à domicile, face à  une équipe encore diminuée par les blessures et les suspensions. L’ACA doit impérativement réagir après la claque Montpelliéraine, et ne doit plus regarder derrière, mais se concentrer sur son jeu. La mission s’annonce encore une fois très périlleuse…

Les points perdus l’étant pour toujours, il est désormais inutile de se repasser les matchs, en dégageant le positif du négatif,  les occasions manquées, ainsi que les différents visages que l’ACA a pu montrer jusque là. Nous sommes déjà à la 8e journée, et tout reste à faire sur le terrain.  Les joueurs doivent se prouver à eux-mêmes qu’ils ont les cartes en mains, et cela passe forcément par un résultat, aussi petit soit-il, dès ce Dimanche à Brest.
Encore handicapée par les absences de joueurs importants (N’Diaye, Bouhours toujours aux soins, Cavalli suspendu), l’équipe ajaccienne doit cependant  faire front et surtout faire abstraction de la mauvaise forme actuelle.

C’est d’un second souffle qu’a besoin l’ACA, d’un renouveau dans le jeu, mais aussi dans l’engagement. Certes les joueurs n’ont pas lâché, et ne sont pas prêts de lâcher, mais force est de constater que le cœur à l’ouvrage ne suffit pas. L’abnégation et la rigueur font encore défaut, on l’a vu encore Mercredi avec des buts encaissés sur des erreurs de placement et de cohésion.  
"En temps de guerre, le courage est la chose la mieux partagée" disait en son temps un célèbre écrivain français. La guerre du maintien doit se mener dans l’union et la détermination.

Au diable les politesses, faisons feu de tous bois ! Les cadeaux n’étant pas dans les habitudes des adversaires, une prise de conscience en nécessaire afin de redémarrer la machine. Il est encore impensable de penser que celle-ci soit enrayée, et les Ajacciens savent qu’il n’en n’est rien. A eux  désormais de se montrer sous leur vrai visage, celui de guerriers. Il est vrai que l’envie de bien faire ne fait pas tout, et qu’elle doit s’allier à la qualité. Or c’est là que le bât blesse. Bien sûr on ne demande pas aux acéistes de reproduire un jeu similaire à celui du Barça de Guardiola ; seule l’efficacité compte en temps de crise. Mais les déchets techniques sont trop nombreux pour ne pas être signalés. Dans un championnat où la moindre erreur coûte souvent cher, il est parfois frustrant de voir avec quelle facilité le ballon se  décolle des crampons Ajacciens. Manque d’attention, défaut de placement, les motifs sont variables. Il est impératif de rectifier les petites imperfections, avant de s’attaquer aux plus grosses, à savoir le dernier geste, la dernière passe, ou encore l’alignement défensif. Lorsque les imperfections seront gommées, on pourra peut-être voir d’autres matchs, comme celui de Valenciennes, où la musique a sonné très juste en seconde mi-temps. Le chef d’orchestre a un grand rôle à assumer, afin de guider ses musiciens. En bon professionnel, Olivier Pantaloni a de quoi occuper ses nuits, à résoudre certains casse-tête…
Wilfried Zahibo fera sa première apparition dans le groupe pro. Le jeune milieu récupérateur avait déjà fait une apparition face à Bastia et va donc plonger dans le grand bassin pour ce match. Andy Delort poursuit sa mini-rééducation, et Arnaud Maire pourrait bien retrouver enfin le terrain après son opération. Coté Brestois, on déplore une ribambelle de blessés, notamment Omar Daf, Kantari, Ferradj et Martial, l’ancien Bastiais.  
U gruppu Aiaccinu : Ochoa, Debès, Lippini, Medjani, Poulard, Mendy, Charvet, Diawara (ou Maire), André, Pierazzi, Mostefa, Kinkela, Sammaritano, Lasne, Tiberi, El-Hany, Ilan, Socrier, Zahibo.

U gruppu Brittonu : Elana, Cappone - Baysse, Zebina, Coulibaly, Lorenzi, Makonda - Licka, Culma, Ewolo, Lesoimier, Guidileye - Poyet, Ben Basat, Roux, Ayité, Micola, Ba. Entraîneur : A. Dupont.
                                                                                                                                O. C.

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