Les députés européens de l'UMP prennent le pouls de la Haute-Corse

Françoise Grossetête, tête de liste UMP de la région Sud-Est (Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Corse) lors des dernières élections européennes de 2009, et quatre de ses colistiers Damien Abad, Dominique Vlasto, Gaston Franco et Michel Dantin ,ont effectué un déplacement de deux jours en Haute-Corse. Jeudi et vendredi les députés européens de la majorité présidentielle ont été accueillis par le député de la première circonscription de Haute-Corse Sauveur Gandolfi-Scheit, en l’occurrence, pour, à travers leurs compétences  respectives, faire des travaux pratiques en Corse".

Pour Françoise Grossetête, il était en tout cas important de préciser que cette visite, qui n 'est pas la première en Corse, tendait tout à la fois à démontrer que les cinq parlementaires restaient par-delà leur élection unis et attachés à la défense des intérêts de leur circonscrption
Entre une visite à la ferme photovoltaïque de Rapale et à la maison de la vigne et de la musique et avant d'animer un meeting pour les militants de l'UMP, les députés européens qui ont fait un passage - obligé - par le domaine viticole ont eu l'occasion de démontrer cette unité.

Et c'est depuis la cave Orenga à Patrimonio aux côtés de Mathieu Pasqualini, délégué départemental du parti de la majorité présidenteille, et en présence de Jean-Laurent De Bernardi, que les élus ont eu l'opportunité de préciser l'intérêt d'une telle visite pour la Corse.
Mais plus que l'intérêt encore, ce sont les conséquences et les bénéfices qui pourraient en découler, pour l'Ile, qu'il convient de retenir.

Sauveur Gandolfi-Scheit n'a pas manqué de rappeler sur ce point combien avait été efficace la précédente visite des députés européens.
" C'était à l'époque où des menaces pesaient sur le rosé. Le message porté par les élus et relayé par une de mes questions orales au gouvernement, a été entendu. En tout cas la réponse de l'Europe, pour ce problème précis, a été plus rapide."

"Il est important de venir sur le terrain, de prendre la mesure des réalités et voir nos concitoyens" a ajouté Françoise Grossetête en faisant écho au propos du député-maire de Biguglia qui venait de rappeler qu'il était un adepte de ce genre de visites dont il avait été l'initiateur dès 2009.

Le propos de Michel Dantin, membre de la commision agriculture au Parlement européen, a été plus imagé.

" Nous n'arrivons pas avec des millions sur la table. Nous avons un rôle de suivi et de préparation".
Et de citer le bilan de santé de la PAC. " A la faveur de notre rendez-vous à la chambre d'agriculture, nous allons suivre l'évolution des crédits et voir s'ils sont bien prévus".
Il a été aussi question, au travers du classement de l'AOC, du travail à effectuer auprès de la Commission Européenne pour laquelle il est "important de multiplier les bons exemples afin de balayer ses doutes".
Le dernier mot de l'après-midi est revenu Jean-Laurent De Bernardi, représentant des viticulteurs de Patrimonio. " Je peux vous assurer qu'il ne s'agit pas là de visites d'agrément. L'affaire, règlée, du rosé en est une preuve. Les problèmes qui ont été exposés aux parlementaires auront des suites".

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