Charles-Philippe Paoli abattu à Folelli

Charles-Philippe Paoli, 42 ans, militant nationaliste, proche de Charles Pieri, a été abattu lundi en début d'après-midi à Folelli, le hameau  prospère de la commune de Penta di Casinca.

Charles-Philippe Paoli circulait à scooter quand il a été pris pour cible  par le passager d'un deux-roues qui s'était porté à sa hauteur et  qui s'est volatilisé ensuite. Charles-Philippe Paoli serait mort sur le coup selon les premières constations.
Une dizaine de douilles de calibre 9 mm ont été retrouvées sur place et les enquêteurs ont relevé plusieurs impacts sur le corps de la victime.

Les faits se sont produits peu après 14 heures sur la RN 198 à la sortie de Folelli, un peu avant l'embranchement de Taglio-Isolaccio à une trentaine de kilomètres au sud de Bastia.
Un important dispositif de sécurité a été aussitôt mis en place près du lieu du meurtre et les gendarmes ont procédé aux premières investigations sur place, provoquant un énorme embouteillage qui s'est prolongé pendant des heures des deux côtés de la route nationale bloquée de la sorte.
Charles-Philippe Paoli était le cogérant, avec un cousin, d'un complexe touristique sur la commune de Santa-Maria-Poghju proche et vers laquelle sans doute il se dirigeait,  qui a été visée par un attentat en fin de semaine dernière.
L'explosion d'une charge placée contre un bâtiment composé d'appartements à louer et de commerces y avait provoqué, dans la nuit de samedi à dimanche, d'importants dégâts sans faire de blessé.
Sur place, les enquêteurs avaient relevé sur un mur des inscriptions relatives à la spéculation immobilière et le sigle du FLNC.
Charles-Philippe Paoli, considéré comme un des "lieutenants" de Charles Pieri, avait été condamné à ses côtés à six ans d'emprisonnement par la cour d'appel de Paris en février 2006, pour une série de malversations financières en lien avec une entreprise terroriste. Il avait été libéré depuis.

La victime était très proche de Charles Pieri qui, en liberté conditionnelle, a été arrêté il y a quelques jours en Corse-du-Sud parce qu'il ne répondait plus aux convocations judiciaires depuis début 2011.

Écrire commentaire

Commentaires: 2
  • #1

    ALBERTINI AngjulunFilice (jeudi, 30 juin 2011 07:00)

    "Lorsqu'on joue avec le feu, on se brule", et on brule toute les valeurs que l'on prétend défendre, et pour lesquelles on mobilise des gens sincères que l'on manipule

  • #2

    crenn (mercredi, 13 juillet 2011 15:48)

    EXCUSEZ MOI,un peu de décence et de dignité!!!!!!!!!!!!vous avez le droit de penser ce que vous voulez,mais pitié gardez votre amertume pour vous;pensez à sa famille