SCB : 0 Orléans : 0. Mais qu'importe, les liens ont été renoués

Paul Marchioni accueilli par ses ainés.
Paul Marchioni accueilli par ses ainés.

Tisser des liens entre toutes les générations bleues pour sceller dans l'histoire tous les grands moments du SCB : la soirée concoctée vendredi soir au stade Armand-Césari par l'équipe dirigeante du Sporting n'avait pas d'autre objectif que celui-là.

Et on peut écrire sans se tromper qu'il a été pleinement atteint.

 

Ce n'est pas tous les jours en effet que l'on pourra en même temps et au même endroit rassembler ceux qui ont permis au SCB d'effectuer ses premiers pas en CFA, d'accéder à la deuxième division, d'être champion de France de deuxième division, de gagner la Coupe de France ou bien de devenir champion de France de National.

Ce 20 Mai restera, c'est sûr, dans les annales.
Mais un Joseph Cinquini, 84 ans et toujours bon pied et bon oeil, n'oubliera pas de sitôt, qu'il a été ovationné par un stade de Furiani, toujours orphelin de sa tribune Sud, comme s'il avait été champion du Monde sous le regard admiratif de ses successeurs de 2011.
Ceux qui se sont illustrés sur tous les terrains de France et d'Europe sous le maillot bleu - ils ont à peine vieillis - n'ont pas été en reste : tous ont reçu une belle ovation d'un stade sous le charme et ravi, l'espace d'un instant, d'avoir renoué ainsi avec la belle et fabuleuse histoire des bleus.

Orsatti, Vincenti, Gandolfi, Baccarelli, Negroni, Franceschetti, Viacara, Fraimout, Graziani, Marchioni, Orlanducci, Lacuesta, Fiard, Mariini, Marcialis et les autres qui ne manqueront pas de se reconnaître sur notre diaporama, tous unis derrière une banderole bleue pour accompagner l'équipe de Frédéric Hantz sur le chemin retrouvé de la Ligue 2 : la boucle était bouclée et les liens, peut-être un temps interrompus entre toutes les générations bleues, étaient enfin renoués. L'histoire peut désormais se poursuivre.
Elle se teintera encore de beaux et de grands moments comme ceux vécus à Furiani vendredi.
Au fait nous allions oublier : Le Sporting et Orléans n'ont pas réussi à se départager (0-0).
Mais rassurez-vous la fête n'a pas été gachée pour autant.

Bien au contraire !
Demandez leur avis au 7 928 spectateurs payants !

La fête entamée vendredi à Furiani s'est prolongée le lendemain à la salle des fêtes de Biguglia. Les fidèles du SCB étaient encore là pour se pencher sur un passé récent riche de gloire pour le Sporting avec, outre son extraordinaire parcours européen, la victoire en coupe de France de 1981. Une exposition de belles images, à peine jaunies par le temps, sur lesquelles José Cinquini, André Baccarelli ou bien encore Pascal Mariini (notre photo du milieu) n'ont pas manqué de se pencher et même de revivre à l'heure du débat auquel ont participé nombre de grands témoins de l'époque. Puis la fête, toute tournée vers le Sporting, a repris son cours.

Pour certains la saison 2011-2012, celle du retour en Ligue 2, a, déjà, commencé!

Écrire commentaire

Commentaires: 0