Bouchers-charcutiers-traiteurs : Une charte pour valoriser le savoir-faire

"La charte sera fondée sur la qualité et le savoir-faire des bouchers-charcutiers- traiteurs de Corse" explique t-il.
"Ses termes ont été adoptés par l'assemblée de Corse au début de l'année 2010 pour, tout à la fois, restructurer l'ensemble de la profession et donc d'améliorer les conditions de travail sur tous les plans".
- Quel est l'objectif poursuivi ?
- Il s'agit, surtout, de redynamiser la profession qui, en milieu rural  périclitait. Beaucoup de commerces éloignés des centres urbains ont fermé. Aujourd'hui, nous voulons les relancer pour, à terme, aboutir à la création d'emplois là où en pensait que l'on ne pourrait plus créer.
- De quels moyens disposerez-vous?
- La charte prévoit d'allouer jusqu'à 200 000 euros a chaque entreprise qui adhérera à sa démarche et permettra de financer jusqu'à 50% des projets entrant dans l'optique voulue.
- Il y aura d'autres aides?
- Il y aura des aides à la création d'entreprises (15 000 euros à condition de pouvoir bénéficier du code APE des bouchers-charcutiers-traiteurs) et des aides à la création d'emploi (11 000 pour le prermier emploi).

Une première au niveau national
- Le professionnel que vous êtes est-il satisfait de cet attirail de mesures?
- La confération française de la boucherie que je réprésente en Corse ne pensait pas que cette démarche, exceptionnelle, allait aboutir. Aujurd'hui elle doit bien en convenir. En tout cas elle applaudit à deux mains à cette démarche qui est une première nationale.
- Les premiers effets sont pour quand?

- Nous en sommes à la phase de mise en place. Les premiers dossiers arrivent sur la table de la commission chargées de les examiner et les présidents des deux syndicats de bouchers-charcutier-traiteurs de Corse, les représentants des chambres départementales de métiers, de l'Agence de développement de la Corse et de la Collectivité territoriale, qui siègent à cette commission, sont, déjà, au travail. Dès lors, les premiers, bons, effets de cette démarche ne sauraient tarder. Ainsi la démarche entamée par Ange Santini, sous l'ancienne mandature territoriale, reprise  aujourd'hui par Jean Zuccarelli, à la tête de l'Adec, arrivera t-elle à son terme."
C'est ce qui s'appelle tenir ses promesses…