Les chemins de fer de la Corse sont en train de vivre un énième épisode difficile de leur existence. A quelques jours du débat qui va décider de leur avenir, plusieurs salariés de l'entreprise ont décidé d'attirer l'attention sur sa situation et surtout son avenir. Six d'entre eux ont emprunté la voie de la grève de la faim. Plusieurs autres en signe de solidarité ont décidé de débrayer et de perturber le trafic.
On connaît la situation de l'entreprise. On sait aussi que fin août la convention qui la lie à la SNCF prendra fin.
Mais on ne sait pas encore comment la CTC engagera les CFC sur la voie de l'avenir.
Etablissement public à caractère industriel et commercial ou société d'économie mixte?
La Sem aurait la préference des élus territoriaux comme nombre d'entre eux en ont exprimé le souhait lors des questions orales qui figuraient à la dernière session de l'assemblée de Corse.
Pour l'heure rien n'est encore fait et même si vendredi le chef du cabinet de l'office des transports a rendu visite aux grévistes. Dans le même temps les représentants syndicaux se sont rendus à
la préfecture de Haute-Corse pour à ce niveau là également exposer leurs doléances et inquiétudes toutes tendues vers l'avenir des CFC.
Tous, à l'évidence, veulent que l'entreprise reste dans le giron public : pas question pour eux d'évoquer lla privatisation du réseau qu'il redoute à partir de Septembre prochain à la fin de la convention avec la SNCF.
Cette grève de la faim qui s'est poursuivie à cinq vendredi est, selon les agents en grève, le dernier moyen de se faire
entendre.
Dès lors, il faut s'attendre à voir la corporation déterminée et unie jusqu'à l'examen la semaine prochaine du futur que les élus territoriaux concoteront pour elle.
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