Le projet Biomass en colloque à Ghisonaccia

En Corse le projet de la collaboration transfrontalière BIOMASS est mis en œuvre par l'ODARC. L'objectif de ce projet est d'apporter, à travers un plan d'action et la réalisation d'actions-pilotes, une impulsion nouvelle pour l'usage de la biomasse à des fins énergétiques.

Compte tenu de la richesse de la couverture forestière, l'accent est mis sur l'utilisation de la ressource bois, que ce soit sous forme de bûches ou de bois déchiqueté. Les principales actions sont: l'expérimentation d'une filière courte de bois déchiqueté dans une commune rurale; l'exploitation de ressources forestières non encore utilisées; la valorisation des déchets forestiers ou des déchets de scierie; la mise en place de plans de gestion forestière pour des forêts produisant principalement du bois à destination énergétique.
Le colloque qui a eu pour cadre Ghisonaccia en présence de son maire Francis Giudici a réuni les partenaires du projet "Biomass" (provincia di Lucca, di Nuoro, di Massa-Carrara, di Pisa, di Grosseto) qui s'étaient déplacés pour la circonstance. La réunion était animée par  Olivier Riffard, chef de la division forestière de l'ODARC et Giovanni Andrea Ciniero, du bureau politique communautaire de la province de Lucqes. Dans la salle les maires de Chisà, Isulacciu di Fiumorbu, Poggio di Nazza, Casevecchie, Cozzano, et des représentants de l'ONF, Bois énergie, du PEFC, de la CTC, d'EDF, du CRPF de Corsica Furesta et du syndicat des propriétaires forestiers privés.
L'objectif général étant de promouvoir et mettre en valeur l'utilisation des biomasses forestières et agricoles en tant que ressources énergétiques renouvelable. Le projet s'articule dans plusieurs activités: échanges d'expériences et de bonnes pratiques, approfondissement des thématiques, évaluation des potentialités des forêts et des zones agricoles, définition des sites et rédaction d'un outil de gestion, expérimentation des actions pilotes à caractère démonstratif pour valider l'outil de gestion.
Mais le but recherché est d'inciter les petites communes à préférer  l' installation de chaudières de quelques centaines de Kwatt qui seraient alimentées par les ressources agro-forestières locales: " Et donc créer d'une part une  valorisation du milieu agro-forestier local et d'autre part un développement de l'emploi  avec au final une véritable  économie d'énergie " explique Olivier Riffard.

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