ACA – Istres : Vince è spirà

On y est. C’est le dernier. Timizzolu aura une dernière fois l’occasion de vibrer Vendredi. Une dernière fois l’occasion d’encourager ses guerriers. Auteurs d’une saison faste , les protégés d’Olivier Pantaloni auront une dernière chance de voir tous leurs efforts récompensés. Pour cela, il faut espérer. Espérer que pour une fois, les éléments jouent en leur faveur. Car déjà Mardi dernier, la joie de battre Clermont avait été quelque peu atténuée par la victoire Mancelle. Aujourd’hui, après cette déroute en terre Angevine, l’ACA n’a plus son destin en mains. Condamné à gagner ses 2 derniers matchs. Condamné à attendre un faux-pas des Manceaux à Vannes, qui jouera son maintient, ou un raté de Dijon. Condamné à garder un œil sur les autres scores…

Si l’on regarde dans le passé, on est en droit de regretter les points perdus ça et là, les plus récents laissés sur la pelouse de Tours surtout, et ce but improbable encaissé  à vingt secondes du terme. Regretter ces matchs mal gérés à domicile contre Châteauroux et Sedan. La fatigue se faisait déjà sentir lors de la dernière sortie à François Coty. Due en grande partie à l’accumulation des matchs, entre retransmissions télé et calendriers irréguliers, cette dernière sera peut-être décisive dans le sprint final du peloton de tête. Le Mans et Dijon auront d’ailleurs à leur tour des jours de récupération en moins. Mais surtout, pour l’ACA , il faudra gagner. Face à l’équipe de son ancien collègue José Pasqualetti, l’entraineur ajaccien n’a plus le droit à l’erreur. Privé d’Anthony Lippini et de Benjamin André, suspendus tous deux, Olivier Pantaloni devra garder la tête froide et les idées claires pour affronter une équipe Istréenne qui ne viendra, on le sait désormais, pas en touriste.   Une opération « Banderi » dans les tribunes 
Quid désormais de la pression. Tout comme le Mans, Aiacciu est condamné à gagner par deux fois. Cependant, le revers subi à Angers fait tâche dans la lutte pour le haut de tableau, et est surtout synonyme de la fin d’une invincibilité qui courait depuis huit rencontres. La fin d’un cycle ? Certainement. Mais pas forcément la fin des espoirs. Coté oursons, il demeure toujours cette envie, cette combattivité, cette rage de vaincre, tous ces éléments qui accompagnent le groupe depuis le mois d’Août et qui ne s’éteindront qu’au coup de sifflet final de Vendredi prochain aux Costières. A l’image de son capitaine Thierry Debès, l’équipe ajaccienne souhaite toute la réussite du monde à ses concurrents directs, car elle, elle ne lâchera rien.
« Pour moi, il y a l’une des trois places à prendre et je ne suis pas convaincu que ce sera celle du Mans que nous prendrons, déclare le portier sur le site officiel du club. Les autres équipes de tête ne sont pas plus tranquilles que nous. Le Mans sait qu’ils ont seulement un point de plus que nous. J’ai encore beaucoup d’espoir. Il faut que l’on reste concentrés.  Nous devons aller au bout pour ne pas avoir de regrets. Même si on ne monte pas, au moins, on aura tout tenté.  Je suis persuadé que si on gagne les deux prochains matchs, on montera en Ligue 1. » Autrement dit, les joueurs ne lâcheront rien. Et il se devra d’en être de même coté supporters. Une opération « Banderi » sera organisée pour l’évènement: 800 drapeaux à la testa mora, offerts par Stéphane Vannucci, conseiller général, seront distribués aux portes du stade, qui on l’espère sera aussi plein que contre Clermont.  
Reste à savoir désormais si tout le monde jouera le jeu jusqu’au bout, ou si l’on va assister au même score fleuve que celui qui a illustré lundi la rencontre le Mans - Laval. Dijon, quant à lui, a eu plus de mal à  se défaire de Grenoble, premier relégué pourtant très accrocheur et même dangereux en Côte d’Or. Mais les oursons doivent eux aussi se montrer déterminés, pour, quelque soit l’issue, ne pas avoir trop de regrets… Rendez-vous Vendredi 20h30 à TImizzolu pour le verdict…À l’Orsu.

                                                                                                                          Olivier. C

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