Furiani : La CAB déboutée

Le juge des référés du tribunal administratif de Bastia a débouté jeudi la Communauté d'agglomération de Bastia qui avait introduit un recours contre le SCB, qui pour installer une boutique provisoire du club, avait défait un muret d'une vingtaine de mètres délimitant le chantier de la tribune Nord du stade de Furiani.

Le juge administratif n'a pas suivi la communauté d'agglomération de Bastia qui par la voix de Me Muscatelli a fait valoir les raisons qui l'ont amenée à introduire ce recours à l'encontre du SCB qui fait suite à deux sommations. Me Muscatelli a mis en avant les problèmes de sécurité générés par l'édification d'une clôture erigée par le SCB en remplacement du muret démoli, sans autorisation, mais également la gêne qu'entraînerait le tout sur le chantier de la tribune Nord en cours de rénovation.
La CAB demandait dès lors au tribunal de  faire verser SCB  la somme de 3 000€  pour la remise en état du muret démoli.
A l'inverse Me Albertini pour le SCB, a dit au tribunal que le club ne pensait pas que l'affaire irait si loin surtout après qu'il ait reconnu par la voix de son président son erreur.
Par ailleurs,  pour l'avocat le réferé n'avait aucune raison d'être puisque un accord verbal pour mener l'installation provisoire d'une boutique et d'une billetterie avait été donné au SCB. Mis en avant aussi cet exploit d'huissier signifiant que la clôture provisoire ne posait pas de problème particulier.
Puis a entendre les deux parties Mme Albertini pour la CAB et Mathieu Cesari pour le SCB, on comprenait bien que les deux parties étaient plutôt marris de se retrouver devant le tribunal admistratif et qu'elles souhaitaient l'une et l'autre se retrouver l'une et l'autre à la même table pour mettre noir sur blanc les modalités d'utilisation et d'occupation du stade de Furiani.
Dans le courant de l'après-midi on apprenait que le tribunal administratif de Bastia avait débouté la CAB au motif notamment que le carcatère urgent du référé n'était pas prouvé et que la destruction du muret ne menaçait ni la sécurité des personnes ni la bonne marche du chantier en cours.
In fine, le TA condamnait la CAB à verser 1 500€ au SCB au titre des frais de justice.

 

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