Nationale 200 : Le nouveau profil du pont d'Aijunta

A gauche le nouveau pont. A droite l'ancien
A gauche le nouveau pont. A droite l'ancien

Le nouveau pont de Aijunta, dernier point noir, sur la route Nationale 200, qui relie Corte à Aleria, a été inauguré lundi après-midi par Paul Giacobbi, en présence notamment de Patrick Strzoda, préfet de Corse, Dominique Bucchini, président de l'assemblée de Corse, Paul-Marie Bartoli, président de l'office des transports, Joseph Castelli, président du conseil général de la Haute-Corse, Pierre Ghionga, président de l'office de l'environnement et Antoine Sindali, maire de Corte.

Livré avec six mois d'avance sur le calendrier et un montant des travaux à peine supérieur à 3 millions d'euros (3,1 très précisément) : le pont d'Aijunta, qui a longtemps constitué avec celui d'Altiani, l'un des points noirs de la RN 200, a fait une entrée remarquée dans la série des nouveaux ouvrages routiers conçus par la collectivité territoriale de Corse.
Au-delà de ces deux données il y a lieu de retenir aussi que ce sont des entreprises corses - et Paul-Marie Bartoli n'a pas été le dernier à le souligner - qui ont mené à bien ce chantier dont élus de la collectivité et locaux, fonctionnaires et représentants de l'Etat - Claude Valadier sous-préfet de Corte était également présent - ont pu mesurer la qualité au cours d'une visite sur le terain suivie, un peu plus tard, par une explication détaillée.
En fait, à l'ouvrage existant où la largeur de la chaussée était réduite à 3 mètres a succédé un pont  de 400 m avec deux voies de circulation de 3,50 m  et deux accotements de 1,75m de  part et d'autre.
La particularité du nouveau pont est le mode de réalisation du tablier.
On ne va pas rentrer dans le détail trop technique. On va simpement se borner a souligner que la construction s'est opérée depuis la rive et que la dalle en béton armé, a été réalisée grâce à un équipage mobile qui a permis le coulage par plot dans un ordre précis, permettant de maîtriser la géométrie et garntir la perennité. Des lors les superstructures - chaussée, étanchéité, dispositifs de retenue- ont pu être mises rapidement en œuvre.
Ce dont n'ont pas manqué de se féliciter et Paul Giacobbi et Patrick Strzoda.
Le président du conseil exécutif et député de la Haute-Corse a rappelé que cette construction faisait partie intégrante du schéma directeur des routes territoriales adopté par l'assemblée de Corse en Mai 2011. Et qu'il avait été financé dans le cadre du programme exceptionnel d'investissment.
Patrick Strzoda a quant à lui qualifié le chantier de grande réussite. "L'ouvrage d'art - l'expression est ici justifiée - s'intégre parfaitement à l'environnement. La réussite est aussi dans les délais de fabrication et au plan financier".
Le préfet a encore applaudi à deux mains  à l'initiative puisque elle permet d'améliorer la sécurité  routière. Enfin Patrick Strzoda à partir de l'exemple des deux ponts, " témoins de la modernité et de l'histoire, qui dialoguent dans le temps", a souhaité que le futur Padduc protége et valorise l'identité de la Corse mais qu'elle lui lui permette, aussi, de se développer.
Prochaine étape sur le chemin de l'amélioration du réseau routier corse : les trois premiers coups de pioche, à la fin mois de Juillet, de la déviation de Propriano.

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