Stade de l'ACA: L'Orsi Ribelli dans la rue

Quelques 200 personnes, supporters et amoureux de l’ACA étaient rassemblés samedi répondant, ainsi, à l’appel lancé par l’associu « L’Orsi Ribelli » à la suite du nouvel imbrogliu administratif concernant le stade François-Coty. Il s’agissait bien là de sonner la charge et d’unir la communauté rouge et blanche dans le but de sauver de la catastrophe le club phare de la ville.  

 

Soutenues par les déclarations de plusieurs élus et même certains conseillers municipaux, tel Laurent Marcangeli, les revendications des supporters auront été entendues sur la place publique.

L’élu du premier canton déclarait même Jeudi sur son blog « constater une fois de plus le total manque d’implication de la ville d’Ajaccio et de son maire sur ce sujet. », déclarant même qu’ « une zone d’ombre persiste encore et toujours dans le secteur sportif. Comment admettre, en 2011, poursuit Laurent Marcangeli, près de vingt ans après le drame de Furiani, que nos clubs continuent d’évoluer dans des infrastructures dignes du siècle dernier ? Disons le clairement, en matière d’infrastructures sportives, les pays en voie de développement du globe n’ont rien à envier à la Corse. Il est grand temps que le politique prenne la main… ».

On peut également signaler la présence de certains politques à rassemblement, comme notamment Nadine Nivaggioni, élue de « Femu A Corsica » et Denis Luciani, président de l'Associu di i Parenti Corsi et élu « Corsica Libera ».

Du bruit et e la détermination donc, pour ce premier coup de semonce à l’attention des élus en charge du dossier. Après lecture du discours par le secrétaire de l’association, pas moins de 3 000 tracts ont été distribués dans toute la ville. Rendez-vous y est d’ailleurs donné Lundi à 18h30, cette-fois ci devant l’Hôtel de Ville, où les organisateurs espèrent mobiliser encore plus. Ce premier round dans le combat à mener par les supporters est donc un coup de communication réussi, mais il en faudra sans doute plus pour exercer une pression efficace sur les principaux visés par le discours. En voici d’ailleurs un extrait :  

« A travers ce communiqué, nous voulons également montrer notre mécontentement à l’égard de la mairie d’Ajaccio. Toutes les mairies de France se battent pour avoir un club en Ligue 1 sauf la mairie d’Ajaccio dirigée par M. Simon Renucci. Le député-maire a-t-il une explication à sa totale ignorance à l’égard de l’AC Ajaccio ? A-t-il une raison particulière d’être totalement désengagée de ce projet qui, pourtant, concerne sa ville et sa population qui l’élit? La seule réponse obtenue c’est « faites une fusion avec le GFCOA ». Aujourd’hui c’est l’ACA qui est menacé par les instances nationales. Il s’agit la d’une réponse facile pour balayer d’un revers de main la possibilité d’investir dans le stade de l’ACA. Mais dans cette rhétorique, un peu courte à notre goût compte-tenu de l’importance du sujet, M. Luciani oublie plusieurs choses.

Comme dit précédemment, le stade a été proposé pour l’euro symbolique à une collectivité, piste écartée.

Nous nous permettons de signaler à M. Luciani que la Mairie d’Ajaccio n’aurait qu’à gagner de voir construit sur sa commune ce qui serait ni plus ni moins qu’un vrai stade de Ligue 1, avec tout ce que cela comporte en termes de retombées économiques et d’image. De plus, si le coté sportif nous est par bonheur favorable, les retombées économiques entrainée par le club seront multipliées par deux.

Et enfin, nous demandons aux élus de la CTC et du Conseil Général 2A de respecter leurs engagements pris auprès de Michel Moretti en 2007 lors d’une conférence de presse et affirmés par Monsieur Panunzi ce jour là devant les médias. Engagements réitérés solennellement le jour de l’hommage de Michel Moretti.

Il est évident que nous, supporters, ne laisserons pas mourir notre club sous nos yeux. C’est pourquoi, aujourd’hui, nous décidons une bonne fois pour toute d’hausser le ton : désormais notre combat se poursuit dans la rue. »

 

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