Ajaccio : 1 Evian : 1, l'ACA s'en contentera

3a Ghjurnata di L1
Sabatu u 20 d’Agostu di u 2011, Stadiu François-Coty
ACA : 1 Evian : 1 (1-0)
Spettatori : Circa 10 000
Tarennu : Bonu
Scopi : Sammaritano (7a), Bérigaud (75a)
ACA : Ochoa – Mostefa, N’Diaye, Poulard, Lippini – Medjani, André – Kinkela (Tiberi 68a), Cavalli (Lasne 77a), Sammaritano – Ilan (Socrier 67a)
ETG : Andersen – Dja Dje Dje, Angoula, Cambon, Ehret, Sorlin, Tie Bi, Leroy, Govou (Tabiu 62a), Sagbo (Berigaud 72a), Kehlifa  (Barbosa 85a).

 

Les oursons, après avoir ouvert le score dès la 7e minute par Sammaritano (2e but de la saison), ont littéralement coulé en seconde période, jusqu’à encaisser logiquement l’égalisation, et manquer de perdre le match. Il aura fallu un Leti N’Diaye, intraitable, et un Ochoa, décisif, pour sauvegarder un point.

L’ACA veut les trois face à  un concurrent direct pour le maintien, et attaque donc pied au plancher ! Et c’est à la réception d’un geste fort astucieux de Cavalli que Sammaritano, dès la 7e minute, ouvre le score en battant Andersen à bout portant ! 1-0. On ne peut rêver meilleur entame de match pour les Oursons qui font enfin  vibrer leur public encore une fois en nombre important.

L’ACA va continuer à aller de l’avant, se procurer plusieurs occasions en première période, notamment des coup-de-pieds arrêtés, sans succès cependant. Les savoyards vont, bien sûr, réagir et poser des problèmes, se trouvant facilement dans les 20m ajacciens, sans pour autant se montrer efficaces dans le dernier geste.

Ochoa n’aura d’ailleurs pas à s’employer une seule fois dans cette mi-temps.

Passé les 20 premières minutes, plus rien à signaler, si ce n’est une petite tension, palpable notamment à la rentrée aux vestiaires, où Jérôme Leroy, très provocateur et arrogant sur le terrain, se faisait sermonner par Anthony Lippini et consort…On n’en vint pas aux mains mais…
Revenons au football, et à la seconde période. A ce trou noir plutôt, où les ajacciens n’ont jamais vraiment inquiété la défense Evianaise. Les hommes de Casoni, eux, ne se sont pas gênés pour développer leur jeu, face à des oursons plus spectateurs qu’acteurs, gâchant bon nombre de ballons devant et peinant à faire les connexions entre les lignes.

Et on ne peut plus logiquement, Evian va revenir au score, au plus mauvais moment, à un quart d’heure de la fin. Sur une erreur d’appréciation de Poulard, pourtant irréprochable jusque là, de même que Leti N’Diaye, qui fut le seul rempart infranchissable de la défense acéiste, Rabiu remise sur Bérigaud, tout juste entré en jeu, qui frappe à ras de terre, et envoi le ballon dans le petit filet d’Ochoa : 1-1. Prévisible…Moins prévisible cependant ce ballon de la 89e minute. Un coup-franc lointain tiré par Cambon rebondit mal, et manque de finir dans la lucarne de Memo Ochoa, lequel se pique d’une parade réflexe improbable pour éviter le naufrage en fin de rencontre.

Une défaite aurait été dure à encaisser dans les têtes, et ce point de nul semble bien plus logique que tout autre résultat.

On retiendra le match parfait de Sammaritano coté ajaccien, le manque d’implication latent de Kinkela dans son couloir, la rentrée ratée de Socrier et le remaniement opéré par le coach ajaccien, qui n’a pas vraiment porté ses fruits…Beaucoup auraient espérer revoir la même composition qu’à Lyon, où l’entrejeu et la défense avaient fait le boulot, mais avec JB Pierazzi sur le banc (car légèrement blessé) et Begeorgi remplaçant pour semble-t-il les même raisons, l’ACA d’hier soir devra se contenter de ce point.

Prochain rendez-vous à Auxerre, où l’ACA serait bien inspiré de réussir un coup similaire à celui réalisé à Gerland…Quoi qu’il en soit, la saison sera longue.

                                                                                                                         O. C

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