Flo Strada di Corsica repart en croisade

Flo Strada di Corsica n’arrête pas de sensibiliser tous les corses aux dangers de la route.Samedi après-midi Jean-François Santamaria, qui a porté l’association sur les fonts baptismaux en Février 2004, après le décès tragique de sa fille, était encore sur le terrain.

C’était au quartier de Pietralba, avenue du Mont Tabor à Ajaccio, pour , à l’occcasion de la distribution d’une centaines de drapeaux, inciter les automobilistes à ne pas dépasser les 30 km/h.
Samedi, infatigable, Jean-François Santamaria « remet ça » à Furiani avec « Putenza Turchina » à la faveur de la rencontre du championnat national Bastia-Paris FC du 19 Mars. (1)
Explications.
« Jusqu’à présent, l’association et ses adhérents, se signalaient en menant des actions sur les routes. Mais on s’est vite rendu compte que tout cela occasionnait plus de désagréments que de résultats. »
Flo Strada di Corsica a, alors, changé son fusil d’épaule.
Elle a décidé d’aller faire la prévention auprès des jeunes. Mais pas seulement dans les écoles. Elle essaye depuis quelques semaines de faire également passer son message aux sportifs qui se déplacent tous les week-end sur les routes de l’île.
Et pour frapper les esprits, parce qu’il fallait le faire, Jean-François Santamaria et ses collaborateurs, ont décidé de porter leurs efforts sur le déplacement que les supporters du SCB de Corse-du-Sud vont effectuer samedi à Furiani.
« J’avoue que nous avons du mal à inciter les gens à aller jusqu’à Bastia en bus. Beaucoup préfèrent se déplacer par leurs propres moyens. Il en est d’autres cependant qui n’hésitent pas comme ces abonnés qui résident à Propriano et qui vont, après s’être rendu par leurs propres moyens à Ajaccio, se déplacer avec nous. »

La même opération avec « l ‘Orsi ribelli »
Il est trop tôt pour dire si l’initiative du président de « Flo Stradi di Corsica » sera couronnée de succès, mais l’homme n’est pas de nature à baisser les bras.
Le 1er Avril prochain il organisera la même opération mais en direction du stade François-Coty, cette fois, en collaboration avec  « l’Orsi Ribelli ».
Des actions sont également en préparation autour du GFCOA et du CAB parce que ainsi que le rappelle Jean-François Santamaria «  si les routes restent notre priorité, nous nous préoccupons aussi du sort de ses usagers, de  tous ceux qui bougent et se déplacent… »

 

« Ne  pas refaire les routes, les améliorer »
L ‘insécurité routière est le cheval de bataille de « Flo Strada di Corsica.
Elle ne manque jamais une occasion de rappeler aux diverses collectivités les points noirs qui jalonnent notre réseau routier.
« Elles nous suivent plus ou moins » souligne Jean-François Santamaria . «  Nous ne leur demandons pas de refaire les routes. Non, mais simplement de les améliorer en posant des glissières et des protections, là où il y en a besoin. »

« La drogue et l’alcool »
L’autre préoccupation de « Flo Strada di Corsica » : l’abus d’alcool et de  drogue au volant. « La consommation est énorme et nous voulons agir aussi dans ce domaine. Nos jeunes n’ont pas le droit de se détruire comme ils le font !»

                                                                                                                                                           C.M

Renseignements et inscriptions au  06 19 47 19 09

Écrire commentaire

Commentaires: 1
  • #1

    msn (mardi, 03 mai 2011 10:44)

    En janvier dernier, entre Sta Reparata et Ile Rousse, ma voiture a dérapé sur une plaque de verglas (car la route n'était ni salée ni sablée, et il y a eu ce jour-là 5 accidents au même endroit) et est partie dans le décor car le parapet qui aurait dû l'arrêter était effondré. Des gros buissons de ronces ont stoppé le véhicule et il n'y a pas eu de blessés. Mais la voiture a été déclarée "économiquement irréparable".
    Comme nous étions en campagne électorale, j'ai interpellé les conseillers généraux et le président du CG HC.
    Auparavant j'avais appelé Que Choisir pour savoir s'il y avait des recours possibles. Il semblerait que l'on puisse invoquer une décision du Conseil d'Etat du 6 juillet 1973 lorsqu'un accident a lieu à cause de l'état de la route.
    Et le conseiller général de Calvi m'a indiqué que le Conseil général avait une assurance pour ces cas-là.
    J'ai effectivement reçu une lettre de la MMA (assurance du CG) que j'ai transmise à ma propre assurance, laquelle va constituer un dossier pour se faire rembourser les frais occasionnés par mon accident et me restituer la franchise.
    Je pense que si toutes les personnes qui ont eu des accidents graves ou non dus à l'état de la route faisaient comme moi, il y aurait peut-être un espoir que les élus qui croient nous gouverner commencent à réfléchir.
    On peut toujours rêver !?
    Marie Simone Nobili