Reims : 1 SCB : 0 (1-0)
But : Ghilas (22e)
Arbitre : M. Bien
Reims : Agassa, Deaux, Tacalfred, Weber, Mandi, Ca, Amalfitano, Ghilas, Fortes, Fauré (Liebus, Glombard, Ghisolfi, Courtet, Tainmont)
SCB : Novaes, Mary, Sans, Harek, Cioni, Periatambée, Cahuzac, Rothen, Diallo, Moizini, Suarez (Agostini, Sanaia, Angoula, Genest, Cioni)
Le Sporting peut nourrir de sérieux regrets au terme de ce match à Reims. Notamment celui de n'être entré véritablement dans le match que peu après l'heure de jeu.
Jusque-là en effet les joueurs de Frédéric Hantz, dominés d'entrée de jeu par un Stade de Reims, qui n'a rien démontré d'extraordinaire mais qui a quand même eut le mérite de concrétiser à la 22e
minute son avantage dans le jeu par Kamel Ghilas qui reprit habilement un coup-franc renvoyé par Novaes, avaient offert une bien pâle image de leur valeur réelle.
Un manque évident de spontanéité, des passes qui n'arrivent pas, des joueurs qui ont du mal à prendre la bonne décision : on pensait que ce SCB-là déjà vu à l'extérieur - là où il n'a guère
brillé - ne serait plus de sortie.
Hélas.
Pourtant quand il décida de rentrer dans le match - aux environs de la 65e minute - lorsque entra en jeu Ludovic Genest il n'y eut pratiquement plus qu'une seule équipe sur le terrain.
Le Sporting en se multipliant, multiplia aussi les occasions.
Moizini, Rothen, Suarez ont alors pris leur chance. Et les "Rouges" de Reims ne virent plus que les "Bleus" du Sporting les prendre régulièrement de vitesse.
Mais c'était sans compter sur ce diable Kossi Agassa qui, au-delà des mille et une interventions qu'il mit à son actif, sauva son équipe tout d'abord sur cette fantastique frappe de Rothen et
puis cette autre de Mathieu Sans au terme d'un amorti de la poitrine admirable de David Suarez.
Mais rien ne passa.
Le Sporting poussa, poussa, poussa. Agassa et Reims, qui depuis sa dernière sortie n'est plus vraiment à son aise, plièrent sans jamais rompre même pas quand Sans reprit de la tête ce centre de
Rothen renvoyé de la main (?) par Tacalfred. Et pas davantage sur cette frappe fabuleuse que Ludovic Genest plaça dans la lucarne rémoise.
Dans un ultime réfllexe Agassa sauvait une fois encore le Stade de Reims.
La victoire était donc champenoise.
C'était rageant pour le Sporting, qui reste sur une série de cinq matches sans succès, et qui méritait beaucoup que ce nouveau revers subi à l'extérieur.
Maintenant il devient urgent de réagir.
La venue d'Angers, vendredi à Furiani, devrait favoriser ses desseins…
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