La Capa adhère à la SEM des Chemins de fer de la Corse

La communauté d'agglomération du pays ajaccien a adhéré à la Société d'economie mixte qui va désormais gérer les chemins de fer de la Corse. C’est lundi dans la salle du conseil municipal de l’Hôtel de Ville d’Ajaccio que la décision a été prise. Au cours de la même réunion du conseil comunautaire la Capa a élu celui qui la réprésentera au conseil d'administration de la SEM.

La CTC qui avait pris la décision de faire gérer  les Chemins de fer de la Corse par une SEM (Société d'économie mixte) a invité les collectivités et établissements publics à devenir actionnaires de la société.

Les départements de Haute-Corse et de Corse-du-Sud, les communautés d’agglomération d’Ajaccio et de Bastia, les chambres de commerces et d’industrie des deux départements et la SNCF (qui joue ici le rôle d’une personne privée nécessaire à la constitution d’une SEM) ont été ainsi sollicités.
Le capital social est fixé à 1 200 000 euros répartis entre les actionnaires. 9 sièges et une participation à hauteur de 660 000 euros (55%) pour la CTC, 3 sièges pour la SNCF  et 180 000 euros (15%) et 1 siège pour les autres participants avec une contribution à hauteur de 60 000 euros (5%).
Le Conseil Communautaire de la CAPA a donc été appelé  à son tour, lundi, à approuver le projet de statuts de la SEM et ses annexes, approuver la prise de participation de la CAPA à hauteur de 5% du capital (soit 600 actions), désigner l’administrateur au conseil d’administration de la SEM en qualité de représentant de la CAPA, et autoriser le président à signer les statuts, les actes et les accords nécessaires.
Hormis Antoine Parrodin, conseiller municipal d'Ajaccio, vice président de la CAPA, qui a décidé de ne pas participer à ce vote "dans l’urgence qui n’avait pas permis les réunions et concertations nécessaires pour éclaircir tous les points" toutes les propositions ont été votées à l’unanimité.

La candidature de François Dominici au poste d’administrateur au sein de la SEM a, elle aussi, été validée. Celui-ci dira être "partagé entre le cœur et la raison" mais il a aussi appelé à la vigilance : les chemins de fer restent structurellement déficitaires, "mais le train, sur le sol Corse, doit prospérer et se développer."
"Cette action découle aussi d’une politique humaine et sociale qui correspond à une attente. 262 familles vivent des chemins de fer à l’heure actuelle" ajoutera, in fine, Simon Renucci.
                                                                                                              Marilyne SANTI

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